Comment j'ai compris que j'étais intelligente... malgré le sexisme

26 Juillet 2015
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Ce type de témoignages me fait penser que j' ai de la chance. Maintenant, l' encadrement des parents y est pour beaucoup je pense et pas uniquement du point de vue du sexisme, je suis désolée pour cette madz qui n' a pas pu avoir confiance en elle assez tôt et son frère qui a lui aussi été délaissé.

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Alors je suis heureuse de voir que j' ai eu de la chance mais un peu attristée de penser que ce n' est pas la norme pour tout le monde... Mais cette prise de conscience devrait aider à ce que les générations futures n' aient pas le problème de cette mais
 
22 Mai 2012
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Montpellier
C'est fou comme cet article a résonné en moi ! Je l'ai d'ailleurs envoyé à mon frère dans la minute où je l'ai fini.
Exactement le même schéma, un frère décelé précoce qui n'a pas sauté une classe mais a faillit, des parents qui ne se sont pas tellement intéressés aux devoirs ou à l'école, et moi qui réussissais à l'école parce que j'étais une fille sérieuse, concentrée et autonome et que c'était la moindre des choses. J'ai 28 ans maintenant, un doctorat en poche, un gros syndrome de l'imposteur (que j'essaie de soigner) et j'expliquais à mon copain il y a 1 an comment mon frère est plus intelligent que moi et que s'il a été en échec scolaire c'était à cause d'un auto sabotage.
Bref merci pour ce témoignage qui remet bien les choses en perspective. Ce sont des témoignages comme ça qui nous font avancer et qui me permettent de travailler sur un manque de confiance qui me freine professionnellement.
 
3 Septembre 2015
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Je n'ai jamais réussi à me trouver intelligente, en dépit de mes très bon résultats universitaires, des compliments que j'ai pu recevoir et du soutien de mes parents qui passent leur temps à me féliciter, à valoriser mon parcours et à me rappeler à quel point j'ai du mérite (oui j'ai des parents supers). Je me suis toujours demandée si cette impression d'être bête, creuse et "jamais assez" (jamais assez intelligente, jamais assez courageuse, jamais assez intéressante, et jamais assez belle aussi mais ça c'est une autre affaire etc), c'était à cause du sexisme. D'un côté je me dis que oui, c'est surement à cause de ça, vu que de fait les hommes sont souvent moins enclins à ressentir un manque de confiance en eux, et ce n'est surement pas un hasard. D'un autre côté la plupart des femmes que je trouve vraiment intelligentes voire brillantes dans mon entourage semblent avoir pleine conscience de leur potentiel, contrairement à d'autres (dont moi :hello: ). Et puis justement je pense que si je n'arrive pas à me trouver intelligente c'est parce que je n'ai jamais réussi à obtenir quoi que ce soit sans effort. J'ai l'impression que le moindre truc nécessite que je fournisse 10x plus de temps, d'énergie et d'acharnement que les autres.

Mais bon, la confiance en soi ça se travaille, n'est-ce pas :stare: En tout cas, trop cool pour l'auteure qu'elle ait eu le recul et l'intelligence ( ;) ) nécessaires pour aller au delà de ce qu'on lui avait fait intérioriser.
 
Dernière édition :
M

Membre supprimé 293787

Guest
Je suis heureuse de voir que certaines parties de mon histoire résonnent avec les vôtres, et qu'elles aient pu vous permettre de mettre certaines choses au point avec vous-même et vos familles ! Et en même temps c'est vraiment dommage de voir que cette pression des notes (souvent pas égalitaire entre les enfants) est quelque chose d'aussi courant...

@Daily Mail : je comprends que ça t'ait pesé d'être dans cette fameuse case, et j'espère que tu as réussi à reprendre goût dans tes études, ou à trouver une voie et une façon de travailler qui te convienne. Après bien sûr je ne dis pas que le fait d'être une fille ait été LE seul critère, mais ça a joué, et visiblement ça a joué pour d'autres Madz, donc tant mieux si ce petit éclairage t'a permis de voir ton parcours d'un autre œil !

