petite précision:les écoles hors contrat ne sont pas tenu de respecter les programme de l'éducation national c'est bien pour ça qu'elle sont hors contrat et que ça coute une blinde..d'ailleurs il me semble que les enfants voulant revenir dans le système classique doivent faire un genre de test mais je suis pas sur,en revanche elles se doivent de respecter le socle commun (c'est pour ça que contrairement a une idée bien reçu en école démocratique l'enfant apprend des chose ).
Il existe un socle commun qui est un résumé des acquis qu'un enfant est censé avoir à la fin de la période d'instruction obligatoire (à 16 ans quoi).
5 domaines:
- Les langages pour penser et communiquer
- Les méthodes et outils pour apprendre
- La formation de la personne et du citoyens
- Les systèmes naturels et les systèmes techniques
- Les représentations du monde et de l'activité
Dedans on retrouve les matières (français, maths, lv1, arts, EPS dans le domaine 1 par exemple) et les attentes classiques (savoir lire, savoir analyse un texte, savoir rédiger etc).
Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à 16 ans. Il rassemble l'ensemble des connaissances, compétences, valeurs et attitudes nécessaires pour réussir sa scolarité, sa vie d'individu et de futur citoyen. Le livret...
www.education.gouv.fr
Dans les écoles publiques ou privé sous contrat le socle commun est atteint fin 3è. (En théorie, si le collègien a un niveau correcte. Dans la pratique on pousse un peu
beaucoup les professeurs a évaluer de manière "bienveillante". C'est la partie évaluation continue du brevet)
Pour le hors contrat l'objectif du socle commun est aussi une obligation. Mais l'école est libre du programme à condition qu'il soit conforme aux attentes du socle commun.
Concrètement l'enfant doit savoir lire mais l'école a le choix de la méthode d'apprentissage et la programmation aussi (ex: dans les fameuses écoles Steiner l'apprentissage de la lecture commence à 7 ans).
Dans les écoles public ou sous contrat le choix de la méthode est limité par le programme et les injonction de la hiérarchie. La méthode ne doit pas seulement être un outil pour apprendre à lire elle doit aussi être conforme. Le hors contrat a plus de liberté dans ses méthodes mais il doit quand même répondre au droit à l'instruction de l'enfant tel que décrit dans la loi.
Je reste un peu sur ma fin avec cet article... qu'est-ce qu'est vraiment reproché à ces écoles citées en fin d'article ? Pourquoi sont elles sectaires ? Vous parlez de xénophobie mais concrètement qu'est-ce qu'on enseigne et comment ?
Je n'ai jamais entendu parler de toutes ces écoles, mais ça m'intéresse grandement
Les dérives sectaires de Steiner sont bien connu pour celles/ceux qui s'intéressent au sujet.
En fait dans les écoles Steiner il y a toute une approche "anthroposophie" développé par le fondateur de cette pédagogie. Et cette approche a un côté un peu mystique, développement personnel... Est-ce c'est dangereux? Ça dépend. Ça prône pas la violence au contraire mais ça reste dogmatique (l'enfant est comme-ci, comme-ça, faut faire ça) ce qui pour moi est un problème lorsqu'on s'occupe d'enfant. Et c'est assez flou aussi.
Perso je suis pas fan alors que je suis plutôt ouverte sur les choix éducatifs.
Il y a cependant des enfants qui ressortent très instruit d'une école Steiner. Techniquement les enfants reçoivent une instruction. Mais les écoles Steiner s'arrêtent en première (c'est comme ça depuis le début) donc les enfants passent dans le système classique pour la terminale. Ce qui fait que ces écoles ne portent pas le poids de l'échec éventuel au bac. Ce qui est pas cool: si t'instruis un enfant de la maternelle au bac tu vas jusqu'au bout pour éviter que le gamin doive s'adapter l'année de son bac.
Édit:
@Mentalofresh Les CP dans une école primaire, qui testent la méthode de lecture créé par l'inspecteur de la maitresse, sont aussi des "cobayes".
On peut pas éduquer ou instruire un enfant sans passer par des phases d'essai/erreur. Sinon ça voudrait dire qu'il existerait une méthode magique qui marcherait pour tous les enfants. Cette idée risque de faire passer les éducateurs à côté de l'enfant sans lui apporter ce dont il a besoin.
"Ma méthode de lecture fonctionne car [présupposés] donc si tel élève n'apprend pas à lire c'est de sa faute (paresseux)/de la faute des parents (éducation)" etc...
Puis tu parles de cobaye alors que ces pédagogies alternatives sont plus vieilles que l'école d'aujourd'hui (1919 pour Steiner, 1907 pour Montessori). On a pas mal de recul dessus.
Mais sinon je suis d'accord que les enfants ne sont pas des rats de laboratoire. Si tu essaie quelque chose, il faut que se soit baser sur des éléments, et qu'il y est une possibilité de correction (ex: méthode de lecture qui fonctionne pas, on change assez tôt pour éviter que l'enfant arrive en CE1 sans savoir lire).