Je ne supporte pas...
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M
Membre supprimé 359013
Guest
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Je ne supporte plus que ma mère me parle comme à une merde. Voilà, c'est dit.
Ma mère devient dingue à cause de mon grand-père (son père) qui la fait tourner en bourrique à longueur de journée. Il n'est pas facile à vivre, elle ne veut pas le mettre dans une maison, ok, je comprends, je respecte.
Mais. Je suis pas là pour servir de punching-ball.
À ceux qui disent que je devrais quitter le nid parce que j'ai passé l'âge, je réponds merde. Déjà, parce que ça va avec tout ; ensuite parce que je n'ai pas le compte en banque pour assurer de payer ne serait-ce qu'un loyer. Je vis dans une grande ville qui ne jure que par les touristes, les retraités qui viennent finir leurs jours ici, donc chaque mètre carré vaut de l'or. 600€ par mois pour 10m². Vous avez bien lu. Pourquoi ? Parce que "c'est le prestige d'habiter cette ville". Le prestige, sauf son respect, je me le care dans l'oignon. Je sais qu'il est temps, je sais que je dois partir, je veux partir, mais qu'est-ce que je peux faire ?.. Avec un boulot tellement aléatoire que j'ai du mal à payer mes cotisations pour mon travail, c'est réellement la crise sanitaire qui a tout foutu par terre. Avant le covid, jusqu'en mars 2020, mon activité augmentait chaque mois, j'avais enfin trouvé un équilibre, qui s'est cassé la gueule le 13 mars 2020. Depuis, il est bancal. Sans compter que j'ai dû changer de cabinet. J'ai dû m'équiper contre le covid. Tout ça à mes frais, bien sûr.
Je ne suis pas la seule dans mon cas, de mon groupe d'amis, tout ceux qui sont restés ici sont dans la même situation. Habiter ce département si on n'a pas le fric, la thune, le pognon, le blé, l'oseille : c'est mort. Et moi, je ne compte pas aller vivre dans la Creuse (sauf le respect de la Creuse), quitter mon père que j'adore, mon oncle cancéreux, mon cheval en pension, mes amis, tout ça parce que ma mère a des humeurs. Non, là, vraiment.
Je vais peut-être passer pour une égoïste, une fille indigne, qu'importe. Ça fait trop longtemps que ça dure.
Elle a des moments où elle est calme, gentille, où on peut parler. Et puis elle va péter un boulon comme ça. Pour RIEN. Parce que j'ai oublié de ranger un stylo. Parce qu'elle m'a achetée des fleurs que je n'ai pas encore planté faute de temps. Parce que je vais voir mon cheval. Parce qu'il lui faut un prétexte même le plus débile pour évacuer sa colère et sa frustration, et qu'inévitablement, c'est moi qui prend. Mon père ne veut pas faire de vagues, il pense toujours qu'elle finira par se calmer, qu'il ne faut pas mettre de l'huile sur le feu, qu'il vaut mieux la laisser gueuler... Mais bordel ! Si j'ai rien fait, je vais pas me laisser parler comme à une merde juste pour qu'elle se soulage ! Je vais pas chez mon psy tous les 15 jours pour qu'elle en rajoute aux problèmes que j'ai déjà ! Ça va paraître dégueulasse je sais, mais qu'elle gueule sur les gens qui l'emmerdent vraiment, pas sur moi. Alors elle pousse sa gueulante, et après elle redevient normale. Comme s'il ne s'était rien passé. Mais ça suffit en fait. Je vais pas supporter ça encore longtemps. Je pense qu'il va se passer quelque chose si ça continue comme ça. Vu l'état dans lequel ça me met, surtout qu'elle sait pertinemment que je suis hypersensible et qu'il suffit d'un rien pour me déclencher une crise d'angoisse, je pense qu'un jour ça va mal finir... Mal finir pour moi. J'ai dépassé le niveau d'acceptation, et celui de saturation. J'ai même plus envie de la voir, ni de lui parler. S'il faut que j'aille habiter sous un pont pour que ça s'arrête, je vais le faire.
Ma mère devient dingue à cause de mon grand-père (son père) qui la fait tourner en bourrique à longueur de journée. Il n'est pas facile à vivre, elle ne veut pas le mettre dans une maison, ok, je comprends, je respecte.
