J'ai plein de potes mais pas amis (et je le vis bien)

29 Juin 2013
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Rennes
Même si le ton n'est pas du tout mélodramatique, ce témoignage me fait mal au ventre tant je ne le comprends pas. Pour moi mes amis c'est tout, c'est TOUT ! J'ai besoin de savoir que j'ai ces quelques personnes qui seront toujours la pour moi quoi qu'il arrive, sinon je panique.
Il n'y a qu'avec eux que je m'autorise à être moi-même, et je panique à mort de devoir les quitter pour aller à la fac dès septembre prochain.

Alors imaginer que certaines personnes n'ont pas de vrais amis, ça me fait de la peine pour eux malgré moi et malgré le fait qu'ils le vivent bien !
 

Zgu

2 Juin 2007
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Aujourd’hui j’en connais peu qui accepteraient de porter un bob en public.

Ce sont eux les vrais amis ! :coiffe:
 
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Réactions : honeyspoon_
2 Mai 2013
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Pour ma part je ne ressens pas du tout les choses de la même façon. Cependant je ne critique pas, et je comprends tout à fait ce que tu ressens mais je n'ai pas la même opinion sur certains points.
D'une part dire dans le titre de l'article « je n'ai pas d'amis », puis vers la fin de l'article écrire « mon copain est mon seul et unique ami »,  c'est assez paradoxal à mon sens. A priori tu as au moins une personne que tu considère comme un véritable ami. En tout cas ce n'est pas ce que j'appelle ne pas avoir d'ami. Ou alors je n'ai pas très bien compris. (Oui je chipote peut-être un peu aussi.) Mais sinon je suis tout à fait d'accord, on a pas tous la même définition d'ami, ni la même limite entre « potes » et « amis », ce qui est normal.
Ensuite, je ne ressens pas du tout la même chose car justement pour moi avoir des amis c'est important. L'ironie dans l'histoire c'est que je n'ai pas non plus d'amis. Ni de potes en fait. Et c'est pourquoi je trouve ça important. Peut-être que j'ai une opinion totalement biaisée car justement vivre sans amis ni potes pour moi c'est un enfer, ou parce que je n'ai pas connu tous les "déboires" (que ça soit en amitié ou en amours) que vous semblez toutes avoir vécu. Peut-être que j'idéalise trop l'amitié parce que justement je ne connais. Je n'en sais rien. En tout cas j'ai du mal à me dire que vivre sans ami ce n'est pas un drame, du moins pour moi, pour ma vie, personnellement. Mais ce n'est que mon opinion, et comme je disais au début, je comprends que ça ne pose aucun problème à d'autres personnes.
 
C'est bizarre, parce que moi c'est plutôt le contraire.

J'ai trois grandes amies, que je connais depuis plus de dix ans, et depuis la rentrée je tisse une amitié avec une autre personne, que je considère déjà comme une amie (et pourtant, j'suis difficile). Par contre... Je n'ai pas de potes. J'ai des connaissances diverses et variées, amis d'amis, collègues, camarades de classe que j'ai rencontré cette année et avec qui je m'entends bien, mais ce sont des gens que je ne vois jamais en dehors de cadres précis et établis.

Du coup, des fois je me demande si je suis normale. Je suis plutôt du genre justement, à passer mes samedis soir seule (quand je bosse le lendemain, c'est pas vraiment grave), à sortir peu (mes amies ne sont pas forcément proches géographiquement), et à me demander ce que c'est d'avoir une bande de potes. J'ai jamais été de celles qui ont des potes, qui peuvent être entourées régulièrement. Et des fois j'aimerais bien. Le reste du temps, j'suis plutôt super contente d'avoir des amies qui me connaissent presque par cœur. (et qui parfois me déçoivent, parce que l'amitié, c'est pas un long fleuve tranquille non plus)

(mon commentaire est un peu confus, je m'en excuse)
 
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Réactions : moldova
17 Mai 2012
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Poitiers
Je me suis pas mal reconnue dans cet article. C'est dingue:) pour moi, à partir de nos âges ( vers la vingtaine quoi ) ça devient plus difficile d'avoir de vrais amis dans le sens où chacun trace sa route, chacun évolue différemment, certains commencent à fonder une famille tandis que d'autres continuent les études ou préfèrent faire la fête. En fait ... c'est dur d'avoir de vrais amis en terme de durée.
Comme tu le dis, au final ça ne reste qu'une question de mois ( surtout à partir du moment où tu rentres à la fac ).
L'année dernière je me suis rendue compte de pleins de choses par rapport à ça et je l'ai très mal vécu. Maintenant ça va mieux :) la vie à fait son petit tri, au final moi aussi mon chéri c'est mon meilleur ami, le seul à qui je peux vraiment tout confier et à part une ou deux personnes en particulier et certaines personne de ma famille, je sais que je ne pourrais plus jamais donner ma confiance aussi facilement et raconter ma vie comme je le faisait quand j'étais au collège et au lycée. C'est la vie, faut s'y faire :) et puis il y a quand même les potes, faut pas les oublier ! ptêtre qu'un jour, au fil des années, ils deviendront des amis. ( Aaaaaamen )
 
