Bizarre, moi j'avais adoré Okilélé, même si je me rappelle pas bien de tout, j'avais conscience que c'était une histoire pas drôle, mais je crois que je retenais surtout qu'il arrivait à s'en sortir envers et contre tous ! Mais bon, de toute manière, Claude Ponti quoi
Et pour avoir travaillé en maison d'édition jeunesse, c'est clair que la question de sous-estimer/sur-estimer les lecteurs n'est pas toujours facile : la maison d'édition en question proposait des livres assez pointus, qui le semblaient parfois trop pour des enfants... mais qui avaient en même temps plusieurs niveaux de lecture, et surtout portaient des messages parfois un peu subtils, mais qui touchaient toujours fortement les lecteurs (de tous les âges!), parce que de toute façon les enfants sont très loin d'être bêtes et sentent plein de choses, faute de toutes les comprendre. Donc parfois, quand un livre est vraiment beau, ce n'est pas grave s'il n'est pas entièrement compris du premier coup, c'est aussi une belle expérience que d'apprendre à aimer un livre pour son ambiance, ses couleurs, la sonorité du texte, et puis de le relire encore et encore et d'y découvrir de nouvelles nuances plus tard.