Une chose qui me dérange avec ce genre d'article pourtant informatif c'est qu'il y a toujours cette dimension un peu culpabilisante ou terrifiante pour les femmes qui font le choix de ne plus avoir de seins.
Ce n'est pas une pratique dont on parle beaucoup positivement en général. D'ailleurs, le cancer du sein est souvent médiatisé autour de la peur de la perte du sein, de la féminité, du potentiel séducteur, etc.
Et je comprends que certaines le ressentent comme cela, c'est tout à fait normal d'avoir son ressenti sur la question, mais j'ai l'impression que ça fait partie de ces sentiments imposés.
On est des femmes, on a des seins, on doit vouloir garder nos seins à tout prix sinon c'est un acte extrême et une mutilation. C'est la première image que j'ai eu du cancer du sein avant d'en parler à ma grand-mère (à qui on avait enlevé qu'un morceau de sein et qui a vécu dans la peur constante qu'il revienne un jour) : le plus traumatisant dans le cancer, c'était pas la maladie, c'était pas le traitement, c'était pas la peur de mourir - c'était la peur de perdre ses seins, sa féminité.
"Mutilation", ok pourquoi pas ? C'est vrai qu'on enlève une partie du corps (amputation aussi, ça convient ?).
"Chirurgie de guerre" ? Je ne sais pas, mais j'ai l'impression qu'on cherche vraiment à dissuader les femmes de faire leur choix, c'est pour cela que je vénère ce soir Angelina Jolie. Son courage, ce n'est pas d'avoir fait cette opération, c'est d'en avoir parlé et de manière positive. C'est vraiment rare et c'est appréciable parce que ça va à l'encontre de toutes nos idées préconçues sur la féminité (même si au final, elle a eu une reconstruction, c'est le "vrai sein" sur lequel on place le plus d'importance en général), ça brise un tabou, ça évoque un autre ressenti.
Ce n'est pas une pratique dont on parle beaucoup positivement en général. D'ailleurs, le cancer du sein est souvent médiatisé autour de la peur de la perte du sein, de la féminité, du potentiel séducteur, etc.
Et je comprends que certaines le ressentent comme cela, c'est tout à fait normal d'avoir son ressenti sur la question, mais j'ai l'impression que ça fait partie de ces sentiments imposés.
On est des femmes, on a des seins, on doit vouloir garder nos seins à tout prix sinon c'est un acte extrême et une mutilation. C'est la première image que j'ai eu du cancer du sein avant d'en parler à ma grand-mère (à qui on avait enlevé qu'un morceau de sein et qui a vécu dans la peur constante qu'il revienne un jour) : le plus traumatisant dans le cancer, c'était pas la maladie, c'était pas le traitement, c'était pas la peur de mourir - c'était la peur de perdre ses seins, sa féminité.
"Mutilation", ok pourquoi pas ? C'est vrai qu'on enlève une partie du corps (amputation aussi, ça convient ?).
"Chirurgie de guerre" ? Je ne sais pas, mais j'ai l'impression qu'on cherche vraiment à dissuader les femmes de faire leur choix, c'est pour cela que je vénère ce soir Angelina Jolie. Son courage, ce n'est pas d'avoir fait cette opération, c'est d'en avoir parlé et de manière positive. C'est vraiment rare et c'est appréciable parce que ça va à l'encontre de toutes nos idées préconçues sur la féminité (même si au final, elle a eu une reconstruction, c'est le "vrai sein" sur lequel on place le plus d'importance en général), ça brise un tabou, ça évoque un autre ressenti.
euki;4118031 a dit :
