Possible opinion impopulaire, mais pour moi, la masterclass de l'homme violent commence par la négation, le rejet de la faute sur l'autre et l'attaque en diffamation, tout cela permettant de s'en sortir sans conséquence et ayant détruit la victime au passage.
Ici, on n'est clairement pas dans ce cas de figure. La réponse d’Adrien Quatennens présente sa version de l'histoire mais ne prétend pas à autre chose. Il ne nie pas, ne rejette pas la faute sur son ex, reconnait ce qu'il pense être ses torts et assume les conséquences de ses actes sur le plan de sa vie publique.
Je comprends les réactions aux messages de Mélenchon qui est clairement à côté de la plaque et qui m'ont fait penser à Darmanin défendant le colonel Steiger. J'imagine qu'elles ont pu énerver au point de relire la déclaration d'Adrien Quatennens pour voir comment de "mec qui a frappé sa femme" il était passé au statut de "petit ange parti trop tôt" d'après Mélenchon.
Mais reprocher à Quatennens, une personnalité publique, de vouloir reprendre le contrôle de la narration de leur histoire commune avec son ex, ça me semble vraiment déplacé; les journalistes ayant décidé de publier cette affaire en allant à l'encontre de la volonté de la victime elle même.