Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Comment survivre au concours de médecine (PACES)
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Comment survivre au concours de médecine (PACES)
- Initiateur de la discussion JulietteGee
- Date de début
Dites vous bien aussi que si vous choisissez médecine, la 1ère année est loin d'être la plus difficile. Que vous avez 2 années tranquilles après mais qu'ensuite c'est reparti pour 3 ans de préparation à un concours et puis l'internat. C'est des études qui demandent énormément de sacrifices et je m'en rendais pas forcément compte quand j'étais en p1. Dès l'externat finis les soirées, voyages, cinés, boire des coups tous les soirs et à 22 ans c'est un peu dur quand tu vois tous tes potes hors médecine profiter de leur vie étudiant. Si vous êtes passionnés et que c'est vraiment le métier de vos rêves (c'est mon cas
) ça ira mais sinon c'est pas tenable comme mode de vie.
) ça ira mais sinon c'est pas tenable comme mode de vie.
Parce que c'est un peu ennuyeux cette confusion à force, je me permets de le souligner : PACES = Première Année COMMUNE aux Études de Santé. Commune c'est à dire que c'est un concours commun Dentaire - Kiné - Médecine - Maïeutique - Pharma. Donc 1) le concours de médecine, ça n'existe plus depuis un moment, et 2) PACES n'équivaut pas du tout à concours de médecine.
@jelizango mais tellement ! Mon vrai conseil ce serait : renseignez-vous, vraiment, de fond en comble, sur ce qu'impliquent ces études et terme de sacrifices, de boulot, de mode de vie futur.
Et trouvez une autre voie
Et trouvez une autre voie
C'est la même pour tout les gros concours ^^ il faut bien se renseigner avant.
Et Spoiler alert : ce n'est pas parce que vous avez un concours réputé difficile que ca fait de vous des gens supérieures ( PLEASE)
Et Spoiler alert : ce n'est pas parce que vous avez un concours réputé difficile que ca fait de vous des gens supérieures ( PLEASE)
@jelizango Il est toujours temps de changer, il n'y a pas de honte à avouer qu'on s'est trompé dans le choix de son futur métier 
Je pense que pour ce type d'études extrêmement exigeantes, il faut aussi apprendre à le reconnaître quand on est juste pas capable. Malgré toute la motivation, la passion et le désir qu'on peut avoir (et qui aident énormément), tout le monde ne peut tout simplement pas le faire. Ça a été dur pour moi de quitter la prépa après un mois parce que c'était hyper intéressant, et intellectuellement j'avais largement les capacités, mais psychologiquement c'était pas possible. Et c'est pas grave, je m'en veux presque pas, c'est juste comme ça. C'est important d'être conscient de ça et de faire attention parce qu'on peut se laisser entraîner dans une détresse extrême et non seulement ça rend la réussite encore plus difficile, mais aucunes études ne valent la peine qu'on s'y tue.
Je comprends tellement pas qu'on puisse continuer à encourager ce système de concours. Que des profs ne voient pas le souci avec l'humiliation des premières années, en pensant que ça fait "partie du jeu". Qu'en gros on préfère mettre à l'épreuve des gens au péril de leur santé pour voir qui "tient bon" plutôt que de former des praticiens humains et heureux de faire ce métier ?
Quand on voit aussi que les plus fortunés peuvent avoir droit à une prépa privée à côté ou tout simplement le droit de partir à l'étranger pour que ce soit "plus facile"...;
Quand on voit aussi que les plus fortunés peuvent avoir droit à une prépa privée à côté ou tout simplement le droit de partir à l'étranger pour que ce soit "plus facile"...;
J
JAK-STAT
Guest
Mais ça sert vraiment d'étudier les matières de première année pour devenir médecin au final ? Je comprends l'utilité d'apprendre la bio, de connaître le corps humain, d'apprendre à lire des résultats d'analyse... mais est-ce que ce bachotage intensif est utile pour apprendre le métier, ou est-ce seulement/quasi seulement un moyen pour sélectionner les futurs praticiens ?
