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Elle fait la grève des tâches ménagères et ce qui s’est passé ensuite va vous étonner (non)
- Initiateur de la discussion Manon Portanier
- Date de début
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Pour avoir eu recours à la grève des tâches ménagères plusieurs fois dans ma vie (en général, c'était en colocation et non en couple), la première chose qui m'est venue en lisant ça c'est... sa famille a réagi après 3 jours ? seulement 3 jours ?! à mon avis, cette personne est relativement chanceuse (j'insiste sur le relativement hein... car, bien évidemment, il serait normal que chacun participe au quotidien et de façon égale).
M
Membre supprimé 146616
Guest
ça me rappelle cet album que j'ai dû lire quand j'étais en maternelle (il y a plus de 30 ans).
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Je me retrouve dans ce que tu dis @LRD , j'ai vécu la même chose avec mon ex, et c'était juste oppressant. Je rentrais chez moi des fois la boule au ventre en me disant "il est en congé aujourd'hui, il aura quand même pensé à faire ça, ou à faire ça". Et ben à chaque fois bingo, il n'avait RIEN fait.
L'excuse quand je pétais un câble "je travaille déjà beaucoup, alors mes jours de congés, j'ai pas envie de les passer à faire ça."
Parce que moi j'ai envie ?
Moralité de l'histoire : c'est un truc aujourd'hui que je ne pourrais plus supporter chez mon compagnon. Pour moi c'est rédhibitoire : personne n'a a faire plus ou moins que l'autre, en tout cas pas sur le long terme.
La personne qui a fait l'expérience a - je trouve - de la chance tout de même, car 3 jours, ça me semble assez faible (après si plus personne n'avait de linge ni de vaisselle ça se comprend) en termes de temps de prise de conscience.
A souligner un point important que met en avant cette expérience : l'invisibilisation des tâches du quotidien et la façon dont elles sont sous-estimées.
Dans le cas de cette femme, quand je vois les fringues qui sont mises dans le couloir (!), en mode : "maman tu prends le linge ou quoi ?", ça me choque car ça montre que pour toute sa maisonnée, c'est normal qu'elle s'en occupe.
J'aimerai bien savoir la suite de l'histoire : est-ce que ses enfants se sont permis une réflexion et comment elle a réagit ? Est-ce qu'ils en ont parlé avec son mari ? Est-ce qu'elle a fini définitivement par dire "maintenant stop, c'est notre maison à tous, donc c'est notre responsabilité à tous ?"
L'excuse quand je pétais un câble "je travaille déjà beaucoup, alors mes jours de congés, j'ai pas envie de les passer à faire ça."
Parce que moi j'ai envie ?
Moralité de l'histoire : c'est un truc aujourd'hui que je ne pourrais plus supporter chez mon compagnon. Pour moi c'est rédhibitoire : personne n'a a faire plus ou moins que l'autre, en tout cas pas sur le long terme.
La personne qui a fait l'expérience a - je trouve - de la chance tout de même, car 3 jours, ça me semble assez faible (après si plus personne n'avait de linge ni de vaisselle ça se comprend) en termes de temps de prise de conscience.
A souligner un point important que met en avant cette expérience : l'invisibilisation des tâches du quotidien et la façon dont elles sont sous-estimées.
Dans le cas de cette femme, quand je vois les fringues qui sont mises dans le couloir (!), en mode : "maman tu prends le linge ou quoi ?", ça me choque car ça montre que pour toute sa maisonnée, c'est normal qu'elle s'en occupe.
J'aimerai bien savoir la suite de l'histoire : est-ce que ses enfants se sont permis une réflexion et comment elle a réagit ? Est-ce qu'ils en ont parlé avec son mari ? Est-ce qu'elle a fini définitivement par dire "maintenant stop, c'est notre maison à tous, donc c'est notre responsabilité à tous ?"
Sans doute parce que quand des enfants sont impliqués dans l'histoire, tu tolères moins longtemps de laisser la maison devenir une porcherie, par rapport aux colocations où c'est couramment admis qu'il y ait un peu de bazar...
