J'ai testé pour vous... être dépressive

[Une madmoiZelle]

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[Sur la canopée]

J'aime beaucoup les illustrations de Timtimsia , elles sont toujours très justes.

Sinon l'article est très touchant et bien écrit. Je souhaite à la demoiselle de trouver son équilibre.

 

[Pretty_C]

Cet article est tout bonnement... wouah! Tellement poignant, tellement criant de vérité!

D'abord, je te dis BRAVO et MERCI pour avoir partagé tout ça avec nous!

Mais... j'ai une question, ce n'est pas un jugement ou quoique ce soit d'autre: Pourquoi tu n'es pas allé consulté un psychologue? Il pouvait peut-être t'aider à parler, à mettre en mots sur ce qui n'allait pas... ou je ne sais pas...

En tout cas... COURAGE pour la suite!

 

[notPrettyLittleLiar]

J'ai quatorze ans, et il m'arrive souvent de faire ce que tu faisais à mon âge le week-end, de penser pareil, de lire énormément... C'est pas de la peur, mais tu as eu beaucoup de chance d'avoir su remonter la pente. Je te souhaite bonne chance, je pense que ton témoignage va longtemps me marquer.

 

[Balkis]

Mais ce que je regardais, c’était le ciel, gris, dans mes souvenirs, ou noir, pendant la nuit. Je regardais le ciel, et je voulais disparaitre.

C'est tellement ce que je ressens. Cet article j'aurais pu l'écrire.
J'essaie de m'en sortir, il faut que j'appelle la psy, il faut que j'appelle la psy, il faut que j'appelle la psy.
C'est dingue toutes les étapes de jeunesse où tu dis être passée je les ai vécues, et là Octobre mêlé à Novembre ne m'aident pas vraiment à m'en sortir. Ma maman aussi me dit toujours d'arrêter mon cinéma...
BIG UP!

 

[Poisso]

S'en sort-on vraiment un jour? Franchement, je ne pense pas.. La dépression, on s'est construit avec, elle fait partie de nous, de notre histoire. Je pense qu'il faut l'accepter. On est sûrement plus émotifs que la moyenne, plus lunatique.. mais bon. J'ai longtemps refuser cet état dépressif.. jusqu'à ce que ça empire vraiment, où chaque jour était un enfer. Angoisse, crises de pleurs, renfermement..
Il ne faut pas avoir peur des antidépresseurs. Ils m'ont beaucoup aidé. J'ai repris confiance en moi, je suis sortie de ce cercle infernal, je suis retournée à la vie.

Merci à la mademoizelle qui a écrit ce texte.

 

[Zamora]

Mais... j'ai une question, ce n'est pas un jugement ou quoique ce soit d'autre: Pourquoi tu n'es pas allé consulté un psychologue? Il pouvait peut-être t'aider à parler, à mettre en mots sur ce qui n'allait pas... ou je ne sais pas...

Entièrement d'accord, si ça revient à chaque fois c'est très certainement que tu as une souffrance en toi. Les médicaments calment les symptomes et ainsi aident à se remettre sur pied et à être plus fort que les causes pour qques temps, mais les causes sont bien toujours là et en aucun cas réglées par les médicaments.

Dans ton texte on lit la souffrance, l'impuissance... Continues ton combat, n'aies pas peur de l'avenir, affrontes "juste" ce qui se cache au fond de toi et qui te rend si malheureuse.

 

[salvia]

Tiens moi aussi j'aurai pu écrire cet article. J'ai fait une très grosse dépression à 12 ans qui n'a pas été remarquée par mes parents. Ce sont les profs qui les ont alertés mais ils n'y ont pas prêté attention. J'ai réussit à m'en sortir toute seule mais depuis ça vient et ça repart. C'est revenu tellement fort il y a quelques années que je suis passée par la case psy et anxiolytiques. Malheureusement consulter un psychologue coute très cher, j'ai donc du arrêter à regret mais dès que je gagnerai un peu plus d'argent je recommencerai une thérapie. Je suis maintenant "en âge d'avoir des enfants" et ma plus grande peur est de leur transmettre mes angoisses.

 

[Monsieur B.]

Je repasserai un peu plus tard pour mettre des mots sur ce papier - extrêmement touchant, extrêmement courageux - mais je tenais cependant à émettre un bémol sur le titre (ne concernant en revanche pas la MadmoiZelle témoignant) : Être dépressif/ve, ça ne se teste pas.

