Comme dans
Majorité opprimée, l'histoire est bien vue en ce qu'elle remet les choses en perspective, c'est instructif à regarder pour les hommes de ce point de vue-là. De mon côté, je trouve toujours cela intéressant quand on voit les différence comme la Mère Lachaise, les messieurs voilés, les shorts considérés comme provocants, etc. Et "Nichons-nous", à mi chemin entre La barbe (même mode opératoire) et les Femen (même symbole). Comme dans
Martin sexe faible (je ne connaissais pas jusqu'alors).
Alors qu'on construirait une machine à changer de monde parallèle dans un film américain, je constate que dans les films français c'est souvent simple comme se cogner la tête (comme dans
Jean -Philippe, Fabrice Lucchini se retrouve de la même façon dans un monde où personne ne connait Johnny Halliday).
Bon, sinon ça doit tenir à mon asexualité, mais en revanche l'histoire romantique ça m'a fait bâiller d'ennui (surtout quand à l'origine, la femme lourdement draguée fait comprendre qu'elle n'est pas intéressée). Le type qui constate les différences entre son monde et celui où il vient d'arriver me suffisait même si je ne pense effectivement pas qu'on tienne une heure trente avec (contrairement à
Majorité opprimée).
Dans les histoires à matriarcat, si les mêmes idées reviennent (les assos masculinistes, les hommes au foyer, les femmes surreprésentées en politique, les dragueuses de rue..), il est un point visuel sur lequel tout le monde n'est pas d'accord: le rose, les robes et le maquillage, c'est un facteur aliénant aussi, ou pas?
Sur ce point je sens que les auteur/trices hésitent, parfois c'est perçu comme effectivement aliénant pour les femmes et tout le monde tend à s'habiller de manière androgyne (
Je ne suis pas un homme facile) et personne n'est en robe, même si les hommes se maquillent, soit les jupes sont perçues comme un facteur de pouvoir et les femmes en ont encore (
Majorité opprimée). Mais, à part les baskets roses de Damien dans le film, je n'ai encore jamais vu l'option "les hommes sont en robe". Peut être parce que ça ferait rire beaucoup de spectateurs (double standard, tout ça) et ça les sortirait de l'histoire?
Dans une série en cours,comme
Martin sexe faible , j'aimerais bien voir aborder l'angle culturel (peu fait, sauf dans la lecture du conte de fées), ça devrait être fendard de voir les gens lire
Astéria ou
Superwoman... Baignant dans le milieu geek, je pense qu'un épisode sur "les hommes ils savent pas jouer aux jeux vidéos d'abord", et sans héros à qui s'identifier (sauf Larry Croft et son "bon c*l"?) ça devrait être instructif .