Mais. Je suis pas là pour servir de punching-ball.
À ceux qui disent que je devrais quitter le nid parce que j'ai passé l'âge, je réponds merde. Déjà, parce que ça va avec tout ; ensuite parce que je n'ai pas le compte en banque pour assurer de payer ne serait-ce qu'un loyer. Je vis dans une grande ville qui ne jure que par les touristes, les retraités qui viennent finir leurs jours ici, donc chaque mètre carré vaut de l'or. 600€ par mois pour 10m². Vous avez bien lu. Pourquoi ? Parce que "c'est le prestige d'habiter cette ville". Le prestige, sauf son respect, je me le care dans l'oignon. Je sais qu'il est temps, je sais que je dois partir, je veux partir, mais qu'est-ce que je peux faire ?.. Avec un boulot tellement aléatoire que j'ai du mal à payer mes cotisations pour mon travail, c'est réellement la crise sanitaire qui a tout foutu par terre. Avant le covid, jusqu'en mars 2020, mon activité augmentait chaque mois, j'avais enfin trouvé un équilibre, qui s'est cassé la gueule le 13 mars 2020. Depuis, il est bancal. Sans compter que j'ai dû changer de cabinet. J'ai dû m'équiper contre le covid. Tout ça à mes frais, bien sûr.
Je ne suis pas la seule dans mon cas, de mon groupe d'amis, tout ceux qui sont restés ici sont dans la même situation. Habiter ce département si on n'a pas le fric, la thune, le pognon, le blé, l'oseille : c'est mort. Et moi, je ne compte pas aller vivre dans la Creuse (sauf le respect de la Creuse), quitter mon père que j'adore, mon oncle cancéreux, mon cheval en pension, mes amis, tout ça parce que ma mère a des humeurs. Non, là, vraiment.
Je vais peut-être passer pour une égoïste, une fille indigne, qu'importe. Ça fait trop longtemps que ça dure.
Elle a des moments où elle est calme, gentille, où on peut parler. Et puis elle va péter un boulon comme ça. Pour RIEN. Parce que j'ai oublié de ranger un stylo. Parce qu'elle m'a achetée des fleurs que je n'ai pas encore planté faute de temps. Parce que je vais voir mon cheval. Parce qu'il lui faut un prétexte même le plus débile pour évacuer sa colère et sa frustration, et qu'inévitablement, c'est moi qui prend. Mon père ne veut pas faire de vagues, il pense toujours qu'elle finira par se calmer, qu'il ne faut pas mettre de l'huile sur le feu, qu'il vaut mieux la laisser gueuler... Mais bordel ! Si j'ai rien fait, je vais pas me laisser parler comme à une merde juste pour qu'elle se soulage ! Je vais pas chez mon psy tous les 15 jours pour qu'elle en rajoute aux problèmes que j'ai déjà ! Ça va paraître dégueulasse je sais, mais qu'elle gueule sur les gens qui l'emmerdent vraiment, pas sur moi. Alors elle pousse sa gueulante, et après elle redevient normale. Comme s'il ne s'était rien passé. Mais ça suffit en fait. Je vais pas supporter ça encore longtemps. Je pense qu'il va se passer quelque chose si ça continue comme ça. Vu l'état dans lequel ça me met, surtout qu'elle sait pertinemment que je suis hypersensible et qu'il suffit d'un rien pour me déclencher une crise d'angoisse, je pense qu'un jour ça va mal finir... Mal finir pour moi. J'ai dépassé le niveau d'acceptation, et celui de saturation. J'ai même plus envie de la voir, ni de lui parler. S'il faut que j'aille habiter sous un pont pour que ça s'arrête, je vais le faire.
Dernière édition :
D
Deerdra
Guest
JNSP les gens qui se permettent de juger une situation, uniquement basés sur un post de trois de trois lignes sur internet. Pas sûre que ce soit clair mais j'ai envie d'extérioriser sans entrer dans les détails.
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@Griffith MAIS OUI !!! Les gens peuvent être d'une mauvaise foi, c'est abyssal.
