Je me reconnais un peu dans cet article. En fait, c'est à force de me faire persécuter par ma sœur et par mes camarades de classe que j'ai fini par acquérir l'idée que ma seule existence dérangeait autrui, j'ai donc été la bonne poire de service afin de «m'excuser d'exister».
Le résultat était assez mitigé. D'un côté, on louait certes ma gentillesse, mais de l'autre, on profitait de moi. Un autre effet secondaire était que je dénigrais souvent mes opinions.
Ce n'est que quand j'ai eu un premier embryon de diagnostic (certes inexact mais qui m'a quand même fait beaucoup de bien) de mon araignée au plafond que j'ai pu enfin être en paix avec cette partie de moi-même.
Au final, j'ai pu en retirer de bonnes choses: je rends toujours service à autrui (cette fois plus par envie que pour rechercher l'approbation) et je sais me remettre en question. À côté de ça, j'ai gagné en confiance en moi et je ne me laisse plus manquer de respect (il m'arrive même de tenir tête à mes parents en cas de désaccord).
P.S.:
@Clemence Bodoc tu es trop chou sur cette photo.