Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : « Le défaut de consentement ne suffit pas à caractériser le viol », ça veut dire quoi ?
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@Azala : Quand tu vois que beaucoup de gens pensent encore qu'un viol, c'est forcément un inconnu dans un parking / une forêt sombre, forcément avec violence, forcément l'œuvre d'une personne ayant des troubles mentaux... impossible de concilier cette vision avec « elle était pas trop chaude mais bon j'ai insisté, tu sais comment sont les femmes ». Le viol, la réalité du viol est méconnue, par les coupables comme par les victimes![]()
C'est totalement infaisable en vrai (et ça causerai plus de problèmes que ça n'en résoudrait) mais je trouve que ça répond vachement à la problématique de la conscience de l'infraction par l'auteur, et au fait qu'on n'apprend pas aux hommes à faire attention aux signaux, justement. S'ils risquent la prison, même le manque d'empathie risque d'être contrebalancéet cette réforme que vous réclamez viendrait à créer à côté du viol volontaire=crime (30ans) un viol « involontaire » =délit (3ans) Constitué par le fait de violer par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ?
Le problème, c'est que du coup, on se retrouve dans un cercle vicieux. Vu que la société fonctionne essentiellement avec la peur du gendarme, on ne pourra pas résoudre le problème tant que l'impunité ne sera pas quasiment garantie, mais si pour changer cette loi, il faut changer la société, on tourne en rond.En fait, la seule chose que j'essaie de dire, c'est que la solution à des situations comme celle-ci ne se trouve pas forcément en changeant la loi. Ce n'est pas parce qu'on aboutit à une situation juridique/judiciaire choquante que le problème vient du juridique ou du judiciaire. Il a des racines bien plus profondes dans notre société.