Ça me fascine aussi, ces gens qui ont un lave-vaisselle, débarrassent la table, et mettent les assiettes sales sur le plan de travail au-dessus du lave-vaisselle
Voire dans l'évier Ça prend quoi, une demie-seconde de plus de les mettre directement au lave-vaisselle? Franchement si tout le monde se barrait de table sans rien débarrasser, je comprendrais, mais là non 
Ce que je trouve rigolo dans l'expérience c'est le côté "oh! y a plus de vaisselle propre, je vais prendre de la vaisselle d'urgence" (par ailleurs qui ici a de la vaisselle d'urgence? je ne connais pas ce concept), le déni le plus pur.
Du côté de mon couple on se réparti pas trop mal les tâches, même si parfois il me sort la sacro-sainte "bah! faut me le dire si tu veux que je t'aide", ou son pendant "tu as vu, je T'ai fait ça"
Du côté de mon couple on se réparti pas trop mal les tâches, même si parfois il me sort la sacro-sainte "bah! faut me le dire si tu veux que je t'aide", ou son pendant "tu as vu, je T'ai fait ça"
M
Membre supprimé 146616
Guest
@mélishnek En effet, le concept de vaisselle d'urgence m'étonne. Il y a des gens qui gardent de la belle vaisselle uniquement pour les grandes occasions, ça je comprends. Peut-être que la vaisselle d'urgence, c'est celle qu'on garde impeccable au cas où Maman passerait prendre le thé à l'improviste, je sais pas... 
Je suis vraiment curieuse de savoir dans quel modèle familial grandissent ces hommes qui peuvent passer à coté d'une poubelle pleine et attendre qu'une femme le fasse à leur place...
Mon père a eu son premier appart' seul à 18 ans donc il sait se faire à manger, ranger, balayer de lui même, ramasser un truc qui traine (et il a la cinquantaine).
Pareil pour mon petit frère de 19 ans qui vit encore chez eux, il fait le repassage de tout le monde depuis ses 15 ans, étend le linge de lui-même (après ce sont des taches qu'il aime bien ... ).
Et nos parents ne nous ont jamais demandés de les aider particulièrement, jamais ma mère ne m'a demandée de débarrasser la table quand j'étais petite juste je le faisais quand j'avais fini de manger parce que c'était ma normalité par imitation puisque tout le monde le faisait, pareil pour entretenir ma chambre, sortir et changer la poubelle, faire la vaisselle au fur et à mesure, nettoyer la douche après m'être lavée.
De nous même on a commencé à le faire parce que ça nous paraissait juste et normal. Je trouve ça tellement déprimant que ces femmes ne soient pas soutenus par leur famille c'est la base de la vie en collectivité de se relayer en fait. Mon mec est venu vivre chez moi suite à son chômage et je savais en rentrant que la vaisselle serait faite, le linge aussi et c'était un immense soulagement de savoir que je n'aurai pas ça à faire en plus de mon boulot.
La vie de ces femmes a l'air tellement triste et fatigante d'autant plus que rien ne change même en en parlant et en faisant part de cette charge. Après j'avoue avoir du mal à comprendre comment on peut supporter d’être aussi mal traitée par sa famille et n'avoir aucune perspective d'amélioration et rester, genre tu le sais avant de vivre avec et de faire des gosses avec le mec que c'est un immense faignant qui ne compte pas changer, pourquoi rester avec quelqu'un comme ça si ça te dérange d'avoir toute la charge mentale?
(Ce n'est pas une accusation ou une critique, juste une très grosse incompréhension de ma part, je suis sincèrement perplexe.)
Mon père a eu son premier appart' seul à 18 ans donc il sait se faire à manger, ranger, balayer de lui même, ramasser un truc qui traine (et il a la cinquantaine).
Pareil pour mon petit frère de 19 ans qui vit encore chez eux, il fait le repassage de tout le monde depuis ses 15 ans, étend le linge de lui-même (après ce sont des taches qu'il aime bien ... ).
