lune-bleue;4669533 a dit :
Bin moi je le fais encore parfois, juste pour revoir cette lueur d'incompréhension dans les yeux des gens.
Ces petits éléments qui marquent une enfance à la campagne
- Initiateur de la discussion Sophie Riche
- Date de début
Bin moi je le fais encore parfois, juste pour revoir cette lueur d'incompréhension dans les yeux des gens.
Pour ne pas se faire piquer par les orties, il suffit de ne pas respirer au moment où l'on est au contact avec! 
A chaque fois que je l'apprend à quelqu'un je suis obligée de faire la "démonstration" personne n'y crois sinon
Mais bon, après il faut pas traverser un champ d'orties car rendue à un moment il faut bien respirer
A chaque fois que je l'apprend à quelqu'un je suis obligée de faire la "démonstration" personne n'y crois sinon
Mais bon, après il faut pas traverser un champ d'orties car rendue à un moment il faut bien respirer
Oh oui les pneus de tracteur/voiture !!!! 
J'avais pareil dans mon école, pourtant j'habite à 20 min de Montpellier (mais dans un tout petit village)
Aujourd'hui, dans mon ancienne école, les enfants ont pleins de jouets de toutes sortes, mais à mon époque on avait des pneus de tracteur et de voiture, c'était tellement cooool !
Je me rappelle, on mettais un enfant debout dans un pneus de voiture et on empilait des pneus autour de l'enfant, jusqu'à qu'on le voit plus !! J'adorais ce jeu !!!
J'avais pareil dans mon école, pourtant j'habite à 20 min de Montpellier (mais dans un tout petit village)
Aujourd'hui, dans mon ancienne école, les enfants ont pleins de jouets de toutes sortes, mais à mon époque on avait des pneus de tracteur et de voiture, c'était tellement cooool !
Je me rappelle, on mettais un enfant debout dans un pneus de voiture et on empilait des pneus autour de l'enfant, jusqu'à qu'on le voit plus !! J'adorais ce jeu !!!
Je viens également de Picardie, j'ai passé mon adolescence dans un minuscule village fleurit. Tous mes amis vivaient dans des villages alentour, 15-20kms ça ne semble pas grand chose comme ça, ... Sauf que si on voulait se retrouver, aller au cinéma, ou faire une virée en ville, il fallait constamment demander aux parents de nous emmener. "Alors je viens vous chercher dans 2 heures..." Ou prendre l'un des 2 bus de la journée. Le jour merveilleux, où tu as un pote - un peu plus âgé - qui passe le permis et qui fait toute la tournée des "bleds" pour récupérer les membres du groupe un à un : Ha, la liberté de l'AX (avec le starter et tout...) !
J'ai le souvenir des gamins zonant dans l'arrêt de bus, en faisant vrombir leur scooter et en buvant des bières... Quand je reviens dans ce petit village, c'est un nouveau petit groupe qui a pris cette place, mais ils font exactement la même chose pour trainer leur ennui.
Pourtant, aujourd'hui, alors que je vis en banlieue parisienne, c'est un vrai bonheur de retrouver la campagne et ce léger sentiment d'ennui très agréable.
J'ai le souvenir des gamins zonant dans l'arrêt de bus, en faisant vrombir leur scooter et en buvant des bières... Quand je reviens dans ce petit village, c'est un nouveau petit groupe qui a pris cette place, mais ils font exactement la même chose pour trainer leur ennui.
Pourtant, aujourd'hui, alors que je vis en banlieue parisienne, c'est un vrai bonheur de retrouver la campagne et ce léger sentiment d'ennui très agréable.
Haha tu as oublié les animaux! Moi je viens de Normandie, et dès que tu sors du centre-ville, tu croises des vaches, des oies, moult lapins, canassons en pagaille... Mon voisin avait pendant un temps un bouc, des poules et leurs COQS (le saviez-vous? Les coqs ne poussent pas leur cri au lever du soleil mais N'IMPORTE QUAND, ces petits bâtards), des lapins, tout ça en même temps, dans un lopin de 18m² maximum. Depuis les bestiaux ont fini dans son assiette.
