Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Paradoxes #9 – Je ne mange pas de viande… sauf dans le train
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Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Paradoxes #9 – Je ne mange pas de viande… sauf dans le train
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@Shaeee Euh.... doucement quand même, le pesco-végétarisme existe et pas mal de gens le sont pour de multiples raisons donc le "sert à se donner uniquement bonne conscience" ça fait un peu méprisant.
Je suis pesco-vegetarienne quand je suis dehors parce qu'il y a rarement des alternatives végétariennes intéressantes au restaurant autre que du riz blanc et des légumes vapeurs (Payer 15 balles un truc que tu peux faire plusieurs fois pour moins de 10 balles hein). Ce qui me semble un argument qui tiens la route.
Là pour cette Madz, c'est juste le "dans le train" qui me perturbe. Je sais pas, quand tu voyage dans le train, le nombre de possibilité végé existe même si c'est pas forcément "healthy".
Alors d'abord je voudrais revenir sur mes messages qui effectivement n'étaient pas très diplomatiques, j'ai réagi à chaud et c'était une erreur, Sorry!Il y a un phénomène assez fascinant dès qu'on critique la "non tenue" des convictions de quelqu'un, c'est que ce sont souvent les gens qui ont eux-mêmes cette conviction qui sont les plus virulents envers la personne. La question est : pourquoi sommes-nous bien plus intransigeants avec les gens qui essaient de faire des efforts qu'avec les autres ? A priori personne n'a de diplôme de gardien de moralité, et personne n'a jamais dit que faire un écart a une moralité était pire que de ne pas en avoir, et personne n'a jamais érigé une moralité en vérité absolue, et pourtant le schéma se répète à chaque fois : avouer faire un écart, c'est s'en prendre bien plus dans la gueule que le voisin qui ne fait rien.
Est-ce que c'est parce qu'on pense qu'on aura plus d'impact sur quelqu'un qui a déjà fait un bon bout du chemin ? Est-ce que c'est parce qu'on se dit "si moi je peux le faire, toi aussi" ? Est-ce que c'est parce qu'on trouve qu'ils décrédibilisent "notre" cause en n'étant pas parfaits ? Quel est le mécanisme qui fait qu'on pense qu'on est un peu "au-dessus" de la personne qui a des failles et qui nous autorise à la considérer comme la pire des mécréantes ?
(je ne vise aucune personne spécifiquement, encore moins ici, je me base simplement sur mon vécu de ce genre de situations -et j'ai moi-même, dans certaines conditions, été cette personne qui trouve que "allez quand on veut on peut, donc c'est n'importe quoi ce que tu fais, tu trahis tes convictions, au bûcher")
(On retrouve un schéma similaire chez mes potes féministes dans le fond, mais qui ne "militent pas" : ils vont systématiquement critiquer des points de mon féminisme qui ne leur plaisent pas, et s'ériger contre le féminisme "c'est n'importe quoi l'écriture inclusive avec les points là, y'a que ça à faire ? y'a pas des combats plus importants dans le féminisme ?"...mais je ne les ai jamais entendus critiquer avec autant de passion des actes qui ne sont pas féministes. Pourquoi diable taper sur l'allié, et jamais sur celui qui ne suit absolument pas ta pensée ?)