Et du coup, j'ai jamais eu de vraie méthode de travail, donc j'ai commencé à galérer au lycée et ce fut la catastrophe après.... Mais mes capacités de mémorisation et d'écoute m'ont sauvé la peau ! (du coup je sais pas si je suis dans le cas du frère ou de la sœur ?)
Si , tu es dans le cas de la sœur en question ;) Effectivement, comme toi c'est en arrivant au lycée que je me suis rendu compte qu'il allait falloir faire un peu plus pour rester dans le coup

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C'est exactement ça, c'est normal, y a aussi le fameux "c'est pour toi que tu travailles" je ne sais pas si tu y as eu droit (ce qui est vrai,mais avoir cette impression que tu n'en feras jamais assez à leurs yeux, alors que tes frères ou cousins sont félicités, c'est quand même dur, surtout à l'adolescence quand ta confiance en toi ne crève pas le plafond...). Mais bon, l'intérêt de ce témoignage c'est aussi d'aider les gens à réaliser qu'ils/elles ont des capacités réelles, donc je te souhaite de ne pas te laisser diminuer par tes parents ou qui que ce soit dans des études ou au travail, parce qu'il y a de fortes chances que tu sois effectivement compétente dans ce que tu fais :top:

@liseul : je me reconnais tellement dans tout ce que tu écris ! Sauf qu'en plus toi tu as eu le droit au "le littéraire c'est pour les filles, les sciences dures pour les garçons donc tu peux pas être bonne partout nanmého" :mur:
Mais j'imagine qu'il y a des domaines où tu excelles/ tu t'épanouis, donc il faut chasser ce p****** de syndrome de l'imposteur :boxing: C'est sûr que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais il y a de grandes chances qu'un jour tu te retrouves face à une situation que tu seras la seule à être capable de résoudre (dans ta vie perso, pro ou autre), et là tu te diras "quoi, c'est tout ? Mais c'est facile !" et tu verras que tu as bien plus de ressources que tu ne le croyais !

@Kmarlou : effectivement tu as eu de la chance, c'est génial que tes frères et toi ayez pu vous diriger vers les filières qui vous plaisaient sans trop de pression ! Et ça doit arriver dans beaucoup de cas, je ne voulais pas généraliser à l'extrême non plus. Mais je ne veux pas te faire culpabiliser non plus :langue:

@ManonLou : effectivement, beaucoup de points communs dans nos histoires... ça me fait vraiment de la peine de voir que nous sommes si nombreuses à déprécier nos capacités par manque de confiance en nous. Avec ton doctorat, je ne doute pas que tu es brillante et tout à fait légitime dans ton domaine, je te souhaite de t'en rendre compte :hugs:

En tout cas, trop cool pour l'auteure qu'elle ait eu le recul et l'intelligence ( ;) ) nécessaires pour aller au delà de ce qu'on lui avait fait intérioriser.
Ah ah merci ! Bon courage à toi pour prendre conscience de tes qualités, et un gros big up à tes super parents :supermad:
 
1 Septembre 2015
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Rennes
Je me suis reconnue dans pas de passages de l'article. Petite j'étais une excellente élève, j'avais clairement des capacités, mais mes parents n'ont jamais été attentifs à cela et n'ont jamais valorisé mes capacités. Mon père s'évertuait à répéter que j'étais une "bosseuse" alors que moi, ce que je voulais entendre, c'est que j'étais intelligente. On pense à tort qu'un enfant se rend bien compte de ses capacités à partir du moment où il a des bonnes notes et ou les profs lui font des compliments, mais c'est pas aussi simple que ça. J'avais un cruel manque d'estime pour moi-même (absolument destructeur pour la gamine que j'étais) et j'avais besoin de cette validation de la part de mes parents que j'ai jamais reçu. D'un côté, j'avais mes profs qui parlaient de mes capacités, et d'un autre côté, mon père qui passait son temps à dire que j'étais une bosseuse alors que tout ce que je faisais étant enfant, c'était le strict minimum, comprendre : relire mes cahiers la veille d'un contrôle et faire les exercices demandés pour ne pas me faire engueuler par la maîtresse. J'avais envie de lui crier "mais pourquoi tu ne dis pas tout simplement que je suis intelligente ?". Mes parents ne donnaient pas l'impression d'être fiers de moi. J'avais plutôt l'impression qu'ils trouvaient ça juste normal que j'ai des bonnes notes, justement parce que j'étais une petite fille très sage, assez introvertie (et c'est là que mon expérience fait écho à l'article).

