J'ai toujours trouvé étrange cette idée que la situation de couple était un "mieux disant" par rapport au célibat. Cette citation de
@QueenCamille l'illustre bien
lors j’avais préféré cédé à la facilité et au confort paradoxal d’une vie sentimentale emplie de frustrations.
Le "confort paradoxal". Parce qu'en fait pour moi le confort c'est d'être célibataire.
Déjà un confort psychologique : je n'ai pas besoin d'aimer (et donc de montrer que j'aime), ni de me demander si je suis aimée (et peut-être me créer du stress et des attentes à ce sujet).
Ensuite un confort physique : être en couple c'est accepter une certaine promiscuité, une intimité dans laquelle il faut intégrer l'autre. Il faut parfois dévoiler son lieu de vie, accepter un intrus dans ce lieu de vie et parfois même s'entendre sur le ménage et la vaisselle
Et puis un certain confort "organisationnel". En couple il faut prendre en compte un tiers avec lequel on s'engage à passer du temps. Il faut donc inclure ce tiers dans notre temps. A un certain stade de couple, il faut même inclure d'autres tiers qui lui sont liés (oui, les beaux-parents, c'est de vous que je parle).
En fait, seule je trouve que l'équilibre vient plus facilement. A chaque intrusion nouvelle d'un tiers, il faut redéfinir une relation, la stabiliser. C'est fatiguant, c'est difficile, c'est tout sauf confortable. Du coup, on en revient à l'idée de l'article : si on n'a pas trouvé son équilibre seul c'est un peu illusoire de penser qu'il viendra comme par magie avec un-e partenaire.