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Je ne supporte pas que ma mère prenne mon bébé dans ses bras !
Je ne supporte pas que ma mère prenne mon bébé dans ses bras !
Commentaires sur Je ne supporte pas que ma mère prenne mon bébé dans ses bras !
- Initiateur de la discussion Chère Daronne
- Date de début
Je ne suis pas Maman, mais j'avoue que c'est un aspect de la maternité qui m'inquiète.
Pas vis à vis de ma mère, mais de ma belle mère: quand ma mère me rend visite elle sait comment je fonctionne, je sais comment elle fonctionne, et ça roule. Mais avec ma belle mère, qui est pourtant adorable, c'est beaucoup plus compliqué.
On fonctionne de manière complètement différente, et même au bout de 9 ans en couple avec mon mari je suis jamais sereine quand elle vient chez nous, je le vis vraiment comme une invasion de ma bulle privée. Comme on habite à 6 heures de route de chez elle quand elle vient c'est pour plusieurs jours et on l'héberge, donc c'est du 24h/24.
En plus, même si elle veut bien faire, elle a tendance à prendre des initiatives pour me rendre service qui me génèrent plus de taff au final. Par exemple, me ramener 10 kilos de légumes de son jardin qu'il faut cuisiner ou manger tout de suite, alors que je suis en période d'exam, que j'ai plus de place au frigo ou au congèl, et que j'avais déjà fait les courses en prévision de sa visite. On a beau lui dire à chaque fois qu'il faut qu'elle arrête, à chaque visite c'est le même cirque.
Du coup j'ai un peu peur de ses initiatives le jour où on fera éventuellement un gamin, parce que je sens bien venir le clash des cultures ou des méthodes de "parenting". Surtout que je sais être assez possessive. Le jour où on saute le pas, si on habite encore loin, je lui demanderai certainement de prendre une chambre à l’hôtel pour être tranquille chez moi
Pas vis à vis de ma mère, mais de ma belle mère: quand ma mère me rend visite elle sait comment je fonctionne, je sais comment elle fonctionne, et ça roule. Mais avec ma belle mère, qui est pourtant adorable, c'est beaucoup plus compliqué.
On fonctionne de manière complètement différente, et même au bout de 9 ans en couple avec mon mari je suis jamais sereine quand elle vient chez nous, je le vis vraiment comme une invasion de ma bulle privée. Comme on habite à 6 heures de route de chez elle quand elle vient c'est pour plusieurs jours et on l'héberge, donc c'est du 24h/24.
En plus, même si elle veut bien faire, elle a tendance à prendre des initiatives pour me rendre service qui me génèrent plus de taff au final. Par exemple, me ramener 10 kilos de légumes de son jardin qu'il faut cuisiner ou manger tout de suite, alors que je suis en période d'exam, que j'ai plus de place au frigo ou au congèl, et que j'avais déjà fait les courses en prévision de sa visite. On a beau lui dire à chaque fois qu'il faut qu'elle arrête, à chaque visite c'est le même cirque.
Du coup j'ai un peu peur de ses initiatives le jour où on fera éventuellement un gamin, parce que je sens bien venir le clash des cultures ou des méthodes de "parenting". Surtout que je sais être assez possessive. Le jour où on saute le pas, si on habite encore loin, je lui demanderai certainement de prendre une chambre à l’hôtel pour être tranquille chez moi
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Ce qui me frappe dans ce témoignage c'est la rancoeur envers la mère. Est-ce que la mère a été suffisamment aimante avec sa fille ?
Bon je projette aussi très probablement ma situation...
@Farfeluue
Bon je projette aussi très probablement ma situation...
@Farfeluue
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Je vais me permettre de te répondre si tu veux bien ?
J'ai une petite fille de 15 mois, j'ai aussi eu ce "soucis" de possessivité avec elle.
Je pense que comme dit plus bas dans les commentaires, un si petit bébé, a ce moment là, à surtout besoin de son papa et sa maman et que tout le monde trouve son rythme.