(Puis sérieux, en parlant d'Aya, je rajouterais qu'il doit bien y en avoir des chansons en français dont les paroles ne veulent absolument rien dire).
Ils critiquent souvent des trucs dont ils ne sont pas le public ciblé en réalité.
Et ça pour tout ! Musique, littérature, séries, films, jeux videos, etc...
J'en ai ma claque de voir des Jean Kevin 35 ans critiquer des teen-séries. Mais gars ! Tu n'es pas le public cible, évidement que ça va pas te plaire.
C'est comme dire "J'ai 15 ans et je trouve le bal guinguette du village nul". Bah tu n'es pas le public ciblé pour ça, évidement qu'il y a énormément de chance que ça te plaise pas.
(Puis sérieux, en parlant d'Aya, je rajouterais qu'il doit bien y en avoir des chansons en français dont les paroles ne veulent absolument rien dire).
Ils critiquent souvent des trucs dont ils ne sont pas le public ciblé en réalité.
Et ça pour tout ! Musique, littérature, séries, films, jeux videos, etc...
J'en ai ma claque de voir des Jean Kevin 35 ans critiquer des teen-séries. Mais gars ! Tu n'es pas le public cible, évidement que ça va pas te plaire.
C'est comme dire "J'ai 15 ans et je trouve le bal guinguette du village nul". Bah tu n'es pas le public ciblé pour ça, évidement qu'il y a énormément de chance que ça te plaise pas.
J'en ai un peu marre qu'on critique mes goûts à tout va. On dirait qu'il faut qu'on écoute/lise/regarde tous la même chose, sinon on est suspects. C'est pour ça que, pendant longtemps, je n'ai porté que des jeans, je n'osais pas mettre ce que j'aimais vraiment. Pendant longtemps, je ne me confiais pas sur mes goûts, car mes expériences m'ont montrées qu'il valait mieux se taire.
Depuis toujours, j'aime le style bohème-hippie années 70. Ne me demander pas pourquoi, c'est ainsi. Déjà au collège, je m'habillais comme ça, ce qui m'a valu un harcèlement scolaire, de la part de mes camarades de classe et aussi de mes gentils petits amis collégiens, qui trouvaient que mes vêtements justifiaient des gifles à la volée dans les couloirs, des crachats sur mon cartable, ou plus simplement des insultes. Je suis alors rentrée dans les rangs quand au lycée, des filles de ma classe de seconde m'ont dit "c'est pas possible, faut te relooker, tu peux pas rester comme ça !". Moi je ne voyais pas le problème. Elles m'ont conseillée d'aller dans des boutiques où elles allaient, et où rien ne me plaisait. Mais j'avais 16 ans, un harcèlement scolaire derrière moi, et pour rien au monde je ne voulais revivre ça. Elles m'ont dit de me maquiller, de lisser mes boucles... J'étais comme elles, oui. J'étais dans les rangs, oui. Mais j'étais mal.
Quand à la fac, j'ai voulu me rhabiller comme je m'habillais avant, revenir vers mon style, ça n'a pas loupé : "Han tu t'habilles en vieille !", "t'es ringarde, tu le sais ?", "c'est moche ces vêtements"... J'en ai conclu que j'étais bonne pour oublier définitivement mes envies de vêtements bohème... Depuis 3 ans, j'ai eu un sursaut, et j'ai décidé de m'habiller comme je voulais. Je remets ces vêtements, je me fous du regard des gens et voilà... C'est la mode cette année. Je vois des vêtements bohème, des sacs, des chaussures, partout. Alors je me dis, celles qui trouvaient ça vieux, ringard, moche, oseront-elles succomber sans honte à cette mode ?
Autre chose, mes goûts en matière de musique, de cinéma et de séries télé. Depuis quelques années, j'ai complètement lâché les américains dans ces domaines. Je préfère regarder des films français, des séries françaises/italiennes/nordiques/canadiennes/anglaises que je trouve beaucoup mieux faites. Ce qui me dérange, et ça ne regarde que moi, c'est que les américains en font trop, et que le héros est toujours irréprochable, qu'il sauve le monde avec un seul doigt, bref, la grandeur de l'Amérique m'a complètement dépassée. J'écoute de la musique francophone (France/Québec), des artistes italiens...
