En réalité ces comportements ne sont pas nouveaux j'ai pas mal lu sur le sujet dans le cadre de mes recherches sur la stigmatisation (et si ça intéresse je peux envoyer des liens d'articles passionnants) mais le comportement des gens face aux MST tiens en grande partie au fait qu'elles sont stigmatisées. La phase du despistage et donc du diagnostic est vécue hyper violemment c'est pour ça que beaucoup l'évitent. Il devient comme une sorte d'étiquette qu'on a peur de voir dévoilée car elle véhicule de nombreux préjugés. D'ailleurs le fait de ne pas se protéger fais partie de cette crainte de la stigmatisation qui parait n'être que de l'inconscience. Vu qu'on attribue aux MST et au VIH certains préjugés (drogués, homosexuels, ethnies et globalement tout ce qui apparaît comme marginal) on a la fausse impression d'être à l'abri. En plus de cela les gens refusent totalement l'idée de pouvoir être atteint ce qui donne une impression d'être intouchable (c'est l'effet de la stigmatisation intériorisée). Le problème c'est pas seulement le fait que ça se sache mais le fait de le savoir qu'on a une maladie qui malgré tout le travail de fond reste hyper stigmatisée donc l'autotest ne peut pas trop lutter contre ça.
Le problème des campagnes de déstigmatisation elles ont un effet hyper limité dans le temps. Il est plus facile de désintégrer les atomes que les préjugés comme l'avait fait remarquer Einstein en son temps. Du coup dès que la communication est moins importante l'épidémie reprend de l'ampleur (il y a beaucoup d'étude sur l'efficacité des campagnes anti-stigmate et on voit que même quelques années après elle s'étiole) car elle se nourrit à la fois des mauvaises informations qui circulent, de la crainte d'être discriminé et d'une forme de déni.
Le problème des campagnes de déstigmatisation elles ont un effet hyper limité dans le temps. Il est plus facile de désintégrer les atomes que les préjugés comme l'avait fait remarquer Einstein en son temps. Du coup dès que la communication est moins importante l'épidémie reprend de l'ampleur (il y a beaucoup d'étude sur l'efficacité des campagnes anti-stigmate et on voit que même quelques années après elle s'étiole) car elle se nourrit à la fois des mauvaises informations qui circulent, de la crainte d'être discriminé et d'une forme de déni.