Le culte de la minceur VS mes complexes, une histoire de paradoxes

5 Janvier 2013
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Je comprends très très bien ce dont il est question dans l'article. J'ai vécu la même chose en peut-être même pire mais en suis heureusement revenue désormais ! Je ressentais aussi un énorme paradoxe entre mon engagement contre le culte de la minceur et ma haine de mon corps (et je suis loin d'être grosse...).

Cependant j'ai tiqué lors qu'il était question du manger sain. Pour moi le manger sain est justement quelque chose de très important, et qui peut aider à lutter contre ces pressions sociales débiles. Je m'explique : on ne peut nier qu'être trop gros ou trop mince est mauvais pour la santé (l'aspect esthétique, on s'en bat les couilles, il n'est question ici que de santé), que l'obésité et les maladies liées à une mauvaise alimentation (trop de graisses saturées, de protéines animales, de sucres raffinés, de sel, d'additifs douteux etc.) sont des problèmes préoccupants de nos jours dans nos sociétés occidentales. Seulement, le "trop gros" et "trop mince" varient selon les gens. Notre étalon le plus courant aujourd'hui est l'IMC, mais il n'est pas viable : il ne fait pas la différence entre la masse osseuse, la masse musculaire, la masse graisseuse et l'eau et ne prend pas en compte les critères génétiques (l'IMC appliqué à mon frère d'origine somalienne, c'est assez drôle...). Nos référents devraient plutôt être liés à l'alimentation et au mode de vie : le poids idéal serait celui que l'on a lorsque l'on mange sain et a une hygiène de vie saine (pas parfaits mais corrects). Significativement au-dessus ou au-dessous, il faut faire attention. Et si pour certaines personnes ce poids idéal c'est être très maigre ou obèse et bien c'est comme ça. Il me semble que le manger sain et l'obsession de la minceur ne vont pas du tout de pair : rentrer dans les critères de beauté dictés par la société implique pour beaucoup de gens de se priver. Et ne pas manger assez, c'est ne pas manger sainement, au même titre que trop manger. Les informations que l'on trouve à base de nutrition et de minceur indiquent rarement la voie d'une alimentation saine : on y parle de régimes trop peu caloriques, de régimes hyper-protéinés (ou comment se flinguer les reins...), de ne plus consommer que peu ou pas de glucides et de lipides etc. Somme toute, rien de sain.

Je regrette le rapport qu'on a de nos jours à la nourriture. Il y aurait d'un côté "bien manger", à savoir se gaver de merdes industrielles néfastes pour la santé, et de l'autre "manger sainement", qui reviendrait à ne se nourrir que de légumes bouillis et de compléments alimentaires en tirant un trait sur tout plaisir gustatif. C'est vraiment dommage. Manger sainement ce n'est pas se priver, c'est manger "ni trop ni trop peu" : avoir un apport calorique adapté à sa masse, son activité physique et son métabolisme (on ne puise pas tous autant de calories d'un aliment donné, les valeurs nutritionnelles sur les emballages ne sont qu'une moyenne, d'où le fait que certaines personnes grossissent ou maigrissent plus facilement que d'autres) et bien réparti entre les trois macronutriments que sont les lipides, les glucides et les protéines et avoir des apports suffisants en micronutriments (vitamines, sels minéraux etc.). Ce qui n'est absolument pas incompatible avec le plaisir gustatif ! Nous sommes simplement conditionnés à certains goûts et nous devrions réapprendre à cuisiner et à apprécier l'énorme diversité de saveurs que nous offrent les nombreux aliments à notre disposition et la richesse des alliances infinies qu'il nous permettent de réaliser (bon, et les gros fails culinaires lors de moments de YOLO aux fournaux, ça arrive aussi, je sais de quoi je parle).

Bref, j'aimerais qu'on apprenne à bien manger/manger sainement (ce sont des synonymes selon moi) et à apprécier d'allier bénéfices pour la santé et plaisir gustatif, qui vont de pair dans ma conception de la nourriture (j'adore manger et cuisiner ! ). Qu'on arrête de faire un lien entre se bousiller la santé en bouffant de la junk food de merde et se faire plaisir, ou être mince, beau et en bonne santé (notions qui ne se superposent pas nécessairement du tout) et bouffer des trucs dégueus et insipides. Que la nourriture soit liée à la santé et au plaisir, qui ne s'excluent pas, et ne soit plus parasitée d'un côté par les diktats de la minceur, et de l'autre par les intérêts de l'industrie agro-alimentaire.
 
