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Contre le harcèlement scolaire, Pap Ndiaye menace d’exclusion les élèves harceleurs
Contre le harcèlement scolaire, Pap Ndiaye menace d’exclusion les élèves harceleurs
Commentaires sur Contre le harcèlement scolaire, Pap Ndiaye menace d’exclusion les élèves harceleurs
- Initiateur de la discussion Christelle Murhula
- Date de début
Soit j'ai mal compris cette phrase soit c'est une blague... Il n'est pas en train de dire que les établissements n'ont pas besoin de moyens pour lutter contre le harcèlement ???
A priori, le programme Phare marche plutôt bien. De là à dire que c'est suffisant... faut pas pousser, monsieur le Ministre. Des heures de concertation, des cellules de veille harcèlement, c'est nécessaire et ça se finance.
@Ariel du Pays Imaginaire oui moi aussi je me suis demandée si j'avais mal compris la phrase. Donc en gros pas de moyens supplémentaires, démerdez-vous, au revoir ? 
(et puis pardon mais son sentiment on s'en fout, on préfèrerait des faits ...)
Je ne travaille pas dans le milieu scolaire donc je ne me permettrais pas de juger de l'utilité réelle d'exclure un enfant harceleur. Ce qui me pose question, c'est l'après : ok, un élève harceleur est exclu, mais ensuite ? Tous les enfants ont droit à une éducation, c'est le principe, donc il sera bien sûr scolarisé ailleurs, mais où ? Et si les faits de harcèlement se reproduisent ?
Et d'autre part, un enfant harceleur, ça reste un enfant. S'il agit comme ça, c'est qu'il y a un souci, et si ce souci n'est pas traité, ça va juste déplacer le problème ailleurs en fait.
(et puis pardon mais son sentiment on s'en fout, on préfèrerait des faits ...)Je ne travaille pas dans le milieu scolaire donc je ne me permettrais pas de juger de l'utilité réelle d'exclure un enfant harceleur. Ce qui me pose question, c'est l'après : ok, un élève harceleur est exclu, mais ensuite ? Tous les enfants ont droit à une éducation, c'est le principe, donc il sera bien sûr scolarisé ailleurs, mais où ? Et si les faits de harcèlement se reproduisent ?
Et d'autre part, un enfant harceleur, ça reste un enfant. S'il agit comme ça, c'est qu'il y a un souci, et si ce souci n'est pas traité, ça va juste déplacer le problème ailleurs en fait.
certaines écoles font des séance d'éducation a l'empathie ça peut aider..mais ce qui serai super c'est de cibler la comm sur le harcèlement sur les harceleurs pour qu'ils se sentent concerner par le problème(je pense qu'il y a plein d'ado qui se disent "non mais nous ça va on se moque juste pas grave" alors que de simple moquerie ça a déja des conséquence et je sais de quoi je parle). Par contre je suis désolé mais a partir du moment ou y a des conséquence grave type développement de trouble mentaux chez l'enfant harcelé la faut sanctionner. on rappel qu'aller mal n'est pas un totem d'immunité pour faire du mal aux autres même si ça peut servir de clé de compréhension.c'est important de responsabiliser les gens.
Je sais pas si c’est très fréquent qu’il y ait UN élève harceleur si ? Dans mon esprit les gamins se font généralement harceler par un groupe, même s’il peut y avoir un meneur. Du coup je sais pas si exclure un seul élève peut vraiment résoudre la situation de l’enfant harcelé.
Le programme phare a été très bien pensé : il y a un objectif clair, un vocabulaire adapté et des protocoles précis et basé sur des études scientifiques solides (ce qui est très rare dans l'education nationale) MAIS aucun moyens n'y ai mis. Les enseignants sont déjà débordés au quotidien (la plupart travaillent plus de 45 heures par semaine pendant les périodes scolaire sans arriver à faire ce qu'ils voudraient, en terme de suivi des élèves par exemple) et on leur demande de faire ça en plus. Si aucun moyen humain spécifique n'est mis sur le programme phare, il ne peut pas fonctionner correctement !
Personnellement je trouva ça bien que le harcèlement puisse devenir un motif d'exclusion. Actuellement dans mon collège il faut au minimum frapper un adulte et que ça conduise a des itt pour avoir un conseil de discipline (ou alors avoir cumulé énormément de faits graves). Donc clairement les élèves harceleurs ne risquent rien et le savent.
@Devinette Pour Eric Verdier typiquement, il y a un harceleur pervers que l'on ne voit pas. Il ne fait rien face aux autres, il est très dur à repérer, il est caché dans le groupe des normopathes. Les normopathes c'est le groupe qui aime la norme et qui comprennent pourquoi la victime est harcelée ("c'est vrai que son rire est bizarre, qu'elle ne sent pas bon, qu'elle pose des question débiles, elle pourrait faire attention à rire mieux, à mettre du déo, à réfléchir avant de parler").