Je ne pense pas que le mot tester soit a prendre au sens propre, c'est juste pour placer ce témoignage dans une catégorie d'article du site, càd un témoignage, et donc ça rentre dans la case "j'ai tester pour vous", mais sans 1er degrès (enfin moi je le prend comme ça).

Sinon très joli article, courage a la mad

 

[Momagie]

Merci pour ce témoignage, je crois qu'il m'a ouvert les yeux sur mon propre compte.

Quand j'étais au lycée on m'a conseillée d'aller voir un psy. Résultat j'allais chez l'assistante sociale toutes les semaines. Ça ne m'a pas aidé à m'extérioriser auprès de mes camarades (parce que le problème était là : je me sentais rejetée, je pleurais tous les soirs à l'internat) mais ça me permettait de discuter avec quelqu'un d'adulte et de professionnel de mes problèmes et aussi de tout et de rien.

Aujourd'hui (exceptionnellement) ça va pas du tout et je pense que ça ne va pas aller beaucoup mieux les jours suivants : je suis au chômage, je n'arrive pas à trouver du boulot ni à chercher parce que j'ai peur qu'on me dise "non" ou pire qu'on ne me dise rien (ce qui est d'ailleurs le cas). Du coup je vis au crochet de mon chéri depuis septembre et à force ça me pèse.
Tous les symptômes que la MadmoiZelle a relaté dans son témoignage, je les reconnais (hyper-sensibilité, tristesse, culpabilité). De ce fait je me demande aussi si, par moments, je ne suis pas dépressive.

Une phrase de mon père m'est revenue en tête en lisant cet article : "Prends des calmants !" (ça c'est quand on s'engueule très fort) et je le prends très mal car j'ai aussi l'impression que ça deviendrait une drogue et j'ai peur de me sentir malade si je compte sur des médicaments pour soigner quelque chose qui se passe dans ma tête.

Elle m'a donné envie d'en parler et je lui souhaite bon courage.

Merci.

 

[yayi]

Je crois n'avoir jamais poster une seule fois sur madmoizelle, que je suis pourtant depuis le début. Je souhaite réagir juste pour te dire que NON la dépression n'est en aucun cas un fatalité, on peut s'en sortir. Si tu te pose la question c'est déjà que tu as la volonté de t'en sortir et c'est le premier et le plus important des pas vers la guérison.
Je pense qu'il n'y a pas vraiment de rechute : dans le sens que ce n'est probablement qu'un seul et même mal être que tu arrives parfois à surmonter mais sans le guérir c'est pourquoi il revient.
J'ai été en dépression pendant 4 ans et je me suis sortie. Je n'ai aucune peur de rechûte et pourtant ma vie n'a jamais été aussi stressante. Tout ça grâce à mon psychiatre. J'ai fait 14 psy avant de trouvé le bon. J'ai été sous anti-dépresseurs pendant plus de 3 ans, mais ce n'est qu'une béquille qui te permet de "survivre" pendant que tu fais la thérapie qui ELLE peut te guérir. L'important est de trouver le bon psy. Je ne peux te conseiller qu'une chose : trouve le thérapeute avec lequel tu te sentira à l'aise : tu le saura tout de suite car quand on trouve le bon une simple séance avec permet de tenir toute la semaine (et sans médicament).
Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite et espère avoir pu aider (ne serait-ce qu'un peu).

 

[Faith.]

Je sais pas trop quoi dire, à part merci (j'ai l'impression de me retrouver dans quasiment tous les témoignages des madmoizelles, et les dessins sont toujours aussi touchants).

Je sais pas si c'est quelque chose qu'on peut dire "je crois être dépressive", ça me donne l'impression que c'est une maladie qu'on attrape genre "je crois avoir une grippe" ou quoi. Mais il y a même pas une semaine, j'ai réalisé que je n'allais vraiment pas bien, et ce depuis plusieurs années. Je sais pas trop à qui en parler, ma mère réagirait comme la tienne, et j'ai tellement peur que mon médecin traitant me dise que c'est rien, parce que ça serait déjà quelque chose d'énorme pour moi de me confier à quelqu'un...

En tout cas, encore merci.