Merci
@Anthony Vincent encore une fois pour cet article.
De mon côté, je suis d'une part très intéressée par la manière de gérer une image de marque, comme cet article vient en faire l'historique. Ca reste aussi un marché extrêmement concurrentiel dont les positionnements et les stratégies, toujours inspirées par la société, sont révélatrices.
Tellement révélatrices que d'autre part je déplore un peu le fait que ces influenceurs, si impactant, connus etc ne profitent pas de leur notoriété pour promouvoir des modes de consommation vertueux. Je sais que je n'ai pas à leur donner ce poids à porter sur leurs seules épaules et ce serait par ailleurs injuste. Mais je trouve que même sans avoir à être exemplaire on peut en revanche tâcher de ne pas être contre-exemplaire.
J'entends en quoi ces collabs sont une dynamique intéressante pour qui s'intéresse à la mode en son sens marketing ou capitalistique. Mais je suis trop dépitée par les changements profonds de société qu'il nous faut entreprendre et donc promouvoir et valoriser pour ne pas voir d'un oeil finalement amer ce genre d'opé (après c'est une goutte d'eau dans l'océan d'opé, de marketing, de trucs problématiques de la mode hein).
J'ai la sensation d'un "positive washing". Le contexte est déprimant: socialement, économiquement et environnementalement. On tente de distiller de la joie, de la bonne humeur et de la bienveillance en promouvant des modèles en ce sens. Et on se dit qu'on a un peu contribué à la société d'une manière positive. Mais c'est pour moi ne pas assez se remettre en question, c'est en réalité, sous couvert de positivité, beaucoup de comportements à long terme négatifs (pollution, exploitation de la main d'oeuvre etc).
Ca y est, je suis vieille et aigrie ?