Ces normopathes c'est quasi tout le monde et c'est contre eux que la victime est le plus en colère car ils ne font rien et ça c'est finalement le plus blessant.
Et il y a un troisième groupe chez les normopathes qui est salutaire, ce sont les rebelles et les compatissants. Ils vont pouvoir aller vers la victime (en cachette du groupe ou non) pour lui montrer son soutien.
Cette conférence m'avait pas mal retournée car je suis clairement une normopathe et c'est dur de s'en extraire.
Il y a eu un Grand Bien Vous Fasse cette semaine là-dessus, et pareil pour ceux qui étaient interviewé, les emmerdeurs ne sont pas forcément des harceleurs, ils aiment emmerder mais c'est le groupe qui est responsable du harcèlement et qui fait que l'emmerdement devient du harcèlement.
Ils disaient aussi que sur le long terme, ce sont finalement les harceleurs qui sont les plus en dangers: ils ne développent pas leur neurones miroir qui permettent l'empathie, ce qui à l'âge adulte va mener à des conduites à risques, de la violence, de la mise en danger d'autrui. A court terme ce sont maintenant des enfants qui risquent l'exclusion, donc des scolarités hachées, des stéréotypes qui leur colleront à la peau dans leurs futurs établissement.
Ils conseillaient aux parents d'être très vigilant quand on leur dit que leur enfant harcèle car il faut qu'ils développent leurs neurones miroir.
Ils disaient que finalement les harcelés (de manière générale) s'en sortait mieux que les harceleurs (toujours de manière générale).
Donc encore une sortie médiatique pour rien, les solutions sont là, les spécialistes sont là, les formations sont là, les protocoles sont là, les séances en groupe accompagnées pour discuter empathie sont là, tout ce qui manque ce sont les moyens pour payer tout ce monde à former les élèves et les aider à réfléchir sur la question.
L'exclusion ça doit quand même rester le dernier recours et surtout rien ne dit que la harcèlement va prendre fin car le groupe restera en place avec ses automatismes bien ancrés. Un autre harceleur peut tout à fait prendre le relais.
Et puis c'est toujours pareil, on éduque par la peur de la sanction et pas par construction de l'empathie. Si un harceleur n'harcèle plus par peur des représailles c'est cool pour la victime, mais il ne deviendra pas empathique pour autant, or ça doit aussi être traité si on veut que cet enfant devienne une chouette personne et pas un connard.
Ces normopathes c'est quasi tout le monde et c'est contre eux que la victime est le plus en colère car ils ne font rien et ça c'est finalement le plus blessant.
Et il y a un troisième groupe chez les normopathes qui est salutaire, ce sont les rebelles et les compatissants. Ils vont pouvoir aller vers la victime (en cachette du groupe ou non) pour lui montrer son soutien.
Cette conférence m'avait pas mal retournée car je suis clairement une normopathe et c'est dur de s'en extraire.
Il y a eu un Grand Bien Vous Fasse cette semaine là-dessus, et pareil pour ceux qui étaient interviewé, les emmerdeurs ne sont pas forcément des harceleurs, ils aiment emmerder mais c'est le groupe qui est responsable du harcèlement et qui fait que l'emmerdement devient du harcèlement.
Ils disaient aussi que sur le long terme, ce sont finalement les harceleurs qui sont les plus en dangers: ils ne développent pas leur neurones miroir qui permettent l'empathie, ce qui à l'âge adulte va mener à des conduites à risques, de la violence, de la mise en danger d'autrui. A court terme ce sont maintenant des enfants qui risquent l'exclusion, donc des scolarités hachées, des stéréotypes qui leur colleront à la peau dans leurs futurs établissement.
Ils conseillaient aux parents d'être très vigilant quand on leur dit que leur enfant harcèle car il faut qu'ils développent leurs neurones miroir.
Ils disaient que finalement les harcelés (de manière générale) s'en sortait mieux que les harceleurs (toujours de manière générale).
Donc encore une sortie médiatique pour rien, les solutions sont là, les spécialistes sont là, les formations sont là, les protocoles sont là, les séances en groupe accompagnées pour discuter empathie sont là, tout ce qui manque ce sont les moyens pour payer tout ce monde à former les élèves et les aider à réfléchir sur la question.
L'exclusion ça doit quand même rester le dernier recours et surtout rien ne dit que la harcèlement va prendre fin car le groupe restera en place avec ses automatismes bien ancrés. Un autre harceleur peut tout à fait prendre le relais.
