Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : J’ai lu pour toi « Face à la Ligue du LOL », le 1er livre sur le sujet
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Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : J’ai lu pour toi « Face à la Ligue du LOL », le 1er livre sur le sujet
-Qu'on ait attendu plus de 25 ans pour commencer à éventuellement faire en sorte que le web ne soit plus une zone de non-droit.
T’as qu’à porter plainte
À ma connaissance, aucune plainte déposée à l’encontre de cyberharceleurs n’a abouti à ce jour. Aucune.
La justice est d’une lenteur incommensurable et demande des preuves attestées par huissier qui sont extrêmement difficiles à fournir. Et même lorsqu’on les fournit, elles n’aboutissent pas. Et d’ailleurs, vous avez déjà essayé de porter plainte contre 1 000 personnes ? 10 000 personnes ?
Combien pratiquent le harcèlement pendant des années dans l'impunité la plus totale ? Comment expliques-tu que la mentalité du "on est sur internet, on risque rien" soit tellement répandue ?
Comment expliques-tu que FB et Twitter peuvent légalement se permettre de refuser de dévoiler les adresse IP de leurs utilisateurs aux autorités ?
Pour prendre un autre exemple, comment expliques-tu que tellement de gens téléchargent illégalement en masse sans jamais être inquiétés ?
Je cite un article sur le sujet:
Oui, c'est vrai, le "aucune" n'est plus d'actualité et on devrait plutôt dire "presque aucune", mais ça ne change pas grand-chose au final.
Tu es sûre de ça ? Nadia Daam a quand même pu poursuivre en justice ses harceleurs, qui avaient pourtant sévi sur Twitter, de même que la Russie se fait un malin plaisir d'envoyer en prison les gens qui likent une publication qui ne plaît pas à Poutine. D'ailleurs, sur plein de serveurs Mastodon, j'ai pu lire que les publications devaient respecter la loi du pays du publicateur en plus de celle de celui du serveur.Parce que ce ne sont pas les mêmes lois qui s'appliquent selon la nationalité de l'entreprise et selon le pays où les données sont stockées, et ça crée pas mal de complexités juridiques. Et le problème dans l'histoire c'est quoi, Internet en lui-même ou les GAFAs ?
Il n'y a pas que les films qui se téléchargent illégalement, il y a aussi les versions craquées de logiciels qui à l'achat coûtent une fortune. Je ne pense pas que Netflix ou Spotify aient influencé de quelque manière que ce soit le téléchargement de ces derniers.Soit-dit en passant, on est en 2020, les services de streaming ont rendu le téléchargement totalement passé de mode.
Vu que les GAFA contrôlent 90% de l'internet, ça revient quasiment au même.Et le problème dans l'histoire c'est quoi, Internet en lui-même ou les GAFAs ?
Qu'ils laissent les publications ordurières proliférer, ça ne me fait pas rêver non plus.Et de toute façon, quand on voit ce que ça donne quand les GAFAs décident de resserer la modération, ben ça fait vraiment pas rêver.
Oui, mais pas seulement: s'y ajoutent aussi le très grand nombre de personnes impliquées où il est impossible de poursuivre tout le monde, les plaintes peu prises au sérieux parce que "c'est virtuel", les classements sans suite parce qu'on n'a pas pu retrouver les agresseurs (dans le cas de Caroline De Haas), bref des problèmes bien spécifiques aux agressions en ligne.Et donc, on est sur un problème d'Internet ou de justice trop lente ? (Ce qui ne touche pas que les plaintes de cyber-harcèlement, soit-dit en passant)
Tu es sûre de ça ? Nadia Daam a quand même pu poursuivre en justice ses harceleurs, qui avaient pourtant sévi sur Twitter, de même que la Russie se fait un malin plaisir d'envoyer en prison les gens qui likent une publication qui ne plaît pas à Poutine. D'ailleurs, sur plein de serveurs Mastodon, j'ai pu lire que les publications devaient respecter la loi du pays du publicateur en plus de celle de celui du serveur.
Il n'y a pas que les films qui se téléchargent illégalement, il y a aussi les versions craquées de logiciels qui à l'achat coûtent une fortune. Je ne pense pas que Netflix ou Spotify aient influencé de quelque manière que ce soit le téléchargement de ces derniers.
Vu que les GAFA contrôlent 90% de l'internet, ça revient quasiment au même.
Qu'ils laissent les publications ordurières proliférer, ça ne me fait pas rêver non plus.
Si l'entreprise était hors-la-loi, pourquoi l'a-t-on laissée faire ?Ce qui confirme donc que Twitter qui refuse de donner des IP, ce n'est pas un problème de vide juridique, mais un problème d'entreprise qui ne veut pas respecter la loi.
Les seules notions qui importent les gros RS, c'est rentabilité et profit. Et comme la valeur financière d'un profil de RS augmente proportionnellement par rapport au nombre de publications de son "propriétaire", le RS a tout intérêt à favoriser ce qui d'après les neuroscience a plus de chance de le faire réagir un max, à savoir: les contenus violents ou qui énervent, c'est pour ça que la haine s'y est développée, parce que ça leur rapporte un max de blé. Ils ne sont donc pas "censés" protéger qui que ce soit.Hé bien je t'invite à te renseigner sur comment les divers règles de modération en vigueur sur les RS impactent les personnes qu'elles sont censées protéger. Accessoirement, l'extrême-droite sait très bien se servir de ces règles à son propre avantage pour faire taire ses opposants.
Si l'entreprise était hors-la-loi, pourquoi l'a-t-on laissée faire ?
Les seules notions qui importent les gros RS, c'est rentabilité et profit. Et comme la valeur financière d'un profil de RS augmente proportionnellement par rapport au nombre de publications de son "propriétaire", le RS a tout intérêt à favoriser ce qui d'après les neuroscience a plus de chance de le faire réagir un max, à savoir: les contenus violents ou qui énervent, c'est pour ça que la haine s'y est développée, parce que ça leur rapporte un max de blé. Ils ne sont donc pas "censés" protéger qui que ce soit.
Au moins, on est d'accord là-dessus. Du coup, je ne comprends pas bien pourquoi tu as tiqué sur mon terme "zone de non droit", vu que dans ce commentaire, tu me donnes implicitement raison.Qu'on se comprenne bien : je dis pas qu'il n'y a pas un problème de haine non-contrôlée sur Internet.