Non tout ce que tu apprends ne te servira pas dans ta pratique future c'est clair ! Mais comme dans toutes les filières en fait ! Et tout ce qui ne m'a pas servi de manière directe les années suivantes (je suis en 3ème année) apporte une certaine culture scientifique qui pour moi est non négligeable !
Je sais que tout le monde s'alarme pour la PACES sûrement parce que ça touche beaucoup beaucoup de monde mais dans les années supérieures les quantités parfois astronomiques de cours sont toujours là, il faut arrêter de croire le fameux "nan mais après la PACES, c'est facile !".
Et il y a pleins d'autres choses qui ne vont pas dans les études de médecine : les stages où tu n'es pas considérée et où donc on ne t'apprend quasi rien, les ECN (concours de fin de 6ème année qui permet le choix de spécialité) et là je ne parles que pour ma fac mais le budget alloué à ma fac à été divisé par 4 en 6 ans (Ils se retrouvent à faire des économies pour le savon des WC et on a un des plus bas ratio profs/élèves)...
Un message bien pessimiste mais les études de médecine, c'est aussi passionnant, je les adore vraiment, même si on est loin d'avoir des conditions d'étude idéales
Je ne commente pas souvent mais ce sujet me tiens beaucoup trop à coeur.
Je viens de finir mon cursus de Pharmacie (thèse comprise) et je suis donc passée par ce premier concours (2 fois).
Clairement, en pharma (et à Toulouse en tous cas), cette première année de concours est loin d'être la plus compliquée ... Sur les 2nde et 3ème années, on est sur du 10% de personnes qui réussissent les partiels sans rattrapages et sur du 25-30% de redoublement, sans parler du concours de l'internat pour ceux qui choisissent de le passer.
En lisant ce témoignage, je me rend compte que vraiment tout dépend des fac ... Personnellement, notre concours du 1er semestre est début janvier. Les 15j de "vacances" à noel sont donc 15j de révisions intensives. Les seules jours de vacances sont les 4 jours gracieusement offerts juste après ce premier concours.
Si je peux rajouter quelques conseils :
- Savoir accepter de faire des pauses quand on n'en peut plus : il vaut mieux prendre 1h de pause et être efficace après que de rester à regarder ses cours sans rien comprendre.
- Se garder du temps pour soi : pour se faire une soirée entre amis ou en famille (exemple concret, personnellement pendant les révisions je m'accordais le 24 au soir, le 25 et le 31 au soir).
- Faire des annales ! Vraiment, plus vous allez faire d'annales, plus certains QCM deviendront un automatisme;
- Le Jour J : prenez de l'avance, un gouter, un feutre noir pour les QCM, mais surtout, respirez, ça va le faire (et lisez bien les énoncés)
Je viens de finir mon cursus de Pharmacie (thèse comprise) et je suis donc passée par ce premier concours (2 fois).
Clairement, en pharma (et à Toulouse en tous cas), cette première année de concours est loin d'être la plus compliquée ... Sur les 2nde et 3ème années, on est sur du 10% de personnes qui réussissent les partiels sans rattrapages et sur du 25-30% de redoublement, sans parler du concours de l'internat pour ceux qui choisissent de le passer.
En lisant ce témoignage, je me rend compte que vraiment tout dépend des fac ... Personnellement, notre concours du 1er semestre est début janvier. Les 15j de "vacances" à noel sont donc 15j de révisions intensives. Les seules jours de vacances sont les 4 jours gracieusement offerts juste après ce premier concours.
Si je peux rajouter quelques conseils :
- Savoir accepter de faire des pauses quand on n'en peut plus : il vaut mieux prendre 1h de pause et être efficace après que de rester à regarder ses cours sans rien comprendre.
- Se garder du temps pour soi : pour se faire une soirée entre amis ou en famille (exemple concret, personnellement pendant les révisions je m'accordais le 24 au soir, le 25 et le 31 au soir).
- Faire des annales ! Vraiment, plus vous allez faire d'annales, plus certains QCM deviendront un automatisme;
- Le Jour J : prenez de l'avance, un gouter, un feutre noir pour les QCM, mais surtout, respirez, ça va le faire (et lisez bien les énoncés)
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