Et puis c'est toujours pareil, on éduque par la peur de la sanction et pas par construction de l'empathie. Si un harceleur n'harcèle plus par peur des représailles c'est cool pour la victime, mais il ne deviendra pas empathique pour autant, or ça doit aussi être traité si on veut que cet enfant devienne une chouette personne et pas un connard.
Dernière édition :
D'expérience d'adolescente harcelée, celles et ceux qui harcèlent sont bien les derniers à être préoccupés d'être exclus. Beaucoup s'en foutent. Vraiment. Même si pas tous. J'ai vu quelques exceptions.
Même si l'instruction est obligatoire jusqu'à 16 ans, la scolarisation elle ne l'est pas. En théorie il y a des contrôles mais bon, il n'y a pas assez d'inspecteurs et d'inspectrices pour ça donc un ado exclu à 14 ans par exemple, ne sera pas aussi prioritaire qu'un enfant de 8 ans dont on doit s'assurer qu'il a acquis les fondamentaux comme lire, écrire, compter. Même si soyons honnêtes, beaucoup d'ados de 14 ans non plus ne maîtrisent pas ces fondamentaux. Dans ma propre classe de Terminale, j'ai dû expliquer la règle de 3 (le produit en croix) à plusieurs élèves de 17-18 ans... Et je l'ai expliqué aussi à des adultes plus tard.
Donc oui, des ados de 14 ans qui restent ensuite à la maison ou dans la rue à traîner, y en a plein. Certains ne font rien oendant un an ou 2 ans ou 3 ans.
Puis certains essaient de s'inscrire dans un lycée professionnel ou un CFA (centee de formation des apprentis) ou une école de la deuxième chance ou la Mission locale. Mais même là, rien n'est garanti car certains ne vont finalement pas être assidus (absentéisme important, retards à répétition, pas d'écoute en classe, pas de respect des objectifs fixés avec leur référent, pas de recerche de stage ou d'alternance) et/ou certains vont continuer leur mauvais comportement à l'égard des autres (violence verbale, violence physique, etc.). Donc l'exclusion peut également avoir lieu à ce stade.
Et après ? Ça dépend...
Même si l'instruction est obligatoire jusqu'à 16 ans, la scolarisation elle ne l'est pas. En théorie il y a des contrôles mais bon, il n'y a pas assez d'inspecteurs et d'inspectrices pour ça donc un ado exclu à 14 ans par exemple, ne sera pas aussi prioritaire qu'un enfant de 8 ans dont on doit s'assurer qu'il a acquis les fondamentaux comme lire, écrire, compter. Même si soyons honnêtes, beaucoup d'ados de 14 ans non plus ne maîtrisent pas ces fondamentaux. Dans ma propre classe de Terminale, j'ai dû expliquer la règle de 3 (le produit en croix) à plusieurs élèves de 17-18 ans... Et je l'ai expliqué aussi à des adultes plus tard.
Donc oui, des ados de 14 ans qui restent ensuite à la maison ou dans la rue à traîner, y en a plein. Certains ne font rien oendant un an ou 2 ans ou 3 ans.
Puis certains essaient de s'inscrire dans un lycée professionnel ou un CFA (centee de formation des apprentis) ou une école de la deuxième chance ou la Mission locale. Mais même là, rien n'est garanti car certains ne vont finalement pas être assidus (absentéisme important, retards à répétition, pas d'écoute en classe, pas de respect des objectifs fixés avec leur référent, pas de recerche de stage ou d'alternance) et/ou certains vont continuer leur mauvais comportement à l'égard des autres (violence verbale, violence physique, etc.). Donc l'exclusion peut également avoir lieu à ce stade.
Et après ? Ça dépend...
@Gringo
C’est à la victime qu’il faut penser en premier. Virer le harceleur, ça peut permettre d’avoir un peu de répits pour elle. Bien sûr que c’est pas parfait, peut être qu’un autre prendra le relais mais peut être pas non plus au final. Beaucoup sont des suiveurs, si le harceleur principal se fait dégager, les autres lâcheront potentiellement l’affaire / harcèleront de manière beaucoup plus discrète (moqueries dans le dos de la victime etc)
C’est à la victime qu’il faut penser en premier. Virer le harceleur, ça peut permettre d’avoir un peu de répits pour elle. Bien sûr que c’est pas parfait, peut être qu’un autre prendra le relais mais peut être pas non plus au final. Beaucoup sont des suiveurs, si le harceleur principal se fait dégager, les autres lâcheront potentiellement l’affaire / harcèleront de manière beaucoup plus discrète (moqueries dans le dos de la victime etc)
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