Pendant tout mon collège, tout mon lycée, toute mes études supérieures, j'ai douté de mes capacités. Brevet mention TB ? Oh, non, c'est un coup de chance. Bac S mention Bien ? Tout ce que j'ai fait c'est bosser un minimum mes cours. Prépa littéraire ? Oui mais j'ai pas eu la meilleure et je me débrouille pas si bien que ça et surtout ce n'est que de la littérature, pas besoin d'être intelligente pour ça. Acceptée dans une L3 sélective ? Ils avaient besoin de combler les effectifs. Mon psy me conseille un livre destiné aux surdoués ? Elle se trompe, elle veut se moquer de moi. J'ai développé un gros syndrome de l'imposteur et une intolérance énorme à l'échec. Je n'ai jamais osé préparer le concours des IEP alors que j'avais les capacités, simplement parce qu'échouer pour moi n'était pas concevable. Puisque je suis une travailleuse, ça voudrait dire que je suis bête ou que je n'ai pas assez travaillé.
Il y a encore un an, je pleurais dans les bras de mon ex parce qu'il avait pointé chez moi les tendances que j'avais à m'auto-déprécier en permanence. Et ça m'a fait pleurer parce que je me rendais même pas compte que je passais autant de temps à me rabaisser, et surtout, ça m'a fait pleurer car personne dans mon entourage proche n'avait songé à me dire que ce que je faisais n'était ni normal ni sain. J'ai pleuré en lui disant que j'avais l'impression de ne pas être intelligente et que ça me pourrissait la vie, de toujours douter de mes capacités alors que mon parcours et ce que les personnes que je côtoyais disaient de moi me prouvaient tout le contraire. Il m'a dit que j'étais méga-intelligente (pour reprendre ses termes) et que j'avais tout pour réussir, et à ce jour ça reste le plus beau compliment que j'ai reçu. ça peut paraître con, mais ce sont des mots que j'ai attendu tout la vie de la part de mes proches. Il n'a pas réussi à me persuader, loin de là, mais il m'a quand même apporté beaucoup d'apaisement ce jour-là.
La maturité et le travail sur moi-même aidant, je suis plus forte aujourd'hui et mon estime de moi s'est développé. Le tout reste très fragile, mais j'accepte désormais mieux l'idée que je suis intelligente. Je réussis de plus en plus à me détacher et à faire détacher mes proches de cette satanée image de "bonne élève travailleuse" qui m'a pourri la vie et m'a fait douter de moi en permanence durant tout mon enfance et mon adolescence. Surtout, j'ai arrêté d'attendre une quelconque validation de la part de mes parents. Je sais qu'ils ne me la donneront jamais.
 
29 Avril 2012
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Amiens
Je me suis reconnue dans une partie de l'article. Les facilités. J'étais tous le temps la meilleure élève ou la meilleure des filles en primaire. Puis au collège tout allait bien et j'ai lâché prise au lycée car je n'en pouvais plus. Je ne travaillais pas des masses avant, je faisais juste les exercices et relisait les leçons le soir c'est tout. Je me souviendrais toujours au primaire que si j'avais une note en dessous de 8/10 j'étais punie. Alors que mon frère avait des notes moyennes et mes parents ne le punissaient jamais. Je cumulais danse, piano, solfège et école et c'était censé être normal. Mon frère faisait 4 fois moins et personne ne lui disait rien. Il pouvait avoir des notes moyennes et on lui disait "c'est pas mal", moi si j'avais des notes moyennes on me disait que j'étais feignante.
Je me suis rendue compte assez rapidement que mes facilités étaient dus au fait que j'avais une mémoire photographique. Mes notes ont plongés au lycée car j'en avait marre d'être maltraitée en tant que l'intello et de subir ce harcèlement scolaire constant. Là, à la fac, malgré mes facilités, je nage. J'ai retapé à cause d'une dépression et forte hypothyroïdie mais à coté j'ai une vie qui réussit. Je suis secrétaire jeune d'une fédération d'un parti politique, je suis chargée de communication jeune pour une campagne pour les législatives. J'ai réussis à avoir une bonne réputation dans le milieu politique local mais je pèche à la fac.
Je pense que si l'on m'avait dit "oui c'est bien, tu es douée, travaille comme ça" et non "euh tes bonnes notes c'est le minimum" que j'aurais mieux réussi. A force de ne pas être encouragée, j'ai lâché prise totalement. Alors que dans le milieu politique, si je fais du bon boulot, on me dit "t'as eu une super idée" ou "bravo pour ton dossier, bien complet". Et ça, ça me motive.
 
