Cette semaine, j'ai lu que Kristen Stewart avait perdu en 2012 deux contrats pour des films après que des photos la montrant dans les bras du réalisateur de son dernier film alors qu'elle sortait avec Robert Pattinson. Pourquoi je parle de ça? Parce que ça m'a fait rire jaune qu'on crie au scandale et à la cancel culture quand un homme célèbre perd un rôle dans un film, comme dans le cas de Johnny Depp suite aux allégations de son ex-femme et à son comportement sur ses derniers tournages. Pourtant personne ne s'est offusqué quand Kirsten Stewart a vu sa carrière plonger pour une action bien moindre. Bah non, c'était qu'une briseuse de ménage (le réalisateur était marié) et en plus elle faisait l'affront d'humilier le "sex-symbol" du moment, Pattinson (c'était la période de folie médiatique autour de Twilight), forcément qu'elle le méritait.
Si vous aviez encore des doutes sur le traitement médiatique qui diffère entre hommes et femmes dans le monde du cinéma, je pense pas qu'on peut pas faire plus clair. Je trouve fou comment on met en avant l'injustice que Johnny Depp aurait vécu, alors que si on réfléchit deux secondes, ne pas mettre à l'affiche un homme qui est accusé de violence, ça semble pas tellement déconnant comme choix de la part des producteurs. En fait, on est encore trop habitué qu'à ce que des hommes qui se traînent des casseroles puisse accéder à des postes l'air de rien, il n'y a qu'à regarder le cas Darmanin en politique ou encore Polanski pour en revenir au cinéma. Le procès Depp/Heard et son résultat sont aujourd'hui utilisé par des hommes comme un argument pour interdire la "cancel culture", parce que bon pourquoi s'arrêter deux secondes et réfléchir si c'est une bonne idée de mettre en avant un homme accusé de violences tant que la situation n'est pas claire ou du moins légalement jugée? On risquerait de leur faire du tort, quel malheur, par contre continuons de vilipender toute femme qui fait un pas de travers, comme Kristen Stewart. Les carrières des femmes, c'est peanuts après tout.
Et il ne faut pas se leurrer, les maisons de productions n'agissent pas en suivant une boussole morale, ce n'est que la pression du public qui peut avoir un impact sur leurs intérêts financiers et leur réputation qui peut potentiellement agir sur elles. Ce n'est pas que les milieux du cinéma se sentent soudainement coupable d'avoir juger trop vite Depp qui explique les nombreux projets de Depp, mais le procès, son équipe médiatique et les réseaux sociaux ont fait de lui un héro injustement traîné dans la boue et tout le monde, à part ceux qui ont vécu dans une grotte, le connaissent. En tant que produit médiatique, c'est la poule aux œufs d'or.
Si vous aviez encore des doutes sur le traitement médiatique qui diffère entre hommes et femmes dans le monde du cinéma, je pense pas qu'on peut pas faire plus clair. Je trouve fou comment on met en avant l'injustice que Johnny Depp aurait vécu, alors que si on réfléchit deux secondes, ne pas mettre à l'affiche un homme qui est accusé de violence, ça semble pas tellement déconnant comme choix de la part des producteurs. En fait, on est encore trop habitué qu'à ce que des hommes qui se traînent des casseroles puisse accéder à des postes l'air de rien, il n'y a qu'à regarder le cas Darmanin en politique ou encore Polanski pour en revenir au cinéma. Le procès Depp/Heard et son résultat sont aujourd'hui utilisé par des hommes comme un argument pour interdire la "cancel culture", parce que bon pourquoi s'arrêter deux secondes et réfléchir si c'est une bonne idée de mettre en avant un homme accusé de violences tant que la situation n'est pas claire ou du moins légalement jugée? On risquerait de leur faire du tort, quel malheur, par contre continuons de vilipender toute femme qui fait un pas de travers, comme Kristen Stewart. Les carrières des femmes, c'est peanuts après tout.
Et il ne faut pas se leurrer, les maisons de productions n'agissent pas en suivant une boussole morale, ce n'est que la pression du public qui peut avoir un impact sur leurs intérêts financiers et leur réputation qui peut potentiellement agir sur elles. Ce n'est pas que les milieux du cinéma se sentent soudainement coupable d'avoir juger trop vite Depp qui explique les nombreux projets de Depp, mais le procès, son équipe médiatique et les réseaux sociaux ont fait de lui un héro injustement traîné dans la boue et tout le monde, à part ceux qui ont vécu dans une grotte, le connaissent. En tant que produit médiatique, c'est la poule aux œufs d'or.