Le "problème" lorsque tout le monde prend bébé dans ses bras, c'est que déjà, lui globalement il s'en fiche un peu, deuxièment, après le départ de tout le monde en général c'est les parents qui subissent les fameux pleures de décharge (tout les parents ici ou presque vont me comprendre) qui arrive en général lorsque bébé est porté/donné/câliné par X en personne en X heures. Et surtout, en tant que maman, qui a eu une grossesse très compliqué, lorsque l'on est rentré à la maison je n'avais qu'une envie c'était de profiter de ma fille en tête à tête. Je l'ai porté 8 mois, j'en ai chié (clairement appelons un chat un chat) et le fait que des personnes extérieurs à cette grossesse la prenne, c'était comme ci finalement je devais absolument partager ma fille alors qu'on avait juste besoin de calme. Je ne sais pas si j'arrive a bien m'exprimer mais à ce moment là, ce qui était important c'était pas les autres c'était nous. Moi, mon conjoint et notre fille.
Et enfin, là je peux parler en connaissance de cause, nous n'avons pas empêcher notre famille de porter notre fille mais au bout d'un moment on à limité les visites et le temps de portage. Elle à aujourd'hui 15mois, et ça n'a empêché personne de créer un lien avec elle. A la limite, elle a plus de mal avec ceux qui ont fait du "forcing" pour la porter quand elle été tout bébé que les autres. Elle est complétement fada de mon père alors qu'il n'a pas voulu la porter de lui même avant ses 2 mois (elle était trop petite apparemment).
Tout ça pour dire que, si une maman ou un papa a du mal au début ça n'empêchera en rien d'être proche de l'enfant plus tard. Le fait de vouloir préserver son enfant (maladie, pleure de décharge etc.) est compréhensible après peut-être qu'il faut y être passer pour le concevoir je ne sais pas.
Mais je suis sur d'une chose, pour notre deuxième je serais plus ferme. Je ne subirais pas les pleurs de décharge tout les soirs parce que je l'ai laissé dans les bras pour faire plaisir aux autres, je n'irai pas chez le doc en urgence parce que tati machin à oublié de dire qu'elle était malade avant de porter bébé etc et que bébé de 2/3 mois a de la fièvre. Et surtout, je m'écouterais un peu plus sur mon ressenti.
Ce n'est que mon témoignage après, chaque enfant/parent est différent mais si ça peut donner un peu plus d'explications concrètes au pourquoi du comment certaines maman/papa on du mal à laisser porter leur bébé, c'est déjà ça.
Je suis ultra partagée sur ce sujet franchement !
Je suis d'accord avec pas mal des choses qui sont dites, mais je trouve ça vraiment dur pour la famille.
Dans le sens où le coeur du problème semble venir d'une sorte de "jalousie" (gros guillemets) de voir quelqu'un d'autre porter son bébé, et pas forcément du fait qu'un bébé est fragile, peut être dérangé de passer de bras en bras, peut attraper des maladies ... ça ne semble pas le coeur du malaise en tout cas.
Bien sûr, un bébé ce n'est pas un jouet etc. Mais franchement, la famille proche, d'autant plus sa maman, ne prenne pas son bébé pour un jouet à se passer de bras en bras. Quand on devient grand-parent, je peux comprendre qu'on ait envie de prendre son petit-enfant dans ses bras. (attention, dans la limite du raisonnable, je ne parle pas des grands-parents qui veulent à tout prix porter H24 leurs petits-enfants bébé).
Comme le dit la Daronne, la maternité ça rabat les cartes et je comprends que des sentiments ultra forts naissent, donc une certaine possessivité.
Mais je tique un peu sur la colère qui anime la postante quand sa propre mère appelle son enfant "mon petit trésor".
Enfin c'est plutôt normal de donner des noms tendres à son petit enfant non ?
Ce ne fait pas de sa mère une mauvaise mamie qui essaye de supplanter sa fille dans le rôle parental.
Je pense vraiment qu'il faudrait creuser à ce niveau-là. Est-ce qu'elle a de mauvaises relations avec sa mère / sa belle-mère ? Est-ce qu'elle se sent remise en question dans son rôle de Maman ?
Personnellement, je n'ai jamais poussé pour prendre un bébé dans les bras, j'ai toujours attendu que ça vienne des mes proches. Ca m'arrive même de refuser quand j'en vois pas trop l'utilité (j'ai une amie qui me proposait pour me "faire plaisir" car elle avait l'habitude qu'on lui demande souvent. Je lui ai dit que je voyais très bien sa fille de son berceau et que je n'avais pas forcément à la prendre dans les bras ^^)
Mais pour ma nièce, oui, ça m'aurait embêtée de ne pas pouvoir la porter. Pas parce que c'est un jouet, mais parce que j'ai envie de connecter avec ce petit bout, c'est la fille de ma sœur, c'est vraiment incroyable en fait. Ma sœur a toujours été ultra bienveillante là-dessus, elle était même plutôt attendrie de voir les tatas et mes parents prendre sa petite.