Et nos parents ne nous ont jamais demandés de les aider particulièrement, jamais ma mère ne m'a demandée de débarrasser la table quand j'étais petite juste je le faisais quand j'avais fini de manger parce que c'était ma normalité par imitation puisque tout le monde le faisait, pareil pour entretenir ma chambre, sortir et changer la poubelle, faire la vaisselle au fur et à mesure, nettoyer la douche après m'être lavée.
De nous même on a commencé à le faire parce que ça nous paraissait juste et normal. Je trouve ça tellement déprimant que ces femmes ne soient pas soutenus par leur famille c'est la base de la vie en collectivité de se relayer en fait. Mon mec est venu vivre chez moi suite à son chômage et je savais en rentrant que la vaisselle serait faite, le linge aussi et c'était un immense soulagement de savoir que je n'aurai pas ça à faire en plus de mon boulot.
La vie de ces femmes a l'air tellement triste et fatigante d'autant plus que rien ne change même en en parlant et en faisant part de cette charge. Après j'avoue avoir du mal à comprendre comment on peut supporter d’être aussi mal traitée par sa famille et n'avoir aucune perspective d'amélioration et rester, genre tu le sais avant de vivre avec et de faire des gosses avec le mec que c'est un immense faignant qui ne compte pas changer, pourquoi rester avec quelqu'un comme ça si ça te dérange d'avoir toute la charge mentale?
(Ce n'est pas une accusation ou une critique, juste une très grosse incompréhension de ma part, je suis sincèrement perplexe.)
@megann31
Je pense que ça dépend de l’éducation.
L’ex de ma sœur ne faisait strictement rien à la maison, même pas débarrasser la table. J’ai appris par la suite que quand il était petit / ado sa mère faisait absolument tout et lui demander jamais rien, considérer que c’était à elle de le faire comme elle était femme au foyer.
À côté de ça mon mec a toujours vu son père faire des taches ménagères ou la cuisine et il a vécu seul aussi. Et comme par hasard il fait la moitié des taches.
Je pense que ça dépend de l’éducation.
L’ex de ma sœur ne faisait strictement rien à la maison, même pas débarrasser la table. J’ai appris par la suite que quand il était petit / ado sa mère faisait absolument tout et lui demander jamais rien, considérer que c’était à elle de le faire comme elle était femme au foyer.
À côté de ça mon mec a toujours vu son père faire des taches ménagères ou la cuisine et il a vécu seul aussi. Et comme par hasard il fait la moitié des taches.
Je voulais poster la vidéo d'une des intros de Malcolm ou aucun des garçons de la maison ne veut faire la vaisselle et donc ils se versent le lait et les céréales à même la bouche, boivent à la bouteille, etc. et Loïs qui passe tranquillement "Il faudra bien que l'un de vous fasse la vaisselle un jour" 
C'est si tristement vrai !
C'est si tristement vrai !
C'est pas tant une question de "savoir" que de "vouloir"
Il y a souvent la "stratégie du mauvais élève" de la part des hommes: mettre des trucs dans le lave-vaisselle, laver des assiettes, sortir la poubelle, c'est à la portée de la majorité d'entre eux (ou alors faudra qu'on m'explique pourquoi les hautes fonctions, celles à responsabilités, sont squattés par des hommes): ils "ne savent pas faire" que parce qu'ils ne le veulent pas.
Et savoir ne veut pas dire faire, combien d'hommes seuls faisaient le ménage chez eux puis quasi plus rien une fois en couple avec une femme?
Combien ne "savent" bizarrement plus faire une machine? Le savent encore mais ont intégré que c'est pas à eux de le faire?
On peut apprendre à savoir faire, tout comme on peut faire le ménage, c'est une question de volonté (et de sexisme).
Dans les réponses au fil Twitter il y a même un article en lien qui montrent que les hommes en couple avec une femme puis avec un homme... font le ménage à peu près à part égale en couple avec un homme, mais foutaient quasiment rien précédemment quand ils étaient avec une femme, c'est magique ces stéréotypes sexistes
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