17 Mars 2013
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Je me retrouve dans cet article mais dans le sens inverse, si on peut dire, parce que moi on m'a culpabilisé toute mon enfance et mon adolescence parce que j'étais trop maigre, et pas trop ronde. Et je ne me suis aperçue que récemment qu'en fait, jusqu'à 25 ans à peu près, je me suis cachée sous des vêtements informes parce que j'avais l'impression d'être immonde. C'est quand ma mère m'a fait savoir que "maintenant il n'y a plus que mes bras qui font peur" que j'ai tiqué là-dessus. Ah bon, je faisais peur? Ah bon, je dois cacher mes bras parce qu'ils font peur?

Du coup maintenant que j'ai un peu grossi, j'ai un peu de cellulite, de peau d'orange, et tout ce qui va avec... Pourtant c'est bizarre parce que toutes les femmes du monde ou presque se plaignent de cela, or moi j'ai presque envie d'en être fière parce que ça veut dire que je ne suis plus "maigre"... Quand je me présente j'ai presque envie de faire "Salut moi c'est Fenotte, 31 ans, 53 kilos" :cretin: Tellement ce poids représente une victoire à mes yeux...

Et comme tu dis Sophie, le truc des cuisses qui s'étalent quand on est assise ça ne veut strictement rien dire, puisque même quand j'étais ultra-maigre mes cuisses doublaient de volume en position assise, c'est sûrement plus une affaire de muscles que de graisse :happy:
 
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Réactions : shae661
10 Juin 2014
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Housse
@Eros Thanatos Je suis totalement d'accord, on peut manger bon et sain ! Le problème, chez moi en tout cas, c'est que quand j'essaie de me faire des légumes avec du riz par exemple, j'arrive jamais à ce que ce soit bon (même si j'essaie des épices, de la sauce soja etc). Je sais pas, je crois que j'ai la malédiction des légumes ! Et avant, quand je mangeais du poulet, j'arrivais jamais à le faire bon non plus. En fait, y a que les pâtes avec une sauce crémeuse, le risotto et les gâteaux que je réussis :/ Bon maintenant que je suis passée végé, le tofu et le quorn j'arrive bien à les cuisiner (contrairement au poulet, ça vire pas sec en 2 temps trois mouvement ^^).
Je crois qu'il faudrait des cours de cuisine pour avoir des idées pour cuisiner les légumes :P Par contre, les fruits laissent tomber, j'ai jamais aimé ça, même quand j'étais bébé j'en mangeais pas. 1) Ca me donne la DALLE (oui oui, j'ai beau mangé un demi kilo de fraises, ça me rassasie pas !!!!) 2) Je trouve ça trop sucré (ce qui est paradoxal car je trouve ça plus sucré qu'une pâtisserie) 3) La texture de certains fruits me donnent littéralement la nausée (ceux avec des petites graines, ceux avec des espèce de fils comme les agrumes et les manques...)
 
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Réactions : Rocksteady
27 Avril 2014
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Bordeaux
Pour ma part, afin de combattre ce culte, à l'adolescence je m'empifrais au maximum. J'avais 6 repas par jour je crois, mais je n'ai jamais eu de problème avec mon alimentation. Je tiquais quand on parlais de régime etc. Puis j'ai plusieurs copines pas forcément grosses/en surpoids/cequetuveux qui en ont fait "pour se sentir bien". Entre temps j'ai arrêté de manger comme un saguoin (j'ai compris que ça servait à rien, que je ne grossirais pas..... Quoique!) Depuis, je déteste mon ventre. Je le trouve énorme et il dépasse de partout. Pour autant je suis toujours anti-culte de la minceur, et avec ces copines qui faisaient des régimes et tout, j'ai compris qu'un régime, c'est comme un jeûne, c'est pas forcément pour maigrir!
 
