Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : 7 questions pour comprendre cette élection présidentielle américaine pas comme les autres
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Je confirme, le président élu peut jurer sur n'importe quel livre religieux ou sur le code civil. Pareil pour les sénateurs et députés. On peut le voir sur les photos des investitures en 2018, il y a une photo de tous les livres posés sur le bureau de Nancy Pelosi.@ManonPW
"Ce jour-là, jour de l’investiture officielle du nouveau président élu, ce dernier devra prêter serment main sur la Bible et dire ces mots : "
Il me semble qu'un.e élu.e n'est pas obligé.e de jurer sur la Bible. C'est une tradition mais pas une obligation, d'ailleurs deux présidents américaines ont préféré jurer sur le code civil que sur la Bible.
Dans les deux cas, ça reste que s'ils veulent vraiment un président américain pur souche, il devrait plutôt mettre un amerindien comme président.
Ce type n'est pas seulement un misogyne, un raciste, un homophobe ou encore un climato-sceptique. Une association américaine de psychologues et de psychiatres essaie depuis le début de le faire destituer, car cet homme est ce qu'on appelle un narcissique malfaisant, un genre de psychopathe quoi. Rendez vous compte que ce fou a les codes nucléaires .J'espère et je prie que ce soit Biden le président. Avant le covid, je n'osais pas aller au US en voyage tant que Trump était au pouvoir étant étrangère. Et sérieusement, le bouton nucléaire a deux choix. Soit un idiot riche et orange, soit un homme un peu plus intègre qui a peut-être la tête sur les épaules. Mon choix est fait.
Dans les deux cas, ça reste que s'ils veulent vraiment un président américain pur souche, il devrait plutôt mettre un amerindien comme président.
Super commentaire ! Tu permets que j'y ajoute mon grain de sel ?"Mais Trump représente surtout une partie de l’Amérique profonde, une Amérique conservatrice et isolationniste, qui a été laissée de côté par la mondialisation, et qui a été emballée par les promesses faites par celui qui tweete plus vite que son ombre. "
Votre propos est très juste et on a une petite tendance a oublié l'analyse socio-économique et socio-professionnelle dans ces deux élections.
J'ajouterai que cette Amérique profonde est surtout et avant tout ce qu'on appelle l'Amérique des cols bleus c'est à dire les ouvriers. J'y mettrai un bémol il s'agit plus justement et largement les ouvrier.es mais aussi les agriculteurs, les employé.es peu ou sous-qualifié.es, la classe moyenne (cadres intermédiaires) etc...donc cela fait du monde et tous ne sont pas forcément des isolationnistes ou conservateurs. Ils demandent de la visibilité, de la prise en compte. Si vous regardez la communauté latina, certes vous avez encore les Cubais qui penchent plutôt pour les Républicains, mais cette élection a révélé que bien que mal traité.es et mal considéré.es par D. Trump, une partie de la communauté latina a voté pour lui. Et certain.es ont été surpris.es de ce vote.
Ensuite, ce phénomène n'est pas propre aux USA ni à Trump. C'est une lame de fond qui traverse les pays industrialisés ou en cours de rattrapage de modernisation et d'industrialisation. Je citerai Bolsonaro, Erdogan ou les mouvements dits populistes en Europe dont Orban, en Hongrie, est au pouvoir. Donc au-delà des USA, il y a des questions qui se posent car des fractures se font.
« Si Joe Biden est élu, je pense que ce sera un soulagement pour toutes les forces “progressistes” du pays. On peut également espérer le retour du plus haut niveau de l’État, le retour du respect et la canalisation des excès, notamment verbaux, du président actuel. "
C'est effectivement un soulagement pour les forces "progressistes". Mais c'est aussi un grave problème pour Joe Biden. Pourquoi ? Votre intervenante met des guillemets à "progressistes" pour plusieurs raisons. D'abord au cas présent définir les forces "progressistes" cela va au-delà du camp démocrate, englobe réellement tout ce que l'Amérique peut compter de mouvements citoyen.nes type Occupied Wall Street, pro-avortement, militants écologiques, anti-mur Trump (que les précédents présidents dont Obama ont participé à la construction ou du moins ne l'ont pas démonté et Biden arrêtera les travaux mais ne le démontera pas) etc...Et aussi des républicain.es qui ne sont pas nécessairement raccord avec tous ces mouvements mais qui ne veulent plus de D. Trump car il y a une prise de conscience ou des convictions depuis le début que D. Trump écorne gravement l'image déjà très entamée des USA à l'étranger, fracture encore le pays, déglingue les institutions (alors que la démocratie américaine avec celle britannique est la plus stable du monde dans sa constitution et ses institutions. Combien de républiques, de révolutions, de constitutions en France ?????) etc....
Ensuite, ce n'est qu'un soulagement pas une promesse d'avenir ni de changement. Car la phrase suivante mentionne la situation compliquée que va devoir affronter J. Biden.
Les électeurs de D. Trump et tous les mouvements qui se sentent proches de lui et surtout de ses convictions ne vont pas rentrer chez eux comme ça. Certain.es vont rester et vont mettre la pression qui pourrait prendre certaines tournures dangereuses. Déjà certain.es parlent ou se repaissent du vocable "guerre civile froide".
On pourrait encore en développer d'autre.
Au final, si Joe Biden passe ce sera un président par défaut voire par dépit, un président d'une réaction contre un réactionnaire. Et c'est tout. Si l'on prend en considération son manque de charisme, son côté décalé qui fait des gaffes etc...cela ne plaira pas longtemps à beaucoup. Enfin, il n'y a pas de raz-de marée Biden ni même une avance claire, nette et précise.
A voir si jamais il est finalement élu s'il va pouvoir faire quelque chose d'extraordinaire aux USA.