Edit : clarification de ma pensée
Je suis d'accord avec pas mal des choses qui sont dites, mais je trouve ça vraiment dur pour la famille.
Dans le sens où le coeur du problème semble venir d'une sorte de "jalousie" (gros guillemets) de voir quelqu'un d'autre porter son bébé, et pas forcément du fait qu'un bébé est fragile, peut être dérangé de passer de bras en bras, peut attraper des maladies ... ça ne semble pas le coeur du malaise en tout cas.
Bien sûr, un bébé ce n'est pas un jouet etc. Mais franchement, la famille proche, d'autant plus sa maman, ne prenne pas son bébé pour un jouet à se passer de bras en bras. Quand on devient grand-parent, je peux comprendre qu'on ait envie de prendre son petit-enfant dans ses bras. (attention, dans la limite du raisonnable, je ne parle pas des grands-parents qui veulent à tout prix porter H24 leurs petits-enfants bébé).
Comme le dit la Daronne, la maternité ça rabat les cartes et je comprends que des sentiments ultra forts naissent, donc une certaine possessivité.
Mais je tique un peu sur la colère qui anime la postante quand sa propre mère appelle son enfant "mon petit trésor".
Enfin c'est plutôt normal de donner des noms tendres à son petit enfant non ?
Ce ne fait pas de sa mère une mauvaise mamie qui essaye de supplanter sa fille dans le rôle parental.
Je pense vraiment qu'il faudrait creuser à ce niveau-là. Est-ce qu'elle a de mauvaises relations avec sa mère / sa belle-mère ? Est-ce qu'elle se sent remise en question dans son rôle de Maman ?
Personnellement, je n'ai jamais poussé pour prendre un bébé dans les bras, j'ai toujours attendu que ça vienne des mes proches. Ca m'arrive même de refuser quand j'en vois pas trop l'utilité (j'ai une amie qui me proposait pour me "faire plaisir" car elle avait l'habitude qu'on lui demande souvent. Je lui ai dit que je voyais très bien sa fille de son berceau et que je n'avais pas forcément à la prendre dans les bras ^^)
Mais pour ma nièce, oui, ça m'aurait embêtée de ne pas pouvoir la porter. Pas parce que c'est un jouet, mais parce que j'ai envie de connecter avec ce petit bout, c'est la fille de ma sœur, c'est vraiment incroyable en fait. Ma sœur a toujours été ultra bienveillante là-dessus, elle était même plutôt attendrie de voir les tatas et mes parents prendre sa petite.
Edit : clarification de ma pensée
Je suis super ambivalente aussi. Et c'est en partie parce que je ne me reconnais pas dans les mères qui deviennent possessives, mais qu'en même temps je ne suis pas d'accord avec les familles (grands parents, frères et soeurs...) qui semblent considérer que l'enfant leur est "dû".
Moi je suis de la team "plus il y a de monde autour de mon enfant, et mieux c'est". Je trouve ça génial pour lui qu'il ait des tantes, des mamies, une marraine et des amies qui sont super impliqué.es. Je n'oblige personne à s'impliquer dans la vie de mon enfant mais je suis reconnaissante de tout ceux qui le font.
Mais je n'ai pas un entourage toxique, ni une mère avec qui j'aurais encore des comptes à régler. Si c'était le cas, je m'estimerai totalement légitime à marqué une distance et à faire comprendre à ma mère ou n'importe qui d'autres que je ne souhaite pas qu'elle s'approche de trop près de l'enfant, surtout si on n'a pas réglé X ou Y.
Par ailleurs, j'ai beau aimer avoir des gens impliqués autour de mon enfant, quand on a eu des visites à la maternité personne ne l'a porté dans les bras. On ne le "sentait" pas.
Lors des visites suivantes, on a laissé les tatas, amies etc le porter mais seulement si c'était une ou deux personnes à la fois.