13 Mai 2012
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Intéressant comme témoignage !
Quand j'étais au lycée, il y avait trois personnes au peloton de tête :

- deux mecs sur lesquels tout le monde s'accordait pour dire qu'ils étaient des "génies". On n'attribuait rien à leur travail personnel, leur réussite était forcément uniquement dûe à leurs capacités exceptionnelles

- une meuf qui était "connue" pour travailler beaucoup, qui était vue comme "très sérieuse" "avec un bon rythme de travail" "et jolie en plus de ça". Bref une élève bien docile qui faisait ce qu'on lui demandait et donc réussissait en dépit du fait qu'elle n'était pas "vraiment" un génie (tout au plus quelqu'un avec de bonnes facultés de mémorisation)

Pour avoir été très amie avec les trois, je sais que tous fournissaient à peu près la même quantité de travail à la maison. Pourtant à l'époque je n'ai jamais remis en cause ce narratif...

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Dernière édition :
24 Août 2015
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Dijon
sarahrousset.tictail.com
J'ai eu les félicitations du jury pour mon mémoire de master et encore aujourd'hui j'ai l'impression que c'était du à un miracle et non pas à mon travail ou mes capacités (et comme j'ai vraiment bossée dur c'est, au mieux, du à cette dose de recherche et pas du tout à mon intelligence).
A cause de ça j'ai toujours mis la barre trop haute, pour m'auto-prouver mes capacités et quand j'ai reçu ma note pour mon projet de master sans mention ni rien j'ai pleurée, je me suis trouver nulle nulle nulle, alors qu'en fait c'était déjà bien...Je m'en veux encore aujourd'hui et le vis comme un cuisant échec.
En gros dans ma tête quand je touche l'excellence je suis contente un peux honteuse limite car je n'y crois pas trop, par contre quand j'ai un résultat "correct" c'est le cataclysme....
 
4 Décembre 2011
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Je constate beaucoup de similitudes dans les témoignages des madz qui ont réagi à l'article...
Pour ma part, toujours eu une scolarité "facile" avec de très bonnes notes et de très bons retours de mes professeurs. Mais encore aujourd'hui, pour être tout à fait honnête, j'ai du mal à travailler pour moi-même... J'ai repris mes études et je le fais pour moi, car j'ai un objectif, mais si je "travaille bien", c'est quand même pour faire plaisir mes professeurs et que mes parents soient fiers et contents de moi. Je recherche la fierté, la reconnaissance, la gratitude des autres pour mes résultats... donc âge mental sur la question : 7 ans :)
J'ai également un syndrome de l'imposteur assez développé. Je suis de nature plutôt flemmarde et curieuse. Enfant, en cours j'étais calme, sérieuse, hyper-concentrée (je le suis toujours d'ailleurs). Lorsque je sors d'un cours, pour un cours facile, j'ai assimilé 80 à 90%, pour un cours moyen, 60% et environ 40% pour un cours difficile. Je n'ai pas besoin de travailler beaucoup, j'ai une très bonne mémoire, une grande capacité d'analyse et de synthèse et donc je travaille effectivement relativement peu à la maison. J'aime apprendre et connaître de nouvelles choses et j'aime comprendre comment les choses fonctionnent. Donc ma curiosité me permet d'apprendre sans avoir l'air d'apprendre et sans avoir l'air de fournir de gros efforts. Néanmoins j'ai une exigence assez élevée par rapport à moi-même, je ne travaille quasiment jamais autant que ce que je voudrais, ma fainéantise se contentant parfois de rester sur ses acquis. Ce qui fait que lorsque je reçois certaines félicitations, j'ai du mal à les accepter, ou je minimise mes succès, que j'attribue à de la chance ("on a été interrogés sur le sujet que je connaissais le mieux", etc.) ou à des éléments extérieurs à moi.
J'ai l'impression de trop souvent me contenter du minimum et d'en avoir beaucoup plus sous la pédale (c'est ce sentiment qui me fait me dire à moi-même que "je suis intelligente") mais j'ai aussi énormément besoin d'être poussée et encouragée, en permanence, d'être sollicitée en fait, sinon je n'arrive pas à produire le meilleur de moi-même.
 

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