Z
zwip
Guest
Parmi les doux souvenirs d'une enfance isarienne et très rurale, je me rappelle notamment d'une discrimination ancestrale sur les axonnais, avec le fameux "Saint-Quentin, la cité des consanguins". Pas bien, mais quand on est gamins, hein ! 
Sinon, y'a aussi se "baigner" dans les silos de blé, arracher les betteraves montées au petit matin, croquer du bout des dents les betteraves pleines de terre, s'en prendre plein les narines avec les écumes/vinasses/épandages et j'en passe, recueillir les bébés hirondelles tombées du nid, mais qui finissent quand même par clamser (snif), rhaaaa, que de souvenirs !...
Sinon, y'a aussi se "baigner" dans les silos de blé, arracher les betteraves montées au petit matin, croquer du bout des dents les betteraves pleines de terre, s'en prendre plein les narines avec les écumes/vinasses/épandages et j'en passe, recueillir les bébés hirondelles tombées du nid, mais qui finissent quand même par clamser (snif), rhaaaa, que de souvenirs !...
Aah moi je le fais plus! Je devrais peut-être, ça serait drôle, genre: "quoi, tu connais pas Va****?! Mais t'as vraiment aucune notion de géographie!"poupettasse;4669693 a dit :lune-bleue;4669533 a dit :
Bin moi je le fais encore parfois, juste pour revoir cette lueur d'incompréhension dans les yeux des gens.
Je suis stupéfaite d'apprendre qu'il n'y avait pas des pneus que dans mon école! D'ailleurs, j'avais carrément oublié leur existence avant de lire cet article! Ca me rappelle que de bons souvenirs (sauf les orties, heureusement y avait mon copain le vinaigre en cas d'attaque!)
La seule chose que je n'ai pas faite c'est les poupée de maïs, en même temps chez moi c'est les vignes. On faisait la course dans les rangs avec mes cousins, on mangeait du raisin et on dépiautait des feuilles de vigne pour n'en garder que les nervures.
Rrrroh maintenant je suis nostalgique! Et j'ai envie de faire des concours de "craché" de noyaux sous le cerisier!
La seule chose que je n'ai pas faite c'est les poupée de maïs, en même temps chez moi c'est les vignes. On faisait la course dans les rangs avec mes cousins, on mangeait du raisin et on dépiautait des feuilles de vigne pour n'en garder que les nervures.
Rrrroh maintenant je suis nostalgique! Et j'ai envie de faire des concours de "craché" de noyaux sous le cerisier!
Ce que je trouves pire, c'est que j'ai grandis sur une ferme. Et les premiers magasins/villes était aussi à une heure de route.
Alors, pas de cinéma, de temps en temps du magasinage.
J'ai plutôt passé mon enfance à :
> Escalader/Explorer l’immense terrain. (montagne, ruisseaux, champs)
> Jouer à l'amérindien, vive le verglas de 1998, on pouvait se faire des tipi avec des immenses branches.
> mettre une cannette à l'arrivère de nos vélo et immaginez fort que c'était des motos.
> crier, région montagneuse oblige. Vive l'écho. (et l'absence de voisins)
> Manger les glacons former dans le seau d'eau d'érable. Manger des bleuets/petits fruits/pomme a même la plante/l'arbre.
Ce qui me manque c'est la fraîcheur, la tranquillité et la qualité de l'air. Mais bon, j'ai choisis la ville.
Alors, pas de cinéma, de temps en temps du magasinage.
J'ai plutôt passé mon enfance à :
> Escalader/Explorer l’immense terrain. (montagne, ruisseaux, champs)
> Jouer à l'amérindien, vive le verglas de 1998, on pouvait se faire des tipi avec des immenses branches.
> mettre une cannette à l'arrivère de nos vélo et immaginez fort que c'était des motos.
> crier, région montagneuse oblige. Vive l'écho. (et l'absence de voisins)
> Manger les glacons former dans le seau d'eau d'érable. Manger des bleuets/petits fruits/pomme a même la plante/l'arbre.