Et grâce à tout ça, j'ai passé de très bons moments en famille ou avec des amis. "Quoi ? Non mais attends, tu vas venir chez moi, je vais te montrer ce que tu dois regarder, parce que là c'est pas possible d'avoir des goûts de chiottes comme ça". "Attends, cette série a au moins 40 ans, regarde un truc actuel ! Quelque chose de nouveau !!". "Non mais, une série française fantastique, mais c'est forcément de la merde ! Arrête de regarder ça !". "Des chanteurs/euses québecois ? Attends, il n'y a pas QUE Céline Dion ? Non mais le Québec toutes façons avec leur accent de merde, on comprend rien".
Le pire c'est quand je dis que j'adore le théâtre. Alors là, je vois tellement le regard des gens sombrer dans les abysses, que je me marre. "Le théâtre ?.. Mais... Pourquoi faire ?.."
Autant de charmantes réflexions qui m'ont dissuadée d'ouvrir ma bouche, de m'épancher sur mes goûts. Alors quand on me demande ce que je regarde, ce que j'écoute en ce moment, j'hésite toujours à répondre parce que ça me met en sueur.
Depuis toujours, j'aime le style bohème-hippie années 70. Ne me demander pas pourquoi, c'est ainsi. Déjà au collège, je m'habillais comme ça, ce qui m'a valu un harcèlement scolaire, de la part de mes camarades de classe et aussi de mes gentils petits amis collégiens, qui trouvaient que mes vêtements justifiaient des gifles à la volée dans les couloirs, des crachats sur mon cartable, ou plus simplement des insultes. Je suis alors rentrée dans les rangs quand au lycée, des filles de ma classe de seconde m'ont dit "c'est pas possible, faut te relooker, tu peux pas rester comme ça !". Moi je ne voyais pas le problème. Elles m'ont conseillée d'aller dans des boutiques où elles allaient, et où rien ne me plaisait. Mais j'avais 16 ans, un harcèlement scolaire derrière moi, et pour rien au monde je ne voulais revivre ça. Elles m'ont dit de me maquiller, de lisser mes boucles... J'étais comme elles, oui. J'étais dans les rangs, oui. Mais j'étais mal.
Quand à la fac, j'ai voulu me rhabiller comme je m'habillais avant, revenir vers mon style, ça n'a pas loupé : "Han tu t'habilles en vieille !", "t'es ringarde, tu le sais ?", "c'est moche ces vêtements"... J'en ai conclu que j'étais bonne pour oublier définitivement mes envies de vêtements bohème... Depuis 3 ans, j'ai eu un sursaut, et j'ai décidé de m'habiller comme je voulais. Je remets ces vêtements, je me fous du regard des gens et voilà... C'est la mode cette année. Je vois des vêtements bohème, des sacs, des chaussures, partout. Alors je me dis, celles qui trouvaient ça vieux, ringard, moche, oseront-elles succomber sans honte à cette mode ?
Autre chose, mes goûts en matière de musique, de cinéma et de séries télé. Depuis quelques années, j'ai complètement lâché les américains dans ces domaines. Je préfère regarder des films français, des séries françaises/italiennes/nordiques/canadiennes/anglaises que je trouve beaucoup mieux faites. Ce qui me dérange, et ça ne regarde que moi, c'est que les américains en font trop, et que le héros est toujours irréprochable, qu'il sauve le monde avec un seul doigt, bref, la grandeur de l'Amérique m'a complètement dépassée. J'écoute de la musique francophone (France/Québec), des artistes italiens...
Et grâce à tout ça, j'ai passé de très bons moments en famille ou avec des amis. "Quoi ? Non mais attends, tu vas venir chez moi, je vais te montrer ce que tu dois regarder, parce que là c'est pas possible d'avoir des goûts de chiottes comme ça". "Attends, cette série a au moins 40 ans, regarde un truc actuel ! Quelque chose de nouveau !!". "Non mais, une série française fantastique, mais c'est forcément de la merde ! Arrête de regarder ça !". "Des chanteurs/euses québecois ? Attends, il n'y a pas QUE Céline Dion ? Non mais le Québec toutes façons avec leur accent de merde, on comprend rien".
