C'est peut-être légèrement hors-sujet, mais j'aurais bien aimé que l'article aborde le point de vue de quelqu'un qui n'a pas eu le choix, à un moment donné, de rester/retourner vivre chez ses parents malgré une envie et un besoin d'indépendance, et quelles ont été ses solutions à ce moment.
De mon côté, j'ai quitté la maison pour la même raison que beaucoup, les études après le bac (à 18 ans). J'ai adoré ça vivre seule, je l'attendais depuis des années. Mais j'ai du revenir chez mes parents après plus de 4 ans, 4 appartements, deux colocations dont une à l'étranger, et quelques mois de voyage, car j'avais décidé d'interrompre mes études qui ne me plaisaient pas. Je suis repartie après quelques mois pour 2-3 mois à l'étranger (5ème appart, 3ème coloc) et puis j'ai du rentrer, faute de finances entre autre. A partir de là ça été très dur, j'étais perdue dans mon orientation, j'étais incapable d'estimer la bonne solution à ma situation, je ne supportais pas de ne pas être indépendante, je mourrais d'envie de bouger dans une autre ville pour repartir de zéro mais je n'ai jamais sauté le pas. Dans ma tête, pas de job = personne ne te loue un logement, pas de logement, ou du moins pas d'adresse dans la ville = personne ne t'embauche.
Question très naïve s'il en est, mais est-ce que c'est vrai ? Comment on fait, très pragmatiquement, quand on ressent le besoin de déménager, de s'éloigner, mais qu'on ne décroche aucun boulot depuis là où on est ?
Je repars pour une année d'études dans une semaine, je suis presque plus motivée à l'idée d'habiter seule à nouveau que pour ces études. Mais surtout j'appréhende énormément de me retrouver, dans un an, de nouveau chez mes parents à chercher du boulot ou un sens à ma vie. Je n'ai pas peur de prendre un de job alimentaire si je ne trouve pas de boulot dans ma branche tout de suite, j'en ai fait un paquet, mais le fait de changer d'endroits (même si j'adore ma région natale) c'est vraiment très symbolique et nécessaire pour moi. Bref, j'espère que je n'aurais pas à revenir encore une fois, mais malheureusement j'en doute...