Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article :
La filmo de Jane Campion est sur Netflix : l’occasion de changer d’avis sur son cinéma
La filmo de Jane Campion est sur Netflix : l’occasion de changer d’avis sur son cinéma
La filmo de Jane Campion est sur Netflix : l’occasion de changer d’avis sur son cinéma
- Initiateur de la discussion Kalindi
- Date de début
Oui ! J'ai revu avec plaisir La leçon de piano et je vais être tellement heureuse de revoir Bright Star (aussi dans la liste de films préférés !).
Bon j'ai adoré Top of the lake (la saison 1 en tout cas, la saison 2 est quand même partie bien loin dans le chelou...) mais alors la leçon de piano, argh, j'ai de l'urticaire quand on m'en parle comme d'un film féministe 
Ce film est sexiste, raciste, et on se fait chier, ya rien qui va! J'ai jamais compris l'engouement.
Maaaais bon c'était il y a 25 ans, je veux bien laisser sa chance à son dernier film, la BA avait l'air chouette.
Ce film est sexiste, raciste, et on se fait chier, ya rien qui va! J'ai jamais compris l'engouement.Maaaais bon c'était il y a 25 ans, je veux bien laisser sa chance à son dernier film, la BA avait l'air chouette.
J'ai revu dernièrement In the cut de jane Campion, film trop sous-estimé à mon sens mais qui m'a bouleversé bien + que sweetie ou la leçon de piano
Je trouve que c'est très facile de passer à côté de La Leçon de Piano si on fait totalement primer le sociologique sur l'esthétique et qu'on en a une lecture exclusivement à travers les représentations, en mode "cahier des charges féministe post-MeToo". Pourtant c'est bien dans l'esthétique cinématographique que se niche le féminisme du film. Perso c'est le premier film qui m'a fait comprendre ce que pouvait être le "female gaze", et en lisant quelques critiques ciné j'ai beaucoup appris sur les techniques employées par Jane Campion pour faire adopter le point de vue d'Ada, construire son personnage et renverser les codes dominants.
Du coup je trouve vraiment dommage de reprocher à ce film ce qu'il n'est pas, au lieu de le reconnaître pour ce qu'il est et ce qu'il représente toujours à l'heure actuelle.
Du coup je trouve vraiment dommage de reprocher à ce film ce qu'il n'est pas, au lieu de le reconnaître pour ce qu'il est et ce qu'il représente toujours à l'heure actuelle.
Dernière édition :
La leçon de piano est à la programmation de lycéens et apprentis au cinéma cette année et il permet de faire des choses très intéressantes avec les élèves ! D'ailleurs, en tant que professeure, j'ai eu de la documentation sur la réception du film avant et après MeToo, sur la différence de réception notamment entre la France (où tout le monde était dithyrambique) et les Etats-Unis (où il y a eu beaucoup plus de critiques, sur le traitement des Maoris et sur l'esthétisation de la violence).
En tout cas, l'avoir vu sur grand écran au cinéma m'a permis d'avoir un point de vue vraiment différent sur le film (j'avais 2 ans à sa sortie) et d'être justement bien plus sensible à l'esthétique, à la lumière quasiment tout le temps bleue, comme si on était en train de se noyer... Je l'avais beaucoup moins aimé en le regardant sur un petit écran d'ordinateur.
En tout cas, l'avoir vu sur grand écran au cinéma m'a permis d'avoir un point de vue vraiment différent sur le film (j'avais 2 ans à sa sortie) et d'être justement bien plus sensible à l'esthétique, à la lumière quasiment tout le temps bleue, comme si on était en train de se noyer... Je l'avais beaucoup moins aimé en le regardant sur un petit écran d'ordinateur.