Le pire c'est quand je dis que j'adore le théâtre. Alors là, je vois tellement le regard des gens sombrer dans les abysses, que je me marre. "Le théâtre ?.. Mais... Pourquoi faire ?.."
Autant de charmantes réflexions qui m'ont dissuadée d'ouvrir ma bouche, de m'épancher sur mes goûts. Alors quand on me demande ce que je regarde, ce que j'écoute en ce moment, j'hésite toujours à répondre parce que ça me met en sueur.
@Kyoto
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@Kyoto
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Comme quoi je ne suis pas la seule à avoir vécu ça, c'est dingue comme dès qu'on ne rentre pas dans le moule, les gens sont rapidement en PLS. C'est vrai qu'entre le collège, le lycée, et même la fac en ce qui me concerne, j'ai été gâtée par des spécimens... Je crois que si je devais vous raconter tout ce que j'ai vécu à la fac, vous auriez la trouille, tellement la mentalité était si peu différente d'un collège. Oui... Je ne sais pas si c'était ma promo en particulier, mais alors, j'ai vécu les grandes heures de l'Histoire de la stupidité.
@Madhiko Techniquement, mes vrais amis ne m'ont jamais fait de réflexions sur mon style ou mes goûts, ils sont plutôt supris parfois quand on parle d'un nouveau truc, mais agréablement surpris, curieux, parce que justement on part du principe que les goûts de chacun font la diversité.
Non, j'ai reçu surtout des remarques de personnes de ma famille, ou de connaissances de lycée/fac que je n'ai même plus en amis Facebook. "Tu sais, ta robe est très jolie, mais c'est pas de ton âge, c'est les femmes de 50 ans qui portent ça". Idem pour les critiques sur les séries télés, ce sont des gens à qui je ne parle que rarement pour ne pas dire jamais... Mais ma binôme de promo s'en prenait aussi, puisqu'on avait un peu les mêmes goûts vestimentaires même si elle était plus portée sur l'Amérique latine. On s'est même pris des remarques parce qu'on faisait notre bouffe nous-mêmes au lieu d'acheter un truc tout fait dans un supermarché. "Tu fais ta soupe toi-même ? Nan mais, chez Liebig ils en ont plein, je comprends pas que tu fasses ça toi-même, ça me ferait tellement chier...". Pareil quand j'ai arrêté la viande rouge et que j'ai eu l'audace de dire que ça avait amélioré ma santé. "Ha tu vas devenir une tortue à manger que de la salade !" du coup voilà, j'avais gagné mon surnom du midi "la tortue" parce que tout le monde se permettait de regarder dans mon assiette... Quoiqu'on dise, quoiqu'on fasse, si c'est pas comme les autres, on se prend des réflexions. C'est lassant.
Avec mes vêtements bohème et le fait que je ne mange plus de viande rouge, je suis rentrée dans la catégorie des "Bobos". Qui est une insulte apparemment.
Et pour faire un dernier point sur les goûts musicaux, je me suis pris plusieurs la même réflexion complètement gratuite, parce que j'écoute majoritairement du rock, mais pas uniquement. Et quand je dis que j'écoute aussi tel genre, tel groupe... "Non mais arrête, si t'écoutes du rock, tu peux pas écouter ça.". Et pourquoi pas ? Il y a une loi, un décret, quelque chose qui m'en empêche ?..
@Madhiko Techniquement, mes vrais amis ne m'ont jamais fait de réflexions sur mon style ou mes goûts, ils sont plutôt supris parfois quand on parle d'un nouveau truc, mais agréablement surpris, curieux, parce que justement on part du principe que les goûts de chacun font la diversité.
