Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Et si vous arrêtiez de boire de l'alcool pendant tout le mois de janvier ?
En fait, je trouve aussi que cette liste ressemble surtout à une liste destinée à des personnes qui ont déjà un problème assez sérieux avec l'alcool... Parce que pour que le consommateur constate effectivement ces effets avec un mois sans alcool, je pense que ça signifie que sa commation d'alcool impacte déjà beaucoup trop sa vie, et auquel cas ces effets sont des effets bien réels de quelqu'un qui flirte avec l'acoolisme et commence à s'éloigner de l'alcool...Le concept est intéressant, j’approuve l’initiative. Par contre la liste des « bénéfices » parait un peu trop grosse et magique pour être vraie. Genre « Fin des pensées négatives, du sentiment de culpabilité et de honte ». Ben oui, parce que ça ne vient que de l’alcool! Genre tu arrêtes un mois l’alcool et ta vie devient un champ de fleurs peuplé de licornes et tu voyages sur des nuages de barbe à papa passant au-dessus des ponts arc-en-ciel! Non mais vu les effets bénéfiques, elle passait tout son temps à boire apparemment! Là ça s’explique!
Sérieusement, ça fait penser au discours de sectes qui te font croire qu’avec leur super programme ta vie changera en un claquement de doigt (ou de téléachat sur leur dernière crème amincissante!).
En fait, je trouve aussi que cette liste ressemble surtout à une liste destinée à des personnes qui ont déjà un problème assez sérieux avec l'alcool... Parce que pour que le consommateur constate effectivement ces effets avec un mois sans alcool, je pense que ça signifie que sa commation d'alcool impacte déjà beaucoup trop sa vie, et auquel cas ces effets sont des effets bien réels de quelqu'un qui flirte avec l'acoolisme et commence à s'éloigner de l'alcool...
ne prends pas mal mon message
Je suis un peu dans le même cas que @Andy_ , je ne pense pas ma consommation problématique (il n'est pas faux que certaines personnes doivent penser ça alors qu'elle l'est) je bois du vin avec mes repas de temps en temps, ça me fait vraiment plaisir de boire du bon vin, et ce n'est pas tous les jours, donc je ne vois pas trop de raison de m'en priver@Andy_ C'est quand on dit qu'on n'a pas de problème avec l'alcool qu'on en a un. Surtout quand on commence à se justifier...
Blague à part, dire que l'on boit de l'alcool régulièrement suivi de "j'ai pas besoin d'arrêter un mois pour voir que j'ai pas de problème" ne me fait que me dire "et ben si t'as vraiment pas de problème avec et que ce n'est pas un besoin, arrête". Si t'as pas du tout envie d'arrêter pendant un laps de temps finalement très court, c'est qu'il y a un besoin. Ca vaut pour tout: les fumeurs occasionnels de "je ne fume qu'en soirée", à ceux qui bédavent qu'en festoch ect.
Si la substance n'est effectivement pas un problème, s'en passer ne devrait pas poser de souci. (Ex: je n'ai aucun souci avec la beuh, j'essaie d'en fumer tous les ans, tous les ans je n'y arrive pas. Tu me dis demain "la loi change: la pénalisation du cannabis en france c'est 20 ans de taule, on ne pourra plus jamais fumer sans risquer très gros" ma seule réaction sera "ok, tant mieux, en fait je m'en fous".)
Se justifier sur la fréquence: je ne bois que très peu, juste pour me détendre, jamais jusqu'à l'ivresse, c'est déjà problématique. Déjà parce qu'il suffit d'une période de stress intense pour boire/fumer plus et ensuite le cerveau se sera habitué à cette dose. Pour la diminuer ça sera compliqué. Et ensuite parce que finalement c'est une alcoolisation chronique.
Quand à la nature de l'alcool, on s'en fout. Un verre de vin= un verre de bière= un verre de whisky. Le volume varie mais la dose d'alcool reste la même... C'est pas parce que tu ne te tapes pas une bouteille de vodka par jour que tu n'es pas alcoolique. Par contre sur les boissons sans alcool, là c'est sur on ne peut rien dire.
Je finirais par: ne prends pas mal mon message, je ne te connais pas, j'ai juste rebondit sur ce que tu disais et ce que j'ai pu entendre dans mes discussions avec mes amis sur ce sujet. Si tu ne te reconnais pas du tout là-dedans car j'ai mal interprété tes propos, tant mieux!
En tout cas, je sais que j'ai un léger problème avec l'alcool, des fois je me fais des semaines sans, mais la pression sociale c'est dur...
est révélateur. Déjà ça veut dire dire que l'alcool n'était pas pour elle un accompagnement de repas pour cette personne (que tu boives un verre d'eau ou de vin, le repas aura à peu près la même durée et surtout, il y aura tout de même un temps de repas). Ce n'était pas non plus une boisson "sociale" (j'aime pas cette expression) : quand tu bois un verre d'alcool en terrasse avec des potes, plutôt qu'une boisson sans alcool, le moment social reste le même : tu passeras le même temps social en terrasse avec tes potes. Alors c'est très limité comme raisonnement, parce que je me base sur mon expérience, et que ce sont pour moi les principaux moments de consommation d'alcool (repas et temps social). Du coup pour voir un gain de temps, il faut imaginer que cette personne passait du temps à ne faire que boire.Tellement de temps libre supplémentaire !!
Parce que personnellement, je considère l'alcool en tant qu'aliment comme du saucisson (ou du chocolat, ou n'importe quel autre aliment doudou) : j'en prends si j'y pense, et le jour où j'en ai envie et qu'il n'y en a pas à la maison... tant pis, je bois autres chose, j'irais pas sortir à 22h chercher la seule épicerie ouverte à 20 bornes pour boire de l'alcool. Comme c'est quelque chose de non indispensable dans ma consommation quotidienne, j'ai tendance à considérer que quelqu'un qui prend autant de temps à penser à l'achat d'alcool a un problème.Fin de mon monologue intérieur concernant l’alcool que j’ai à ma disposition, est-ce que je dois en acheter, est-ce que j’ai des bouteilles à jeter, etc.
J'ai beaucoup de mal à comprendre cette phrase. La dose d'alcool varie avec le volume bu. Le seul cas où effectivement la dose d'alcool est la même quelque soit la boisson, c'est quand le volume de boisson est servi "dans les règle de l'art" avec un doseur, mais c'est rare que les gens fassent ça chez eux, et même dans un bar ou un restaurant, on trouve de plus en plus de boissons servies "au jugé", donc pour lesquelles la dose d'alcool n'est pas connue de manière fiable.Quand à la nature de l'alcool, on s'en fout. Un verre de vin= un verre de bière= un verre de whisky. Le volume varie mais la dose d'alcool reste la même...
J'apporterai quand même deux nuances à ce raisonnement.Blague à part, dire que l'on boit de l'alcool régulièrement suivi de "j'ai pas besoin d'arrêter un mois pour voir que j'ai pas de problème" ne me fait que me dire "et ben si t'as vraiment pas de problème avec et que ce n'est pas un besoin, arrête". Si t'as pas du tout envie d'arrêter pendant un laps de temps finalement très court, c'est qu'il y a un besoin. Ca vaut pour tout: les fumeurs occasionnels de "je ne fume qu'en soirée", à ceux qui bédavent qu'en festoch ect.