Ce qui m'inquiète le plus, outre la récupération politique, c'est la forme de fascisme qui ne dit pas son nom. "Si tu veux passer, tu mets ton gilet". Wait...
On avait déjà eu le tour avec des manifestants qui nous bloquaient parce qu'on ne voulait pas prendre leur tract.
Le souci actuel, c'est que la situation urge un peu point de vue écologie. Mon collègue vient de racheter une chaudière au fioul, qui va durer au moins 30/40 ans d'après lui. Bon. Perso, ça fait 30 ans qu'on serine que dans 50 ans il n y aura plus de pétrole, c'est un peu se tirer une balle dans le pied.
Dans les années 90, encore inconscient de tout cela, la mode était de fuir les villes pour vivre dans un trou de balle, avec 1500m² carré de terrain, 2 voitures par ménage, si possible un SUV, 4/4, monospace car, voilà, si jamais on part en vacances, il faut avoir une grosse bagnole. Sauf que bon la campagne, c'est mignon pour y passer ses vacances et week end, mais si pour faire quoi que ce soit tu dois prendre la bagnole... voilà voilà ... Et acheter un monospace SUV 4/4 pour faire des trajets domicile/travail tout seul au volant... Bof... sans compter l'usure de la bagnole, l'assurance bien plus chère, etc etc.
Ce que j'essaye de dire, c'est qu'on veut à tout prix faire perdurer des modèles anciens qui ne sont pas pérennes.
On a fait le choix avec mon homme de nous installer en ville. Près d'une gare. On a qu'une voiture, une petite citadine, qui roule au sans plomb. On part bosser en train, et si on prend la voiture, on covoiture avec les collègues Si on part en vacances, on loue la grosse voiture: on va pas payer une assurance la peau des fesses pour un gros truc qui va rester garé 23H/24, et qui roule pas tous les jours.
Le boulanger est à 3' à pied, idem la pharmacie, le boucher, l'épicerie bio et le carrefour city, auchan à pied est à 10', l'école, le collège, le lycée, même la fac sont à portée des patounes ou des bus.
Le souci actuel, c'est qu'on ne propose pas assez de solutions d'accompagnement pour la transition énergétique. Mais aussi que maintenant que ça urge, au pied du mur, que le gouvernement met en place des actions qui auraient dû l'être depuis longtemps déjà, ça passe mal. C'est bien joli d'endormir les masses à coups de promesses et d'illusions, mais un jour, il faut se réveiller, la fête est finie, l'écologie est une nécessité, pas pour la planète, pas pour le futur. Pour nous. Parce que là, on chie dans notre auge et on se roule dedans. On s'empoisonne et on ferme les yeux en croyant que cela va passer.