C'est justement ce que déplore la CRF : il n'y a pas de culture de prévention du risque en France.
L'idée, c'est d'être prêt avant qu'il ne soit trop tard et qu'on se dise oups, j'aurai du me préparer.
Exemple : une inondation
Des personnes se sont retrouvées enfermées dans des immeubles infondés, sans eau ni électricité. Les secours mettent plusieurs jours à pouvoir intervenir, et doivent prioriser. Si vous avez de quoi manger et quoi boire, que vous avez vos médicaments, vous leur laissez une marge pour s'occuper des plus vulnérables en priorité.
Un incendie, vous devez évacuer la maison. Vous avez un sac avec les basiques de prêts, et dedans une liste avec ce qui doit être fait sur le moment (médicaments, papiers originaux...) : vous gagnez du temps, vous limiter la panique.
On fait ça chez nous, on vérifie tous les ans. J'ai des jerricans d'eau, je la renouvele régulièrement. Je me forme régulièrement aux premiers secours. Je prend en charge ma sécurité, sans me dire que les secours sont surpuissants.