Mais est ce qu’on choisit vraiment d’être amoureux ? Parce que moi j’aimerais bien avoir cette insouciance et être un cœur d’artichaut. L’amour, c’est un sentiment tellement cool. Mais c’est pas une question d’avoir peur de souffrir, parceque j’ai jamais vraiment souffert d’être larguée. C’est + une question d’être moins heureuse quand on est deux. Je ne souffre pas d’être larguée, je suis libérée. Je ne suis pas plus heureuse à deux, je suis oppressée.
Alors avant de finir par en souffrir vraiment, je me sépare du fardeau (du couple) et j’attends vraiment le bon. Et si c’est ps moi qui largue, c’est lui. Et je l’ai toujours bien vécu parce qu’on n’est même pas encore amoureux.
Bref! J’aurais jamais vraiment essayé, peut être que j’attends pas assez longtemps, peut être que je me lache pas assez. Mais je vois pas pourquoi s’enquiquiner avec quelqu’un si au bout de trois semaines c’est déjà nul.
Alors combien de temps je suis sensée rester avec la personne pour finir par l’aimer? Est-ce que c’est pas « aimer à l’usure » ou « aimer par dépit » ?
Je ne sais plus comment ça marche, les relations. Je sais bien qu’il y a une part de moi qui bloque, mais quand j’ai lu l’article, j’ai juste pensé « ah non pas du tout d’accord! »
Comment on tombe amoureux d’abord ? Vous avez des coups de foudre à chaque relation, vous? Ou vous attendez? Et si c’est moyen au début, vous persévérez en attendant que ça soit mieux ? Parceque le facteur « chance » peut jouer aussi... perso, mes relations n’ont jamais été au top plus de trois semaines d’affilées.
Édit : « se préservent de la dépendance »
Ça doit être ça . Pour moi il est hors de question d’être dépendant de quelqu’un
« Peut-être qu’ils ne trouvent pas dans les relations à deux un bonheur qui justifie à leurs yeux que leur cœur soit piétiné. »
Je dirais plutôt « je ne trouve pas dans les relations à deux un bonheur à deux qui justifie que le mien soit piétiné.«
« En cherchant à éviter la souffrance, on finit par esquiver le bonheur »
Je me répète un milliard de fois, mais la souffrance vient du fait qu’à deux je suis TOUJOURS moins heureuse que toute seule.
Pourquoi ne pas s’emballer ? Pourquoi ne pas se laisser aller aux délices absolus de l’amour partagé ?
Parceque l’amour partagé, c’est juste super rare et précieux et difficile à trouver.
Alors c’est quoi la recette miracle pour un amour partagé qui rend plus heureux que quand on est seul sans perdre son indépendance ?
Suis je vouée au célibat? :’D