@La Dame Grise et @la-dorure-en-reste-aux-doigts je vois que je ne suis pas la seule à avoir passé mon bac L en 2011! =)
Pour ce qui est des femmes dans les programmes: ici, on parle d'intégrer une auteure au Bac L. Mais je considère que si vous avez fait une filière L sans jamais étudier une œuvre de femme, vous avez vraiment eut de mauvais profs... Ne serait-ce que les incontournables, Louise Labbé en poésie et Sarraute pour l'autobiographie. Ensuite, je suis vachement surprise: Lucie Kosmala a fait une licence de lettres modernes sans jamais étudier une œuvre écrite par une femme?! C'est pratiquement impossible! Entre Lafayette, Sévigné, etc... Perso je ne me souviens pas d'une seule année de ma licence où il n'y avait pas une auteure dans mon programme! Bon après je crois que toutes les universités n'ont pas une UE de francophonie, alors que ça permet un choix plus large (et plus récents) d'écrivaines, par rapport aux classiques qui en comptent peu.
Malgré tout, il faut relativiser la place des femmes dans les programmes: OK il y a peu d'auteures. On peut aussi l'expliquer parce que justement, il y en a peu de reconnues parmi les œuvres dites classiques, représentatives d'une époque où la place de la femme était... ce qu'elle était. Si on veut plus d’œuvres de femmes dans les programmes du secondaire, il suffit de les chercher ailleurs qu'en France, et après le XXe siècle. C'est un travail qu'il va falloir faire à un moment, parce que selon moi les programmes littéraires ont cruellement besoin de s'ouvrir au monde, et aussi aux femmes. C'est lent, mais ça vient quand même. Cette année, dans quasiment tous les nouveaux manuels de 6e, ils ont mis La Belle et la Bête, considérée comme une œuvre intégrale.
Pour ce qui est des femmes dans les programmes: ici, on parle d'intégrer une auteure au Bac L. Mais je considère que si vous avez fait une filière L sans jamais étudier une œuvre de femme, vous avez vraiment eut de mauvais profs... Ne serait-ce que les incontournables, Louise Labbé en poésie et Sarraute pour l'autobiographie. Ensuite, je suis vachement surprise: Lucie Kosmala a fait une licence de lettres modernes sans jamais étudier une œuvre écrite par une femme?! C'est pratiquement impossible! Entre Lafayette, Sévigné, etc... Perso je ne me souviens pas d'une seule année de ma licence où il n'y avait pas une auteure dans mon programme! Bon après je crois que toutes les universités n'ont pas une UE de francophonie, alors que ça permet un choix plus large (et plus récents) d'écrivaines, par rapport aux classiques qui en comptent peu.
Malgré tout, il faut relativiser la place des femmes dans les programmes: OK il y a peu d'auteures. On peut aussi l'expliquer parce que justement, il y en a peu de reconnues parmi les œuvres dites classiques, représentatives d'une époque où la place de la femme était... ce qu'elle était. Si on veut plus d’œuvres de femmes dans les programmes du secondaire, il suffit de les chercher ailleurs qu'en France, et après le XXe siècle. C'est un travail qu'il va falloir faire à un moment, parce que selon moi les programmes littéraires ont cruellement besoin de s'ouvrir au monde, et aussi aux femmes. C'est lent, mais ça vient quand même. Cette année, dans quasiment tous les nouveaux manuels de 6e, ils ont mis La Belle et la Bête, considérée comme une œuvre intégrale.