@skärgård : En effet, je comprends bien ce qui te fait tiquer
À mon avis, le public de ce genre de friperies vintages est différent des boutiques solidaires (Emmaüs/Secours Populaire, etc.).
Les boutiques solidaires sont là pour vendre des vêtements, objets, livres, etc. moins chers. Pour les gens qui n'ont pas les moyens d'en acheter neuf, mais aussi pour les gens qui veulent participer à l'ESS (économie sociale et solidaire) à leur échelle.
Là pour les friperies citées dans l'article, je pense qu'on est plus sur un axe mode — recherche de look, de pièces uniques.
C'est des passionnés de mode qui font les fripes « à la place du client » (c'est grossièrement dit, mais c'est l'idée) pour trouver des vêtements et accessoires qu'ils jugent stylés et qui les revendent à des personnes qui souhaitent porter du seconde main/vintage (pour quelques raisons que ça soit — style, écologie, ne trouvent pas leur bonheur en fast fashion, etc.).
Personnellement, ça ne me dérange pas d'aller fouiller dans des bacs Emmaüs ou de passer de cintres en cintres pour trouver des vêtements, mais je pense que ces friperies en ligne sont des bonne alternatives pour les gens qui pas envie de chercher, d'y passer du temps ou qui veulent changer leurs habitudes de consommation.
Mais du coup, ça explique un peu que les prix soient plus chers qu'un tee-shirt trouvé à Emmaüs. C'est qu'il y a le temps investi par les gens et qu'ils cherchent à faire fructifier leur business — car
le capitalisme il faut payer son loyer à la fin du mois, haha.
Wow, here is a pavé, haha. J'espère que ça répond à ton questionnement !
Edit :
@Cleos je pense que ça répond aussi un peu à ta question !