Non, j'ai reçu surtout des remarques de personnes de ma famille, ou de connaissances de lycée/fac que je n'ai même plus en amis Facebook. "Tu sais, ta robe est très jolie, mais c'est pas de ton âge, c'est les femmes de 50 ans qui portent ça". Idem pour les critiques sur les séries télés, ce sont des gens à qui je ne parle que rarement pour ne pas dire jamais... Mais ma binôme de promo s'en prenait aussi, puisqu'on avait un peu les mêmes goûts vestimentaires même si elle était plus portée sur l'Amérique latine. On s'est même pris des remarques parce qu'on faisait notre bouffe nous-mêmes au lieu d'acheter un truc tout fait dans un supermarché. "Tu fais ta soupe toi-même ? Nan mais, chez Liebig ils en ont plein, je comprends pas que tu fasses ça toi-même, ça me ferait tellement chier...". Pareil quand j'ai arrêté la viande rouge et que j'ai eu l'audace de dire que ça avait amélioré ma santé. "Ha tu vas devenir une tortue à manger que de la salade !" du coup voilà, j'avais gagné mon surnom du midi "la tortue" parce que tout le monde se permettait de regarder dans mon assiette... Quoiqu'on dise, quoiqu'on fasse, si c'est pas comme les autres, on se prend des réflexions. C'est lassant.
Avec mes vêtements bohème et le fait que je ne mange plus de viande rouge, je suis rentrée dans la catégorie des "Bobos". Qui est une insulte apparemment.
Et pour faire un dernier point sur les goûts musicaux, je me suis pris plusieurs la même réflexion complètement gratuite, parce que j'écoute majoritairement du rock, mais pas uniquement. Et quand je dis que j'écoute aussi tel genre, tel groupe... "Non mais arrête, si t'écoutes du rock, tu peux pas écouter ça.". Et pourquoi pas ? Il y a une loi, un décret, quelque chose qui m'en empêche ?..
On m'a fait une fois la remarque que "je m'habillais mal" de la part d'un type que je n'avais vu qu'une seule fois, en jean t shirt.
J'ai jamais compris
J'ai jamais compris
@PrincessMey Je pense que t'as le droit de rétorquer, alors oui pas comme une gamine genre "C'est pas moi c'est lui", mais un truc du genre "Ce n'est pas moi qui m'occupe de ça/ qui m'en suis occupée/ c'est pas dans le cadre de mes fonctions, donc adressez vous aux bonnes personnes".
Parce que tu risque de péter un plomb et là dire un truc de trop. :/
Parce que tu risque de péter un plomb et là dire un truc de trop. :/
@PrincessMey
Je vois qu'on reçoit les mêmes mails.
(J'ai un chargé d'affaires dans la boîte où je taffe qui m'en fait des souvent comme ça)
Au bout d'un moment je réponds un truc du style:
"Sauf erreur de ma part, ce n'est pas la responsabilité de [nom de mon département], "
ou
"Je prends note de ta remarque, je vais voir avec [nom du collègue qui a travaillé sur ce sujet], par ailleurs je te prie de le mettre en destinataire principal pour tous les futurs mails à ce sujet"
ou
"je serais heureuse de pouvoir t'aider sur ce point, mais mon champ de compétence se limite à [tel domaine], je te redirige vers [tel collègue] qui pourra t'aider sur le sujet."
ou
je passe par le biais de mon responsable de service et je lui demande de répondre et de mettre les points sur les "i".
Quand le mail est particulièrement agressif avec la terre entière en copie, je mets "je ne comprends pas tes remarques" ou des "je suis étonnée des propos tenus dans ton mail, je ne pense pas que cela soit justifié"
Voilà comment je passe mon temps à répondre perso.
Je vois qu'on reçoit les mêmes mails.
(J'ai un chargé d'affaires dans la boîte où je taffe qui m'en fait des souvent comme ça)Au bout d'un moment je réponds un truc du style:
"Sauf erreur de ma part, ce n'est pas la responsabilité de [nom de mon département], "
ou
"Je prends note de ta remarque, je vais voir avec [nom du collègue qui a travaillé sur ce sujet], par ailleurs je te prie de le mettre en destinataire principal pour tous les futurs mails à ce sujet"
ou
"je serais heureuse de pouvoir t'aider sur ce point, mais mon champ de compétence se limite à [tel domaine], je te redirige vers [tel collègue] qui pourra t'aider sur le sujet."
ou
je passe par le biais de mon responsable de service et je lui demande de répondre et de mettre les points sur les "i".
Quand le mail est particulièrement agressif avec la terre entière en copie, je mets "je ne comprends pas tes remarques" ou des "je suis étonnée des propos tenus dans ton mail, je ne pense pas que cela soit justifié"
Voilà comment je passe mon temps à répondre perso.
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