20 Octobre 2013
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Woh. Tous vos commentaires me parlent énormément (j'en ai la larme à l’œil je dois dire).
Moi aussi je me sens coincée dans ce paradoxe. Enfant, j'avais un poids tout à fait dans la norme, bien que je n'aie jamais été super fine ayant une ossature assez large, mais j'étais bien quoi, je mangeais de tout, je bougeais, je me préoccupais pas vraiment de mon corps. Puis comme pas mal de filles au début de l'adolescence, sans pour autant me trouver énorme, petit à petit j'ai commencé à me comparer aux autres filles, à celles des magazines, j'ai vu ma sœur qui s'est mis à détester son corps et complexer, à faire du sport à outrance pour compenser ce qu'elle mangeait, à faire des grimaces en nous voyant manger des "cochonneries". Je me souviens qu'elle m'avait "mise en garde", en disant "ah mais moi aussi à ton âge je pouvais manger n'importe quoi sans grossir. Mais fait attention parce que ce ne sera pas toujours le cas, ne fais pas les mêmes bêtises que moi" Et vers mes 16 ans, quand j'ai commencé à m'épaissir, j'ai vraiment me préoccuper de mon poids. J'ai même signé un "contrat" avec ma sœur, pour qu'on se coache mutuellement. On avait chacune écrit notre "poids idéal" (10 kg de moins que ma taille :facepalm:), on s'était fixé un nombre de kilos par mois, du sport chaque jour, etc. Bref, une belle connerie. Ah bien sûr, j'ai perdu, je suis quasiment parvenue à mon objectif, mais pour moi ça a été la porte ouverte vers les TCA (hyperphagie). Et depuis j'ai évidemment tout repris même plus (je frôle le surpoids mais rien de dramatique) j'ai presque 22 ans et toujours une relation relativement pourrie avec la nourriture, je fais du sport parce que ça me fait du bien mais aussi en arrière fond pour me donner un sentiment de contrôle sur mon poids. Et je passe par des périodes YOLO accepte toi comme tu es, écoute tes sensations tout ça, et des périodes de rejet de moi même, tentative de perdre du poids. Au final je n'arrive pas à m'accepter, et ce constat m'attriste beaucoup. Parce que moi aussi je suis profondément contre tous ces diktats, je suis la première à m'insurger quand j'entends quelqu'un rigoler du physique d'une autre personne, je pense qu'une personne est loin de se limiter à un physique et surtout que la notion de beauté est une notion extrêmement subjective. (d'ailleurs je suis sorti avec un garçon très bien en chair, je le trouvais magnifique et j'étais folle de lui, pas spécialement pour son physique à première vue mais parce qu'il était génial et que le fait qu'il était gros n'était qu'une caractéristique parmi d'autres. Je ne l'aurais pas plus aimé si il était plus mince) Mais je ne sais pas..c'est comme si tout ça, tout ces beaux principes ne pouvaient pas s'appliquer à moi.. Et je m'en veux aussi pour ça, parce que ça me donne l'impression d'être superficielle, d'être obsédée par mon apparence, narcissique. Quand je passe devant une vitrine/un miroir/truc réfléchissant, j'ai toujours le réflexe de regarder à quoi je ressemble, voir si je suis "potable", si je suis pas trop grosse, si j'ai pas une sale tête...et j'aimerais tellement me détacher de tout ça, pouvoir juste vivre sans me demander à chaque instant quelle image je renvoie aux autres..
J'ai quand même l'espoir qu'un jour je parviendrais à m'accepter, je l'espère de tout mon cœur, et je fais un gros câlin à toutes les filles qui sont dans le même cas, vos témoignages m'ont beaucoup touché :hugs:
 
29 Août 2014
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@essayeencore Je ne comprends pas trop ce que tu dis au début pour justifier que tu n'es pas d'accord avec l'article... Grosso modo c'est "Je reconnais qu'on vous matraque partout avec des images de mannequins qui font un 34-36 pour 1m75, mais si ça vous impacte c'est seulement dans votre tête, débrouillez-vous si ça vous envoie des images négatives de vous-mêmes" ? J'avoue avoir du mal à comprendre en fait.

Je le pensais pas comme ça, mais oui, c'est un peu ça.
A la nuance près qu'on se debrouille dès lors qu'on est ADULTE pour avoir un peu de recul et penser par nous même au lieu de suivre le troupeau. Pour ces petites qui en souffrent, c'est la meilleure chose à faire. En se fixant un statut de victime on ne peut rien faire, on ne peut pas avancer.