Ce qui me manque c'est la fraîcheur, la tranquillité et la qualité de l'air. Mais bon, j'ai choisis la ville.
oh les pneus en maternelle!!! :0 je pensais que que y a que mon école qui avait ça mais noon!!! quand on les empilait pour aire un cheval : oui quand on a 4ans et des pneus pour jouer, faut avoir bcp d'imagination ^^ ça fait 2ans que j'ai quitté la campagne et j'avais aussi remarqué l'absence de chats!!! mais ce qui change vraiment, c'est le fait de plus connaître personne ( je viens d'un village de 1200 habitants où tout le monde se connait et où tout le monde connaît la vie des autres, parfois mieux que la personne concernée 
) tres bon article en tout cas qui m'a fait bien sourire continuez comme ça! 
quand on les empilait pour aire un cheval : oui quand on a 4ans et des pneus pour jouer, faut avoir bcp d'imagination ^^ ça fait 2ans que j'ai quitté la campagne et j'avais aussi remarqué l'absence de chats!!! mais ce qui change vraiment, c'est le fait de plus connaître personne ( je viens d'un village de 1200 habitants où tout le monde se connait et où tout le monde connaît la vie des autres, parfois mieux que la personne concernée ) tres bon article en tout cas qui m'a fait bien sourire continuez comme ça! 
Hihihi les pneus dans la cours. La même !
Sinon, 2 coquilles je crois :
Jamais je ne sous-estimerai** ta douleur.
je pleurais quand ils** leur arrivaient** de mourir.
La même !Sinon, 2 coquilles je crois :
Jamais je ne sous-estimerai** ta douleur.
je pleurais quand ils** leur arrivaient** de mourir.
Ah~~ Que de souvenirs remontés à la surface avec cet article =)
J'ai grandi comme j'aime le dire au citadins entre ville et campagne. Campagne car derrière chez moi il y avait un champ de blé, suivi d'un pré avec vaches et chevaux et une belle foret pour englober tout ça. Ville car en 30 min en voiture (hors bouchons !) je pouvais rallier la ville (Toulouse à l’occurrence) en voiture. Ou alors pour rallier la ville je faisais partie des dernières villes de l’agglomération à être desservie par les bus.. enfin les bus, UN BUS ! Un le matin direction la ville entre 7h et 7h20 (oui chez nous les bus ont un créneaux horaire) et le même le soir qui revient entre 18h et 18h30. T'imagine bien que durant toute ma période lycée je me faisais incendier par mes parents si je rater le dit bus.
Puis j'ai aussi connu l’ignorance des gens quant à mon petit village, qui pour couronner le tout n'a pas un nom très charmeur. Alors en vacances ça allait, je disais à côté de Toulouse et en général les gens localiser la ville . Sinon le problème était plus épineux avec les toulousains. Je commençais alors à dire "à côté de" en citant les villages/villes avoisinants en remontant jusqu'à la banlieue; et là tu pouvais repérer le toulousain pure souche qui n'est jamais allé plus loin que les lignes du métro à celui qui fréquente aussi "l'extrême banlieue".
Ah~~ les bébêtes. Outre effectivement les chats allant chez les voisins, il y avait aussi les chiens errants (ou plutôt fugueurs, car ils avaient toujours un collier et tout le monde savaient à qui ils appartenaient) et les innombrables bestioles qui venaient faire un détour dans ton jardin. Il y avait entre autre les hérissons, les oiseaux sauvages, les serpents, et les insectes. Ça m'a toujours bien fait rire les citadins qui ont peur d'une petite araignée
ils devraient venir chez moi, surtout en automne ou fin de l'hiver, là où lorsqu'il pleut et que les "araignées d'eau" (je sais pas si c'est leur vrai nom mais chez moi c'est comme ça qu'on les appelaient) rentrent se mettre au sec en passant par la fenêtre ou plus souvent par la tuyauterie (imagine l'effroi alors que tu prend ta douche pépère tu voie remonter une araignée par le trou de la douche, mais pas une petite araignée comme à la ville !). Enfin les araignées ça va, je les redoute pas tellement, juste les araignées d'eau qui sont vraiment dégoûtante que je les tués dès leur entré dans notre demeure (ma mère en ayant une peur bleu). Ce qui me faisait plutôt bien flipper c'était les serpents. Je me souviens en été lorsque je prenais les petits sentiers pour me balader en forêt, il y en avait PLEINS sur le bord des sentiers ou s'amusant à le traverser (heureusement depuis le primaire nos maîtresses nous avaient toujours dit de bien taper des pieds lors de nos balades estivales~).