A cause des pleurs de décharge notamment, comme le mentionnais @Clara2604
Mais je suis par exemple ravie d'avoir laissé ma soeur ou sa marraine lui donné le biberon dans les premières semaines. Je sais que lui ne s'en souvient peut-être pas, mais ça participe à la création du lien
Je suis partagée car je trouve que devenir parent est un énorme boulversement et qu'il est important de laisser aux gens le temps de trouver leur équilibre dans cette nouvelle configuration. Et aussi parce que j'estime que la famille + éloignée peut souhaiter s'impliquer dnas la vie de l'enfant mais que ça n'est pas leur décision finale et qu'ils doivent respecter les souhaits des parents. C'est leur histoire à eux, en tous cas dans les premiers temps (plus tard, l'enfant aura son mot à dire).
Mais en même temps, je trouve ça génial d'ouvrir déjà petit à petit l'enfant à d'autres personnes, lui donner la permission même symbolique de ne pas être juste l'enfant du couple mais aussi un petit-enfant, un neveu/nièce, un filleul.e...
Moi je suis de la team "plus il y a de monde autour de mon enfant, et mieux c'est". Je trouve ça génial pour lui qu'il ait des tantes, des mamies, une marraine et des amies qui sont super impliqué.es. Je n'oblige personne à s'impliquer dans la vie de mon enfant mais je suis reconnaissante de tout ceux qui le font.
Mais je n'ai pas un entourage toxique, ni une mère avec qui j'aurais encore des comptes à régler. Si c'était le cas, je m'estimerai totalement légitime à marqué une distance et à faire comprendre à ma mère ou n'importe qui d'autres que je ne souhaite pas qu'elle s'approche de trop près de l'enfant, surtout si on n'a pas réglé X ou Y.
Par ailleurs, j'ai beau aimer avoir des gens impliqués autour de mon enfant, quand on a eu des visites à la maternité personne ne l'a porté dans les bras. On ne le "sentait" pas.
Lors des visites suivantes, on a laissé les tatas, amies etc le porter mais seulement si c'était une ou deux personnes à la fois.
A cause des pleurs de décharge notamment, comme le mentionnais @Clara2604
Mais je suis par exemple ravie d'avoir laissé ma soeur ou sa marraine lui donné le biberon dans les premières semaines. Je sais que lui ne s'en souvient peut-être pas, mais ça participe à la création du lien
Je suis partagée car je trouve que devenir parent est un énorme boulversement et qu'il est important de laisser aux gens le temps de trouver leur équilibre dans cette nouvelle configuration. Et aussi parce que j'estime que la famille + éloignée peut souhaiter s'impliquer dnas la vie de l'enfant mais que ça n'est pas leur décision finale et qu'ils doivent respecter les souhaits des parents. C'est leur histoire à eux, en tous cas dans les premiers temps (plus tard, l'enfant aura son mot à dire).
Mais en même temps, je trouve ça génial d'ouvrir déjà petit à petit l'enfant à d'autres personnes, lui donner la permission même symbolique de ne pas être juste l'enfant du couple mais aussi un petit-enfant, un neveu/nièce, un filleul.e...
Ben personnellement ça me fait peu un peu halluciner le discours "laissez moi prendre ce bébé dans mes bras c'est mon dû" 
D'abord j'ai un sérieux doute sur le fait qu'un bébé ait vraiment besoin d'établir des connexions avec d'autres personnes que ses parents et ses potentiels frères et sœurs avant ses, disons, un an. Par ailleurs je vois pas en quoi porter le bébé dans les bras est siii important pour établir la dite connexion : le voir évoluer, offrir un petit cadeau dont il réalisera progressivement en grandissant que c'est Tati machin qui lui avait offert quand il avait deux mois, prendre soin du lien avec ses parents pour renforcer les liens de confiance qui s'établiront plus tard avec lui, c'est déjà très bien non ?
Mais ce qui me frappe le plus, c'est qu'on a déjà emmerdé les mères toute leur grossesse, et que je te touche le ventre et que je te donne des conseils non sollicités sur tout et n'importe quoi... Et maintenant qu'elles sont passées par l'épreuve physique et psychologique de l'accouchement, puis le retour à la maison, sans parler de l'intense fatigue de nuits entrecoupés et de charge mentale constante, faut en plus leur mettre la pression pour qu'elles refilent leur gamin sur le champ au premier pote/tonton/grand-maman exigeant de créer une connexion ? Franchement, si on mettait l'accent sur comment accompagner avec le plus de bienveillance possible la mère d'un nourrisson (et le père si par miracle il s'investit autant), plutôt que de lui rajouter une raison de culpabiliser et se sentir mal ?
