@"Sol Invictus" Ton commentaire est lui, d'une intolérable violence.
L'obésité EST une maladie, ou en tout cas, en entraînent ! On peut la considérer comme une maladie car elle altère l'état de santé, voire induit des risques réels de provoquer la mort. Le nier, ça, c'est dangereux ! Quand je lis certaines de tes phrases, j'en reste comme deux ronds de frites. On ne parle pas de personnes avec des "rondeurs" ou "en surpoids" : quand tu es considéré.e comme obèse, tu mets ta santé en danger ! Le corps N'EST PAS fait pour supporter une telle masse physique ! Alors évidemment, tout dépend du stade de l'obésité, cela peut aller de simples douleurs articulaires jusqu'aux troubles cardiaques, de ta résistance etc. Evidemment que l'on peut être bien comme ça, que ce n'est pas une tare (aucune maladie ne l'est), qu'on a le droit de ne pas vouloir perdre de poids ... Après tout, c'est comme un fumeur : on sait que la cigarette est mortelle, on connait tous les risques et pour autant, est-ce que tout le monde veut/peut arrêter ? Non. Certain.e.s aiment fumer, d'autres en ont besoin ...
Par contre, cette série est-elle dangereuse ? Je ne trouve pas. Est-ce que tu l'a regardé au moins ?
Moi, oui. La perte de poids n'est absolument pas glamourisée dans la mise en scène. Par les personnages, oui, clairement. Parce qu'en fait, ce sont pour la plupart des clichés ambulants ! Du coach, en passant par la mère de Patty, ses camarades de classe ou encore le voisin et sa manie de se mettre torse-nu ... Finalement, Insatiable met plus de beignes aux ambitieux, aux hypocrites, aux parvenus, aux adolescent.e.s, aux blondes, aux homos, au capitalisme, aux USA tout entiers qu'au cliché du "je suis devenue belle parce que j'ai perdu du poids" -> SPOILER ALERT : c'est à peine une trame de fond, c'est tout juste un prétexte pour, au final, dénoncer d'autres réalités toutes aussi ridicules de la société (américaine et occidentale plus largement).
Le problème n'est pas tellement qu'elle fasse débat. Au contraire, puisque cela montre qu'elle fait réfléchir. C'est plutôt la virulence du débat concerné avant même que la série ait été diffusée. Et qu'en plus, on s'y accroche comme à une bouée, qu'on dénonce pour le plaisir de dénoncer (parce que c'est l'effet que ça me fait) en brandissant l'étendard de la malveillance, qu'on censure sans avoir pris la peine de creuser. Pour moi, la plupart des critiques n'ont rien de légitime.