Il y a encore tellement de souvenirs que je pourrais raconter... Je finirais juste en disant que les campagnards si jamais on se retrouve dans Hunger Games ou comme Robinson Crusoé on saura aisément monter en haut des arbres et faire des cabanes digne de ce nom
J'ai grandi comme j'aime le dire au citadins entre ville et campagne. Campagne car derrière chez moi il y avait un champ de blé, suivi d'un pré avec vaches et chevaux et une belle foret pour englober tout ça. Ville car en 30 min en voiture (hors bouchons !) je pouvais rallier la ville (Toulouse à l’occurrence) en voiture. Ou alors pour rallier la ville je faisais partie des dernières villes de l’agglomération à être desservie par les bus.. enfin les bus, UN BUS ! Un le matin direction la ville entre 7h et 7h20 (oui chez nous les bus ont un créneaux horaire) et le même le soir qui revient entre 18h et 18h30. T'imagine bien que durant toute ma période lycée je me faisais incendier par mes parents si je rater le dit bus.
Puis j'ai aussi connu l’ignorance des gens quant à mon petit village, qui pour couronner le tout n'a pas un nom très charmeur. Alors en vacances ça allait, je disais à côté de Toulouse et en général les gens localiser la ville . Sinon le problème était plus épineux avec les toulousains. Je commençais alors à dire "à côté de" en citant les villages/villes avoisinants en remontant jusqu'à la banlieue; et là tu pouvais repérer le toulousain pure souche qui n'est jamais allé plus loin que les lignes du métro à celui qui fréquente aussi "l'extrême banlieue".
Ah~~ les bébêtes. Outre effectivement les chats allant chez les voisins, il y avait aussi les chiens errants (ou plutôt fugueurs, car ils avaient toujours un collier et tout le monde savaient à qui ils appartenaient) et les innombrables bestioles qui venaient faire un détour dans ton jardin. Il y avait entre autre les hérissons, les oiseaux sauvages, les serpents, et les insectes. Ça m'a toujours bien fait rire les citadins qui ont peur d'une petite araignée
ils devraient venir chez moi, surtout en automne ou fin de l'hiver, là où lorsqu'il pleut et que les "araignées d'eau" (je sais pas si c'est leur vrai nom mais chez moi c'est comme ça qu'on les appelaient) rentrent se mettre au sec en passant par la fenêtre ou plus souvent par la tuyauterie (imagine l'effroi alors que tu prend ta douche pépère tu voie remonter une araignée par le trou de la douche, mais pas une petite araignée comme à la ville !). Enfin les araignées ça va, je les redoute pas tellement, juste les araignées d'eau qui sont vraiment dégoûtante que je les tués dès leur entré dans notre demeure (ma mère en ayant une peur bleu). Ce qui me faisait plutôt bien flipper c'était les serpents. Je me souviens en été lorsque je prenais les petits sentiers pour me balader en forêt, il y en avait PLEINS sur le bord des sentiers ou s'amusant à le traverser (heureusement depuis le primaire nos maîtresses nous avaient toujours dit de bien taper des pieds lors de nos balades estivales~).Il y a encore tellement de souvenirs que je pourrais raconter... Je finirais juste en disant que les campagnards si jamais on se retrouve dans Hunger Games ou comme Robinson Crusoé on saura aisément monter en haut des arbres et faire des cabanes digne de ce nom
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