Cette histoire est très touchante, et hélàs je crains qu'elle ne concerne que beaucoup trop de personnes, à échelle différente.
Néanmoins, je me pose une question : Est-ce que les personnes n'ayant pas eu la même adolescence que les autres sont dans une dynamique de regret, d'amertume avec eux-mêmes ? Ou est-ce plutòt cette comparaison avec d'autres adolescences dites courantes qui intrigue ou du moins qui renvoie systématiquement à sa propre histoire?
Après tout, je me dis que chaque adolescence diffère selon le cadre familial, et quelque part les personnes ayant vécu une adolescence de "conne en devenir" peuvent se retrouver dans une situation de regret ou bien de curiosité envers les personnes qui ont dédiés ce moment de vie à leurs parents.
Lorsqu'on parle d'adolescence, nous avons tous tendance à parler d'expériences, de découvertes, de crises. Mais je pense que, pour mon cas par exemple, j'aurais du ne pas me confronter à ma mère mais plutôt la voir en tant que personne à part entière avec ses souffrances et ses tourments. Je ne pense pas qu'en étant ado, on puisse savoir doser l'affection aux parents de façon intègre et juste.
Le statut du parent aussi est connu pour être la figure de stabilité dans notre enfance/adolescence. Cette histoire m'interpelle dans la mesure ou l'alcoolisme est évoqué de manière brutale ainsi que la violence conjuguale et tout ceci vus par une enfant.
Alors oui, l'adolescence ne fut pas une confrontation perpétuelle avec sa mère, cet affrontement caractérisant l'adolescence mais il fut riche d'apprentissage et donc de construction pour la future adulte, c'est ce qui selon moi caractérise l'adolescence à proprement parlé.