J'ai retrouvé la citation de Rob Hopkins, fondateur du Transition Network, dont je parlais plus haut :
"Pour moi, il existe deux façons de se positionner par rapport aux politiques, aux chefs d’Etat qui se réunissent dans les sommets internationaux. La première est de dépenser beaucoup de temps et d’énergie à les critiquer, à faire des campagnes pour les obliger à prendre des mesures. C’est souvent très frustrant. Une seconde pourrait être de leur dire : « Écoutez, faites ce que vous voulez, sachez simplement qu’à l’extérieur de vos bureaux, de vos centres de conférences, dans le monde entier, des gens se mettent au travail et vivent comme il le faudrait pour stabiliser la température à moins de 2 degrés. En faisant cela, ils se font des amis, s’amusent, créent des entreprises, mangent mieux, organisent des fêtes sympas, boivent de la meilleure bière, ont des factures d’énergie plus basses et se sentent faire partie de quelque chose d’historique. Vous pourriez y apporter votre énergie, soutenir ce processus, mais faites comme vous voulez, car cela se produit de toute façon, avec ou sans vous. C’est une révolution tranquille. Alors, si le cœur vous en dit, rejoignez-nous ! » Je trouve cela plus productif que de pointer les gens du doigt en les accusant."