« L'accessibilité des handicapés, un problème toujours pas résolu », à lire sur Le Monde

[Moonshade]

l'architecte dessine une terrasse mais les difficultés du projet font qu'il ne peut pas la rendre accessible PMR. Ah bah dans ce cas tant pis la seule solution qui s'offre c'est de ne la rendre accessible pour personne.

J'ai envie de dire "si mon mec n'y va pas, moi non plus
Mais blague à part, j'ai du mal à concevoir comment le seul choix qui s'offre est soit accessible PMR soit rien (je veux dire, dans ma conception, il suffit de prendre une terrasse normal et de la mettre à niveau) pourrais tu m'expliquer STP ?

 

[Aribeth]

J'ai envie de dire "si mon mec n'y va pas, moi non plus
Mais blague à part, j'ai du mal à concevoir comment le seul choix qui s'offre est soit accessible PMR soit rien (je veux dire, dans ma conception, il suffit de prendre une terrasse normal et de la mettre à niveau) pourrais tu m'expliquer STP ?

pas toujours possible, si elle n'est pas au sol, si elle est par exemple en toiture (d'une partie de bâtiment plus basse), eh bah il va falloir d'abord une certaine épaisseur structurelle de béton, puis l'étancher, puis y mettre dalles ou carrelage, et là si il y a plus de deux cm d'écart avec le niveau, elle n'est pas considérée comme accessible PMR.

Sur un autre projet, la terrasse était en pente et c'était la pente qui à certains endroits était trop forte.

Enfin voilà, ça arrive, et toutes les terrasses ne sont pas au RDC.

Et si le seul choix qui s'offre est tout ou rien, c'est parce que l'entre deux est devenu interdit.

 

[Moonshade]

@Aalia : d'accord, je comprends mieux, merci; mais je ne pensais pas que ce soit si compliqué que ça de prévoir à l'avance pour qu'il n'y aie justement pas ces 2 cm.

 

[mb93]

Je vis en Bulgarie. Je ne suis pas atteinte de handicap mais je galère dans la rue car à part deux ou trois rues piétonnes à Sofia, le lot quotidien ici c'est pavés branlants, cassés, trous, travaux entamés et jamais terminés et j'en passe. J'ai croisé en tout deux fauteuils en trois semaines dans la capitale. Et franchement quand je vois le mal que j'ai à marcher en étant valide ça me fait de la peine pour les gens handicapés rien que de penser au fait qu'ils ne peuvent même pas sortir de chez eux.