(Précision au cas où : je suis CF et je ne crois pas qu'il faille un village pour élever un enfant, enfin pas un village de bénévoles en tout cas
mais respecter les besoins d'une personne qu'on aime, ça me semble plutôt chouette de base)
D'abord j'ai un sérieux doute sur le fait qu'un bébé ait vraiment besoin d'établir des connexions avec d'autres personnes que ses parents et ses potentiels frères et sœurs avant ses, disons, un an. Par ailleurs je vois pas en quoi porter le bébé dans les bras est siii important pour établir la dite connexion : le voir évoluer, offrir un petit cadeau dont il réalisera progressivement en grandissant que c'est Tati machin qui lui avait offert quand il avait deux mois, prendre soin du lien avec ses parents pour renforcer les liens de confiance qui s'établiront plus tard avec lui, c'est déjà très bien non ?
Mais ce qui me frappe le plus, c'est qu'on a déjà emmerdé les mères toute leur grossesse, et que je te touche le ventre et que je te donne des conseils non sollicités sur tout et n'importe quoi... Et maintenant qu'elles sont passées par l'épreuve physique et psychologique de l'accouchement, puis le retour à la maison, sans parler de l'intense fatigue de nuits entrecoupés et de charge mentale constante, faut en plus leur mettre la pression pour qu'elles refilent leur gamin sur le champ au premier pote/tonton/grand-maman exigeant de créer une connexion ? Franchement, si on mettait l'accent sur comment accompagner avec le plus de bienveillance possible la mère d'un nourrisson (et le père si par miracle il s'investit autant), plutôt que de lui rajouter une raison de culpabiliser et se sentir mal ?
(Précision au cas où : je suis CF et je ne crois pas qu'il faille un village pour élever un enfant, enfin pas un village de bénévoles en tout cas
mais respecter les besoins d'une personne qu'on aime, ça me semble plutôt chouette de base)
Dernière édition :
@Anechka Je n'ai ressenti à aucun moment dans la question d'origine que les mamies partaient du principe que c'était leur dû de porter leurs petits-enfants.
Si on reprend le texte d'origine "Quand elles me demandent si elles peuvent le prendre dans leurs bras, j’accepte, car je ne veux pas être désagréable, mais ça met une colère pas possible."
Donc elles demandent. Elles ne partent pas du principe qu'elles peuvent faire ce qu'elles veulent avec ce petit être qui vient de naitre.
Respecter le ressenti de la maman, bien sûr que c'est la base, et qu'on aura jamais assez de bienveillance envers les mamans, que ce soit pendant leur grossesse ou après, surtout avec le nombre d'injonctions qu'elles se prennent sur la tête.
Mais je trouve que le sujet d'origine est plus complexe : la postante semble développer ce sentiment de possessivité quasi uniquement avec les grands-mères, comme si elles menaçaient sa place en tant que mère de son enfant. Elle se sent en colère quand elles donnent des petits noms à leur petit-fils, car le possessif "mon" la rend mal à l'aise. Pourquoi ?
A mon avis, il y a plus de choses à creuser que le simple sujet d'origine. Surtout qu'en l'occurrence, la majorité semble plutôt d'accord pour dire qu'on ne parle pas de refiler cet enfant de bras en bras.
J'ai un peu de mal avec le discours qui consiste à dire "pourquoi vouloir à tout prix prendre un bébé dans les bras, c'est un être vivant ??", parce que ça sous-entend que quand on veut prendre un bébé dans ses bras, on est quelqu'un d'égoïste qui fait passer son bien-être avant celui d'un enfant.
Là encore, je ne trouve pas que ça soit si simple que ça :-/
Il y a une différence entre vouloir prendre dans ses bras le bébé de quelqu'un qu'on ne connait pas bien / qui ne fait pas parti de notre famille proche, et prendre dans ses bras son neveu / petit-fils etc. C'est difficilement explicable cette envie de serrer ce petit bout dans ses bras.
La conclusion reste cependant quand même qu'il faut toujours respecter en mon sens les décisions des parents et ne pas forcer.
