@lalaya Je n'ai pas d'exemple de produits à te proposer, à part des choses très spécifiques qui ne poussent pas en France comme la vanille (ceci dit c'est même à moitié faux car il y a de la vanille à Tahiti et à la Réunion), mais a-t-on réellement besoin de vanille en France métropolitaine ?
Par contre je suis d'accord avec toi sur le fait qu'un produit bio qui a voyagé n'est pas nécessairement mieux qu'on produit local conventionnel. Il y a trop de paramètres qu'on peut mettre dans le système de valeur. Qu'est-ce-qui est le plus important : l'absence d'intrans, la durabilité des sols, l'énergie dépensée pour faire pousser, la consommation d'eau, la qualité nutritionnelle du produit, le respect et les conditions de vie décentes des humains qui ont travaillé, la rémunération de ces mêmes humains, le travail des enfants ?
Et puis les standards bio ne sont pas tous les mêmes partout dans le monde. Il faut aussi qu'il y ait des contrôles pour les faire respecter, c'est pas forcément évident pour les produits qui viennent de la brousse à l'étranger. Pareil pour les produits équitables : on peut raisonnablement penser que les tarifs d'achats sont respectés, et c'est déjà pas si mal, mais pour les autres clauses (pas de travail des enfants, etc.), on n'a aucun moyen de s'assurer que c'est respecté tous les jours.
En tout cas, Biocoop supprime petit à petit les produits qui viennent de l'hémisphère sud (avocats, kiwis etc.), donc même eux se posent la question, alors que ça les rend moins compétitifs puisqu'ils vendent ces mêmes produits venant de l'hémisphère nord, plus chers et pas toute l'année.