C'est la seule chose, le "culte de la minceur", c'est pas la seule chose qui nous ment et qui nous manipule. Maintenant avec internet il y a moyen de s'ouvrir un peu, de comprendre que tout ce qu'on nous dit et qu'on nous balance est bien loin d'être pour notre bien. Remettre en question les idées qu'on nous balance directement ou indirectement, que ça soit politiquement, au niveau de la santé ou par exemple le maquillage, c'est un bon exemple il me semble.
On se maquille parce que "c'est comme ça", qui s'interroge sur l'idée derrière? Les hommes peuvent sortir sans maquillage, pas les femmes. Les femmes peuvent pas sortir avec leur vrai visage. Trop moches, pas assez belles, pas assez erotiques, a quel idée on réponds pas assez?

C'est à nous de sortir des diktats, se battre contre eux peut être mais certainement pas s'en lamenter
 
  • Big up !
Réactions : shae661
2 Juin 2013
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Bretagne
Vous connaissez Dr Zermati? Je l'ai découvert récemment. C'est un nutritionniste et psychothérapeute. Il pense que les régimes, le culte de la minceur et les remarques incessantes font que nous oublions nos sensations alimentaires normales (qui sont tout à fait capable de prendre en charge ce dont notre corps a besoin, sans stress et sans prise de tête) pour nous concentrer sur un contrôle mental. Le contrôle mental provoque des frustrations qui nous fait "craquer" quand d'autres émotions viennent s'y ajouter ("envies de manger émotionnelles"), ensuite nous culpabilisons, nous nous le reprochons... Bref, je ne vais pas vous raconter son livre. Je ne suis pas fan du titre, mais sa réflexion, elle, permet de trouver des pistes pour sortir du binaire infernal "je m'en fiche" / "je compte chaque calorie", retrouver des sensations alimentaires, le plaisir de manger, et peut-être à terme de vivre sans se prendre la tête (ce qui est très fatiguant émotionnellement) : Maigrir sans régime, Jean-Philippe Zermati. (Il en a écrit d'autres mais je ne les ai pas encore lus.)
(Attention cependant quand vous vous informez sur lui, beaucoup de journaux "féminins" ont une façon d'en parler pas très juste - le mieux c'est de s'informer à la source.)
 
15 Juillet 2013
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Quand je lis vos messages et que je vois tant de souffrance - souffrance que j'ai moi-même ressentie et que je continue à ressentir d'un certain côté -, je me dis qu'on nous a consciemment détruites. Et tant que féministe, je ne peux pas m'empêcher de penser de ceci est un formidable moyen de nous garder sous contrôle : pendant que nous sommes obsédées par notre poids - une obsession qui se répercute dans chaque acte de notre vie, puisqu'on mange plusieurs fois par jour, on n'est pas occupées à devenir brillantes, formidables, à faire des découvertes, à créer des trucs géniaux, à imposer notre place dans la société.

Je ne vais pas raconter ma propre histoire en détails, ce serait trop long. Disons que le seul truc bien que j'ai appris des horribles périodes TCA, c'est ça : rien ne sert de lutter contre votre nature corporelle. Si vous êtes faite pour être grosse, vous serez grosse, point barre. Ou alors il faudra que vous déployiez une énergie phénoménale pour ne pas l'être, qui vous empêchera de faire beaucoup d'autres choses à côté. Et en plus, ça ne servira à rien, car vous finirez par grossir à un moment ou à un autre (déménagement, grossesse, deuil, vieillesse). On ne peut pas changer sa nature corporelle, c'est tout. Vous qui vous retournez la tête dans tous les sens en vous disant "oh oui mais si je mange ça, il faudra que je fasse ça...", franchement, ça ne sert à rien : de toute façon vous allez être grosses si vous êtes faits pour l'être. J'ai toujours récupéré le double du poids que je perdais. Vous avez le choix entre laisser béton le combat maintenant, ou le laisser béton pus tard après des années de lutte inutile. Vous serez des grosses femmes d'âge moyen, des grosses femmes d'âge mûre, des grosses vieilles. Beaucoup de corps, en particulier de corps féminins, sont juste faits pour prendre du gras : c'est un mécanisme de survie millénaire que le corps a développé. Les gens vous humilieront à cause de votre poids, mais ça, on peut essayer d'en souffrir beaucoup ou d'en souffrir juste un petit peu.

