@VanDerwaals Bah, encore une fois: être végane, c'est vouloir minimiser autant que possible la mort et la souffrance d'animaux, donc se passer de la causer (via ses actes ou les conséquences de ses actes) autant que possible.
Cela est basée non pas sur l'idée qu'il faut élever les animaux au même rang que les humains (voilà un argument qui sonne délibérément flou et qui est bien pratique pour faire dire aux véganes ce que tu as envie qu'iels disent) mais sur le fait que, comme les animaux souffrent et n'ont pas envie de mourir, autant ne pas les faire souffrir et mourir si on peut l'éviter. C'est-à-dire que la souffrance étant que quelque chose de pas souhaitable, l'éviter autant que possible ou la minimiser sinon, c'est l'idéal.
Le véganisme dit ceci de spécifique: la souffrance animale est aussi une souffrance, et elle n'est pas à ignorer parce qu'elle est la souffrance d'animaux. Tel est l'idéal des véganes : prendre en compte que les animaux souffrent et minimiser autant que possible, voire éviter cette souffrance si on peut.
On peut éviter de manger de la viande. Cela évite de faire souffrir et de tuer des animaux pour ensuite manger leurs corps. Voilà tout.
Après, oui, on peut se demander ce que ça fait de faire courir des trains très vite à travers la planète, ou des véhicules, ou en bref, ce n'est pas un mal que de se poser la question de l'impact de notre existence et de la transformation qu'on impose à l'environnement, qu'est-ce que ça veut dire pour les autres êtres vivants qui vivent sur cette planète (et qui peuvent souffrir). Historiquement, on n'y accordait pas attention. Le véganisme est un début.
Du coup, oui, moi végane qui prend le train, par cet acte je tue des insectes qui s'écrasent sur le train. Mais, honnêtement, être végane ça reste un mieux: j'aurais pu être un carniste, qui prend le train-qui-tue-les-insectes ET qui mange de la viande
Pareillement, je vis en France, et pas en Nouvelle-Zélande. Et il est possible de faire pousser des légumes en Nouvelle-Zélande. Et on ne me fera pas croire que les néozélandais-es carnistes mangent en réfléchissant à quel est le moyen pour eux d'avoir un impact le plus minimisé possible sur l'environnement et la vie animale dans leur région du monde et sur la Terre.
En fait:
Tout ton argument, c'est "puisqu'on peut pas être parfait, autant ne rien faire du tout" drapé dans de jolis mots. Et "puisqu'on est pas parfait, on est hypocrites à essayer, autant ne rien faire du tout". C'est absurde : faire quelque chose, c'est mieux que ne rien faire, et ce n'est pas hypocrite de dire que dans un objectif de réduction de la souffrance des animaux, ne pas manger de viande c'est utile, même si en soi ça fait rien pour les insectes écrasés sur le TGV.
Ou bref, comme le dit si bien le titre, ce sujet c'est dix pages de "vous autres qui agissez, vous avez toujours tort"
Je te trouve aussi terriblement condescendante à nous "accorder 5 minutes de ton temps pour tout démonter" - honnêtement, si tu penses que ton temps est mieux rempli ailleurs, la prochaine fois que tu t'attaques au véganisme, je dirais que tu peux t'en passer. Tu sembles collectionner les sophismes et les erreurs de réflexion (démarrer par un homme de paille, c'est fantastique) et j'ai même pas réussi à lire jusqu'à la fin (je suis sûre que je rate des énormités). Tu es pénible à lire.
Je sais que je brasse un peu du vent (je ne te convaincrais sûrement pas avec ça) mais je me suis dit qu'il fallait quand même répondre sérieusement à ton message, et puisque ça me gênait pas trop de le faire bah je l'ai fait.