Honey.;1990276 a dit :On pourrait être jumelles! J'ai dévoré des tonnes et des tonnes de bouquins, et je vivais dans mon monde imaginaire aussi. Avec ma soeur on avait une histoire en commun, qu'on continuait tous les jours, et on était vraiment à fond dedans. On marchait poings fermés parce-qu'on tenait la main à des gens imaginaires, on mettait des assiettes en plus à table, on leur parlait aussi, on savait que c'était pour du faux mais on les visualisait vraiment.
Et d'ailleurs, je continue à m'inventer des histoires dès que je m'ennuie (sauf que je ne fais plus les gestes, je les imagine juste dans ma tête), dans le bus, pour m'endormir ou même en classe (ce qui fait que parfois j'ai des fous rires toute seule sans que personne comprenne parce-que dans mon histoire quelqu'un a fait une blague par exemple.. Haha )
Moi aussi, je faisait ça, et j'étais tout le temps dans des livres, et après, je changeais les histoires, et personnages, et ça, ça m'occupait pendant des heures (ça m'occupe toujours d'ailleurs --').
Chez ma grand mère, il y a un petit arbre, qui s'appelle "l'arbre du coin", parce qu'il est au coin du chemin ^^ ; et donc, c'est un arbre très particulier, parce qu'il a trois branches, bien aplaties qui font comme une plateforme, et avec mon frère, on imaginait qu'on était sur un bateau, alors on attaquait des navires, on débarquait à terre, et on courrait partout pour explorer, on tuait les cannibales, on était de vraies terreurs ! ! !
Sinon, avec mon frère et mon cousin, on construisait de grand châteaux en plein milieu du chemin que les voitures prenaient (--'), et donc, c'étaient des châteaux forts, avec des douves, des enceintes, un donjon... pour gagner la guerre, il fallait débusquer des fourmis ou des gendarmes, qu'on faisait attaquer les autres châteaux (tout en protégeant le sien). Pour gagner, il fallait qu'ils arrivent sur le donjon, et c'était un vrai parcours du combattant, on était affreux ; on récupérait des fonds de produit vaisselle, gel douche etc. pour leur mettre dessus, et voir au bout de combien de temps les insectes arrêtaient de bouger les pattes...
Sinon, mon papa, il nous lisait des histoires, pour s'endormir, mais dès que j'ai su lire, je n'y allais plus, parce que j'ai vraiment besoin d'un support visuel, et je pouvais pas voir le texte, alors voilà...
Et y'en a trois tonnes d'autres, de souvenirs...