Le truc aussi qui m'a aidée à oublier cet idéal de minceur, c'est quand j'ai décidé d'arrêter d'essayer d'être une personne aimable. Car le poids qui pèse sur les grosses, ou sur les gens menacés de l'être, c'est aussi l'injonction à paraître aimable. Quand on est gros, on est affublé d'une présomption de non-amabilité ; ce que les gros.ses combattent en essayant d'être le plus sympa possible. Et la société les enferme dans ce rôle du "gros sympa" qui est complètement aliénant. En guérissant de mes TCA, j'ai réalisé que j'avais toujours voulu être mince, pas pour être mince, mais pour aimée (de ma famille, des gens en général, des gens qui cherchent une compagne). J'ai essayé d'assumer mon statut de femme grosse et pas sympa, et bizarrement, depuis que je me suis dit ça, je souffre beaucoup moins du fait qu'on me trouve grosse. Je vais pas passer mon temps à essayer de plaire aux abrutis : j'ai autre chose à faire de ma vie.

Je vous aime toutes et je vous souhaite toutes le meilleur dans cette lutte acharnée pour avoir le droit d'exister comme on est. :calin:
 
Dernière édition :
4 Octobre 2013
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@Mster Zermati forever :rockon:je plussoie je suis sa méthode depuis 4 ans désormais et je n'ai jamais été autant en paix avec moi même

En passant j'avais fait ce montage il y a quelques temps. Si ma mémoire est bonne, dans les années 80-90, le poids des top models était inférieur de 12% à la moyenne des femmes, depuis les années 2000 c'est passé à -23%. La minceur a pris de toutes autres dimensions. Les mannequins ont toujours eu des corps sveltes mais avant on tolérait voire vénérait des courbes féminins (poitrine, hanches). Depuis Twiggy et Kate Moss, on a vu apparaitre des mannequins plus fins et plus juvéniles. Ca n'aurait pas du être un problème de voir apparaitre de nouveaux types de beauté si ça avait été dans l'autre sens aussi avec des mannequins plus en forme. Mais non, on a viré les anciennes normes et on les a exclusivement remplacé par la minceur extrême, rien d'autre. Pas étonnant qu'on sente de plus en plus la pression quand les modèles sont de plus en plus minces. Les "mais non les mannequins ont toujours été maigres ça a toujours été comme ça" c'est de la connerie, le poids n'a cessé de chuter avec les années, poussant tout le monde à maintenir un corps adolescent (sauf pour celles qui ont une constitution fine naturelle). Bref je suis énervée par l'hypocrisie :bomb:
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Dernière édition :
29 Mai 2013
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Paris
@essayeencore C'est justement là tout le sujet de cet article : MALGRE le fait qu'on soit adulte, et qu'on ait réussi à prendre du recul sur le culte de la minceur (on est toutes contre ces diktats, on lutte contre eux, on ne veut pas s'y soumettre), on constate que c'est très difficile de s'en défaire et d'accepter pleinement son corps.
On n'est pas ici pour seulement se "lamenter", on ne cherche pas à se positionner en victime, mais pour réfléchir à ce paradoxe déroutant qu'on est très nombreuses à vivre au quotidien : critiquer les diktats de la minceur, sans arriver à s'en défaire. Chaque histoire est unique, on est toutes différentes, et si la volonté seule t'a peut-être suffi pour te défaire de cette emprise, ce n'est pas le cas de toutes les filles qui témoignent ici. Malgré toute la bonne volonté du monde et le recul nécessaire sur notre société, le bourrage de crâne a été bien trop violent (je rejoins là-dessus @Astoria.G ), et les mauvais réflexes, les pensées négatives, les émotions douloureuses, reviennent sans qu'on arrive toujours à lutter, parce que tout ça est ancré dans notre inconscient.
 
25 Avril 2014
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Aix en Provence
Wahouuu. C'est à la fois incroyable et très triste de m'en rendre compte que ce que tu dis, c'est exactement moi. Genre c'est incroyable à quel point je me suis reconnue dans tout ce que tu as dit, et ça fait un peu un pincement au coeur en même temps, parce que j'étais la même petite fille avec un bon bidou et des grosses joues! Et c'est affreux de se rendre compte que je n'ai jamais aimé mon corps, genre jamais, depuis toute petite je suis complexée et c'est franchement nul, surtout quand je revoie certaines photos de mes tendres années collège et que je me dis: Bah non en fait à l'époque t'étais pas du tout grosse et t'aurais grave du profiter.
Puis ça fait bizarre aussi de savoir que tu complexes autant, sachant que tu es TELLEMENT ABSOLUMENT MAGNIFIQUE CEST INCROYABLE. Comme quoi! Je te fais plein de poutous poutous @Sophie Riche !!!!! <3
 

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