C'est la première fois que je me retrouve autant dans un témoignage et c'est fou cette petite boule de chaleur que ça apporte !
Je suis en quelque sorte une grande déçue de l'amitié. Je n'ai jamais déménagé mais la vie m'a éloigné successivement des personnes que je considérais comme mes vrais amis: choix d'orientation, déménagements, embrouilles de collégiennes, études à l'étranger... J'ai l'impression que je me suis un peu construite là dessus et aujourd'hui j'ai un groupe très restreint de vraies amies (et c'est sacré !), puis plein de potes qui gravitent tout partout.
Le truc c'est qu'à l'inverse de l'auteure, je ne suis pas pleinement satisfaite de cette situation.
Depuis mes premières déceptions amicales (à l'entrée au collège donc) j'envie terriblement ces groupes d'amis soudés depuis des années. Je suis sortie pendant presque 3 ans avec un mec qui était mon opposé à ce niveau. Ses deux groupes d'amis de longue date m'ont très bien accueillie, plutôt bien intégrée mais je crois que c'est moi qui ai imposé une distance au final. Ce ne sont donc pas devenus mes amis et maintenant que nous sommes séparés je ne les vois plus.
J'ai beaucoup réfléchi au pourquoi du comment j'ai du mal à me lier avec les gens et j'en suis venu à la conclusion suivante:
1/ Mes parents ne sont pas les gens les plus sociables qu'il soit. Ils ont peu d'amis (mais quelques uns quand même), il n'y avait pas "toujours du monde à la maison" donc voilà, je pense que je n'ai pas été habituée petite. Avec le recul, je crois qu'ils ont été bien embêtés quand je leur demandais, à 6 ans "dis, comment on se fait des amis ?"
2/ Je suis un coeur sensible (
), pour moi les sentiments, l'amitié, la famille, ça compte énormément et ça m'affecte à fond. J'ai beaucoup souffert de mes chagrins d'amitié au collège et aujourd'hui je considère un peu par défaut que tôt ou tard on me laissera tomber. Alors j'aime autant prévenir que guérir et ne pas trop m'attacher...
En tout cas merci pour ce témoignage & désolée pour la ptite phase 3615 MYLIFE