Mais la question d'origine de cette femme est "est-ce normal" et je pense pas que la question soit oui ou non mais plutôt de comprendre d'où ça vient (en dehors des bouleversements liés à la maternité).
Si on reprend le texte d'origine "Quand elles me demandent si elles peuvent le prendre dans leurs bras, j’accepte, car je ne veux pas être désagréable, mais ça met une colère pas possible."
Donc elles demandent. Elles ne partent pas du principe qu'elles peuvent faire ce qu'elles veulent avec ce petit être qui vient de naitre.
Respecter le ressenti de la maman, bien sûr que c'est la base, et qu'on aura jamais assez de bienveillance envers les mamans, que ce soit pendant leur grossesse ou après, surtout avec le nombre d'injonctions qu'elles se prennent sur la tête.
Mais je trouve que le sujet d'origine est plus complexe : la postante semble développer ce sentiment de possessivité quasi uniquement avec les grands-mères, comme si elles menaçaient sa place en tant que mère de son enfant. Elle se sent en colère quand elles donnent des petits noms à leur petit-fils, car le possessif "mon" la rend mal à l'aise. Pourquoi ?
A mon avis, il y a plus de choses à creuser que le simple sujet d'origine. Surtout qu'en l'occurrence, la majorité semble plutôt d'accord pour dire qu'on ne parle pas de refiler cet enfant de bras en bras.
J'ai un peu de mal avec le discours qui consiste à dire "pourquoi vouloir à tout prix prendre un bébé dans les bras, c'est un être vivant ??", parce que ça sous-entend que quand on veut prendre un bébé dans ses bras, on est quelqu'un d'égoïste qui fait passer son bien-être avant celui d'un enfant.
Là encore, je ne trouve pas que ça soit si simple que ça :-/
Il y a une différence entre vouloir prendre dans ses bras le bébé de quelqu'un qu'on ne connait pas bien / qui ne fait pas parti de notre famille proche, et prendre dans ses bras son neveu / petit-fils etc. C'est difficilement explicable cette envie de serrer ce petit bout dans ses bras.
La conclusion reste cependant quand même qu'il faut toujours respecter en mon sens les décisions des parents et ne pas forcer.
Mais la question d'origine de cette femme est "est-ce normal" et je pense pas que la question soit oui ou non mais plutôt de comprendre d'où ça vient (en dehors des bouleversements liés à la maternité).
Pour le "est-ce normal", c'est des sentiments que j'ai déjà beaucoup lu sur les forums de maternité. Y compris le sentiment d'énervement en entendant quelqu'un d'autre parler de l'enfant avec un pronom possessif, tye "mon petit coeur".
Moi heureusement que ça me faisait pas ça : y a une des dames d'entretien de la crèche qui a appelé mon fils "mon amour" pendant un an. Et maintenant elle est dans l'équipe d'entretien de l'école où il va et elle continue à gagatiser devant lui
Moi heureusement que ça me faisait pas ça : y a une des dames d'entretien de la crèche qui a appelé mon fils "mon amour" pendant un an. Et maintenant elle est dans l'équipe d'entretien de l'école où il va et elle continue à gagatiser devant lui
M
Membre supprimé 364647
Guest
Je ne suis pas mère mais j'ai connu quelqu'un qui m'a raconté sa maternité, notamment cet aspect de possessivité. Elle avait expliqué que dès la première nuit, lorsque son mari s'est levé pour aller prendre le bébé, elle a dû se faire violence pour laisser faire parce qu'instinctivement, elle voulait le prendre elle-même et ne laisser personne y toucher, pas même le père. Mais comme elle me l'a dit, elle l'a laisser faire et elle a laissé d'autres personnes le prendre dans les bras et s'en occuper. Avec le recul et une fois son enfant adulte, elle ne regrette rien parce que selon elle, apprendre dès le début à lâcher prise, ça lui a permis de pouvoir souffler plus tard parce que d'autres personnes venaient pour l'épauler, et ça lui a permis de ne pas être seule pour s'en occuper.
J'ai trouvé ça beaucoup plus sain comme approche de la maternité.
J'ai trouvé ça beaucoup plus sain comme approche de la maternité.
