@Béchamel_ @stelly224@ vous avez toutes les deux raisons ^^. L'athéisme est souvent motivée soit par la croyance que l'expression de dieu est une fable, soit par le rejet du dogme et de la pensée de l'église. Ou un peu un mélange des deux.
@madaga @Mijou
La Bible Catholique que nous utilisons est une traduction d'un texte juif (La Septante) qui regroupe le Pentateuque, les livres historiques, les hagiographe et les prophètes. On a aussi des textes Deutérocanoniques (comme le livre de Judith ou certains passages du livre d'Esther) et les évangiles + la littérature paulinienne, une partie d'un corpus chelou (le corpus Johannique) et des épîtres catholiques. Bref. C'est le zbeul.
Tout ça est écrit en grec ancien, parfois d'après des textes araméen.
Le père Mathieu dit qu'il n'y a aucune condamnation directe de l'homosexualité dans la Bible ou le Catéchisme car il n'y a pas de mot dans la Bible en grec qui désigne explicitement un homosexuel ou l'homosexualité. Les comportements sexuels proscrits décrits dans la Bible pourraient être interprétés comme de l'homosexualité, mais ne sont pas explicitement désignés comme ça.
Les gens qui ne sont pas d'accord avec lui diront que si, si, c'est quand même clair qu'on parle d'homosexualité. Comme c'est compliqué de traduire littéralement un texte provenant d'une langue morte, lui même traduit d'une autre langue morte, on peut lui faire dire un peu ce qu'on veut.
Pour donner un exemple de ce genre de problème de traduction : "
Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu." Deutéronome 22.5. Certains chrétiens fondamentaliste vous diront que ça veut dire que les femmes ne doivent pas porter de pantalon, ni les hommes de robe. Le problème c'est que le mot en grec pour désigner le "vêtement" peut aussi se traduire par "armure" ou "parure". Certains exégètes pensent donc que c'est un texte qui proscrit aux femme de porter une arme et aux hommes de porter la parure des femmes (notamment le voile de la femme mariée). Ce texte n'aurait donc pas de rapport avec le vêtement en tant que tel, mais plutôt avec ce qui permet de distinguer visuellement le statut social de l'individu.
Qui a raison ?
Alors, vous me direz, on s'en contre cogne les cacahuètes de ce que trois gus ont dit de la vie et de l'habillement il y a 1500 ans, sauf que non, pas si on prend la Bible comme un texte prescriptif, voir un texte de loi (la Septante était d'ailleurs utilisée par les Romains comme recueil de droit coutumier juif, puisque toute une partie des Lois et du Deutéronome prescrivent l'usage des terres agricoles, des impôts cultuels, de l'heritage, du mariage, du droit de filiation, etc.).
(je me suis un peu laissée emporter
)