J'ai vu la leçon de piano y'a très longtemps et c'était assez malaisant pour moi (j'étais ado et même malaise devant Holy Smoke donc j'étais ptete trop jeune pour ces films) donc je ne peux pas vraiment avoir un avis pertinent sur sexiste ou non, mais par contre pour le côté racisme, j'ai du mal à imaginer qu'on puisse argumenter que ça l'est pas, même de manière involontaire et subtile? J'ai été très marqué par le témoignage d'un des acteurs Maoris qui expliquait avoir eu le sentiment d'être un élément du décor qui servait de toile de fond à une histoire de blancs étrangers dans son propre pays, d'être mis à distance de son propre pays. Bref, le traitement des Maoris est quand même critiquable dans ce film, y compris l'appropriation culturelle par le héros blanc. Même si c'est pas censé être le sujet du film, on ne peut ignorer ce point tant ce film est classé dans les classiques représentatifs du cinéma néo-zélandais!
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
j'ai beaucoup aimé The Power of The Dog
et le synopsis que vous en faite ne correspond pas au film que j'ai vu.
Pour moi, Phil est jaloux, non pas parce qu'il serait en compétition avec George, mais parce que Rose lui a "volé" son frère...
L'histoire va bien au-delà de la simple rivalité
Benedict Cumberbatch est fascinant dans le rôle de Phil.
je mets le reste en spoiler, à la demande de @ eLLuLa
mais j'avoue que je n'avais pas l'impression de dévoiler toute l'intrigue ...
et le synopsis que vous en faite ne correspond pas au film que j'ai vu.
Pour moi, Phil est jaloux, non pas parce qu'il serait en compétition avec George, mais parce que Rose lui a "volé" son frère...
L'histoire va bien au-delà de la simple rivalité
Benedict Cumberbatch est fascinant dans le rôle de Phil.
je mets le reste en spoiler, à la demande de @ eLLuLa
mais j'avoue que je n'avais pas l'impression de dévoiler toute l'intrigue ...
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Dernière édition :
@KtyKonéko Si c'est possible de mettre en spoiler stp pour celleux qui l'ont pas encore vu, merci 
@MorganeGirly À la formation pour "lycéens et apprentis au cinéma", on nous a parlé du racisme du film (latent, subtile, volontaire, involontaire... les avis étaient très divergents et d'ailleurs, dans mon équipe disciplinaire, les avis sont très tranchés selon les âges 
) : d'un côté les Maoris n'ont aucun rôle réel dans le film, si ce n'est d'ancrer l'intrigue en Nouvelle-Zélande, de l'autre, Jane Campion a, paraît-il, insisté pour qu'on ne les voit pas comme des éléments du décor mais comme de réels personnage. À mon humble avis (de spécialiste de rien du tout), s'il y a en effet quelques scènes qui jouent sur l'inversion des regards (quand Ada arrive, c'est elle qui est l'élément de curiosité, pas les Maoris, de même que leur rapport à la sexualité est décrit comme tout à fait banal, sans questionnement aucun, alors que Stewart fait laver les arbres que la petite fille aurait souillés... et c'est de lui qu'on se moque, pas des Maoris), cela n'est pas suffisant, le traitement des Maoris me semble majoritairement problématique.
) : d'un côté les Maoris n'ont aucun rôle réel dans le film, si ce n'est d'ancrer l'intrigue en Nouvelle-Zélande, de l'autre, Jane Campion a, paraît-il, insisté pour qu'on ne les voit pas comme des éléments du décor mais comme de réels personnage. À mon humble avis (de spécialiste de rien du tout), s'il y a en effet quelques scènes qui jouent sur l'inversion des regards (quand Ada arrive, c'est elle qui est l'élément de curiosité, pas les Maoris, de même que leur rapport à la sexualité est décrit comme tout à fait banal, sans questionnement aucun, alors que Stewart fait laver les arbres que la petite fille aurait souillés... et c'est de lui qu'on se moque, pas des Maoris), cela n'est pas suffisant, le traitement des Maoris me semble majoritairement problématique.@KtyKonéko mais je suis tellement d'accord avec toi.
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.