Je trouve ça violent la porno, et je reste bloquée sur l'idée que son origine reste patriarcale, que les "plaisirs" ne sont pas les mêmes, même s'il existe des porno féministes depuis quelques temps.
C'est une manière de faire un commerce du sexe et des individus pour moi, qui à la base est gratuit entre les individus, ça crée toujours des oppressions et pressions sociétales, et puis c'est une manière de vivre une sexualité par procuration: je ne suis pas fan.
Edit: Dans l'absolu je pense comme Laicarde mais dans les faits c'est impossible. Légiférer est-ce nécessaire et surtout est-ce que ce sera fait/appliqué (les sanctions, les améliorations de conditions de travail) sachant que les premiers consommateurs sont les gens de pouvoirs. Quel intérêt à se compliquer un accès facilité à de la consommation d'humain et au gain d'argent?
C'est un "super" outil de chantage pour eux, d'humiliation voire de déshumanisation.
Vous n'avez pas peur qu'à la généraliser la porno ça crée aussi une surenchère dans la violence des pratiques pour se démarquer. Il y aura des cursus/formations à la porno comme il y a eu un concours il y a quelques temps pour trouver la prochaine star du X?
Mitzy " Fumer du tabac c'est légal mais aujourd'hui on fait tout pour que les gens arrêtent de fumer car ça nuit à la santé."
Oui, exactement, donc pourquoi ne pas gagner du temps dès à présent? (question sérieuse)
Sinon, quelques liens:
http://filmvf.ws/hot-girls-wanted-vostfr-streaming.html
http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/11/pornocratie-ovidie_a_21652703/
http://www.canalplus.fr/infos-documentaires/pid8749-pornocratie.html
Donc choisissez votre camp, féministe réellement, ou arrangez-vous avec votre conscience et assumez votre sexisme.
Autre chose. La sexualité mécanique où tu consommes quelqu'un, juste pour une partie de ce qu'il est, que tu jettes ensuite comme un produit usagé, c'est l'application parfaite aux relations humaines de la logique marchande aliénante, et ça finit forcément en lassitude.
Quand on ne choisit ses partenaires qu'en les découpant en catégories (lui c'est pour le cul, lui pour l'affection, lui pour la passion, lui pour les services etc...), dès lors on est plus dans la relation amoureuse complète qui s'auto-alimente par son contenu hautement fertile mais dans la logique du consommer pulsionnel, donc il y a une fin programmée, il y a un échappement progressif du désir et à la fin il n'y a plus rien alors on passe à autre chose dans une quête insensée de combler un vide complet de l'être par des consommés partiels aliénants.
La valeur d'échange a produit en faisant s'échapper la vie des humains vers un marché (ici celui du désir), ce processus, il s'agirait d'arrêter de croire que c'est un haut fait (pour les hommes) ou une émancipation (pour les femmes) de baiser à droite et à gauche sans rien construire, c'est en réalité une preuve de vide car c'est un découpage donc une réduction de l'être, une réduction de la liberté au désir et du désir à la pulsion marchande.