nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
@Arlune Je crois que pour les deux auteurs il y a du vrai et du faux:
- pour Zweig c'est cette ambiguïté de faits historiques mais romancés (un peu comme les 3 mousquetaires de dumas par exemple), où il brode sur du véridique;
- pour Campan, on sent son attachement à Marie-Antoinette (et de façon humaine, on a tous tendance à embellir le passé, surtout quand une personne qu'on a appréciée a une fin tragique: la pitié et la compassion aveuglent un peu parfois). Parfois elle admet que la reine va trop loin, avec un gros souci de nuancer, dans certains cas (la pauvre reine, c'est pas sa faute: on lui a donné de mauvais conseils), parfois c'est quand-même un peu de la mauvaise foi (le Trianon elle l'a conservé dans son état d'origine. Euh ouais, on y croit...). Sur d'autres faits par contre, je pense qu'on peut lui faire confiance.
Mais au final, pour Zweig comme Campan, ça reste difficile de dénouer ce qui est vrai, ce qui est légèrement modifié et ce qui est complètement faux. Après, quand je veux vraiment avoir une lecture 100% certifiée sans me prendre la tête, je me tourne vers les historiens mais j'avoue que leur lecture peut vite devenir indigeste. (Jean-christian Petitfils est pas mal d'ailleurs, pour Louis XIV et Le masque de fer, si ca vous dit)
- pour Zweig c'est cette ambiguïté de faits historiques mais romancés (un peu comme les 3 mousquetaires de dumas par exemple), où il brode sur du véridique;
- pour Campan, on sent son attachement à Marie-Antoinette (et de façon humaine, on a tous tendance à embellir le passé, surtout quand une personne qu'on a appréciée a une fin tragique: la pitié et la compassion aveuglent un peu parfois). Parfois elle admet que la reine va trop loin, avec un gros souci de nuancer, dans certains cas (la pauvre reine, c'est pas sa faute: on lui a donné de mauvais conseils), parfois c'est quand-même un peu de la mauvaise foi (le Trianon elle l'a conservé dans son état d'origine. Euh ouais, on y croit...). Sur d'autres faits par contre, je pense qu'on peut lui faire confiance.
Mais au final, pour Zweig comme Campan, ça reste difficile de dénouer ce qui est vrai, ce qui est légèrement modifié et ce qui est complètement faux. Après, quand je veux vraiment avoir une lecture 100% certifiée sans me prendre la tête, je me tourne vers les historiens mais j'avoue que leur lecture peut vite devenir indigeste. (Jean-christian Petitfils est pas mal d'ailleurs, pour Louis XIV et Le masque de fer, si ca vous dit)