Ma réponse va probablement sembler assez sèche mais en ce qui me concerne, ma position est très claire : je ne touche JAMAIS l'enfant des autres SAUF si l'enfant vient vers moi de lui-même - donc pas avant un certain âge - ou si ses parents me proposent de le prendre - et là encore, pas sûre que j'accepte si je ne me sens pas de le faire.
Et cela qu'il s'agisse d'un enfant de ma famille ou d'ami·es : je ne vais pas toucher un individu sans son consentement explicite et cette règle s'applique selon moi à tous les âges. Donc pour un bébé entre 0 et mettons 10 mois, je sais qu'il ne va pas galoper dans ma direction donc je ne vais pas vers lui non plus au sens où je ne le touche pas (pas de caresse sur la tête, pas de "gouzou-gouzou" sur les joues et...pas de portage).
En revanche, je parle à l'enfant, je vais me mettre à sa hauteur pour lui dire "bonjour", je lui souris si nos regards se croisent. C'est déjà créer un lien et pas besoin de se tripoter les mollets pour le créer, ce lien
Après, si l'enfant se déplace et viens vers moi, m'attrape le doigt ou s'appuie sur ma jambe pour maintenir son équilibre, je l'accompagne dans ses gestes, je ne lui balance pas des coups de pieds en mode "NAN JACQUELINE ! DONNE-MOI TON CONSENTEMENT, HO !".
parce que je considère qu'à son âge, c'est une forme de consentement (mesurée hein, je n'en profite pas pour le choper et le couvrir de bave).
Par ailleurs, sachant que je vais avoir un enfant dans quelques mois je tiens à ce que cette règle soit globalement respectée par celleux qui approcheront mon enfant. J'anticipe plusieurs craintes exprimées par mes VDD mais les virus et les pleurs de décharge, ce ne sont pas celleux qui auront pris mon enfant dans leurs bras qui vont se les coltiner, après coup
Et si je propose à des personnes de prendre mon bébé dans leurs bras et qu'ils refusent, je serai sans doute surprise et peut-être même brièvement vexée bien évidemment mais franchement, je préfère mille fois ça à ce que ma mère a vécu quand mes soeurs sont nées et que sa belle-soeur s'est précipitée sur les couveuses pour prendre le premier bébé qui lui passait sous le nez sans quasi un regard pour ma mère qui avait failli y rester quelques heures plus tôt en salle d'accouchement.
Et cela qu'il s'agisse d'un enfant de ma famille ou d'ami·es : je ne vais pas toucher un individu sans son consentement explicite et cette règle s'applique selon moi à tous les âges. Donc pour un bébé entre 0 et mettons 10 mois, je sais qu'il ne va pas galoper dans ma direction donc je ne vais pas vers lui non plus au sens où je ne le touche pas (pas de caresse sur la tête, pas de "gouzou-gouzou" sur les joues et...pas de portage).
En revanche, je parle à l'enfant, je vais me mettre à sa hauteur pour lui dire "bonjour", je lui souris si nos regards se croisent. C'est déjà créer un lien et pas besoin de se tripoter les mollets pour le créer, ce lien
Après, si l'enfant se déplace et viens vers moi, m'attrape le doigt ou s'appuie sur ma jambe pour maintenir son équilibre, je l'accompagne dans ses gestes, je ne lui balance pas des coups de pieds en mode "NAN JACQUELINE ! DONNE-MOI TON CONSENTEMENT, HO !".
parce que je considère qu'à son âge, c'est une forme de consentement (mesurée hein, je n'en profite pas pour le choper et le couvrir de bave).
Par ailleurs, sachant que je vais avoir un enfant dans quelques mois je tiens à ce que cette règle soit globalement respectée par celleux qui approcheront mon enfant. J'anticipe plusieurs craintes exprimées par mes VDD mais les virus et les pleurs de décharge, ce ne sont pas celleux qui auront pris mon enfant dans leurs bras qui vont se les coltiner, après coup
Et si je propose à des personnes de prendre mon bébé dans leurs bras et qu'ils refusent, je serai sans doute surprise et peut-être même brièvement vexée bien évidemment mais franchement, je préfère mille fois ça à ce que ma mère a vécu quand mes soeurs sont nées et que sa belle-soeur s'est précipitée sur les couveuses pour prendre le premier bébé qui lui passait sous le nez sans quasi un regard pour ma mère qui avait failli y rester quelques heures plus tôt en salle d'accouchement.
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