14 Juillet 2011
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LILLE
Deux choses me viennent à l'esprit en lisant cet article et tous ces témoignages concernant le fait de ne plus avoir de "grands" amis.
D'abord, je pense que pour comprendre ce phénomène il faut passer par une remise en question, sans culpabilisation, juste se demander qu'elles sont nos parts de responsabilité. Car effectivement, ce n'est pas une tare, et ce n'est pas forcément due au hasard des évènements. Cela fait partie d'une prise d'indépendance.
La maturité est très déterminante (peu importe à quelle age elle survient). Les amitiés fusionnelles disparaissent très souvent avec le temps. Grandir nous permet de comprendre comment s'auto-déterminer, sans avoir besoin d'un double en guise de meilleure amie pour nous donner son avis et pour nous épauler dans toutes les situations.
On s'habitue à rencontrer des gens, à apprendre de nombreuses choses venant d'eux, et à prendre des chemins différents sans rancœur par la suite.
 
16 Février 2014
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peutwishia;4679317 a dit :
Quand je lis vos commentaires, j'ai l'impression que les mecs sont parfois vachement plus fidèles/simples en amitié.

Mes plus vieux amis datent du lycée (j'en compte 3, je considère les autres comme des potes) mais mon copain compte beaucoup d'amis dans son entourage qu'il voit très régulièrement et qu'il connait depuis la primaire.

Est-ce que les garçons auraient tendance à avoir des critères moins sélectifs ? Pour ma part j'ai souvent été très déçue par ceux que j'appelais auparavant mes amis et dont j'ai fini par m'éloigner, est-ce que les mecs ne se prendraient pas moins la tête ?

:vieux: Attention, je ne cherche pas à faire de généralités (je vous voir venir) et en aucun cas je cherche à appliquer ma théorie à tout le monde, c'est juste une petite remarque je me suis faite et que je voulais partager.


je ne suis pas d'accord avec ton analyse me concernant, j'ai une de mes meilleures amies que je connais depuis la petite section et mes deux autre meilleurs amis datent du collège, ils sont ceux qui restent et qui pour le moment et j'en suis convaincue pour toujours, resterons (même loin comme aujourd'hui). Les autres oui, ont variés et varieront et certains resterons. Et pourtant je suis une nana ;)
 
S

sidjee

Guest
Ce témoigne, je ne saurais expliquer pourquoi m'a rendu triste. Je me suis lié d'amitié à chaque période de ma vie (maternelle, primaire, collège, lycée, études sup et travail) et je me suis faite peu d'amis ( je suis du genre pas vraiment sociable) mais je sais que ce sont des amis à vie sur qui je peux compter comme sur ma famille mais de mon âge lol. Alors, j'ai peut être mal compris l'article mais ça veut dire que l'auteur n'a personne sur qui compter et avec qui partager de bons délires en dehors de sa famille ?
 
16 Mars 2009
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scorpeagle;4679443 a dit :
En tout cas j'aimerais vraiment lire un article sur les vrais solitaires. Par ce que de nos jours j'ai un peu l'impression que si c'est pas notre trip d'avoir au moins une dizaine de potes ou d'amis, de sortir tous les jours et de profiter du samedi soir pour festoyer (:lol:) (la preuve en est dans cet article où il y a quelques justifications cf. le samedi soir :lunette:) on est forcément maniaco dépressif... :non:
 Oui je n'ai pas d'amis, oui je reste plus souvent devant des écrans/pages que devant des "potes" et OUI je le vis bien par ce que ça a toujours été et ça sera toujours dans ma nature et que je ne compte pas modifié cela en raison du moule.

OUI pour l'article! ^^ C'est drôle parce que pas plus tard que vendredi dernier, on m'a posé la question, le regard plein de reproches: "Pourquoi tu ne viens jamais aux soirées? Tu loupes plein de choses". D'accord, beaucoup de personnes aiment faire la fête tous les week-ends, et tant mieux pour eux si ça leur plaît, mais depuis quand ce serait une "norme"? Ce qui les intéresse eux n'est pas une généralité. Je préfère rester chez moi regarder un bon film qu'aller faire tapisserie à une fête où je sais que je ne vais pas m'amuser et où on me regardera comme une extra-terrestre parce que je me fais chier, tout simplement parce que ce n'est pas ma façon de m'amuser. Et j'ai du mal à accepter cette étiquette de fille chiante et dépressive qu'on me colle. Au final, je crois que c'est ce qui me fait sentir le plus mal, parce que ma solitude, je l'apprécie, aussi, même si j'aimerais parfois avoir quelqu'un avec qui parler de tout et de rien, en toute confiance. Une fois, j'ai surpris des paroles de mon père qui m'ont fait très mal :  "Qu'est-ce qu'elle va faire dans cette ville (où je comptais aller étudier) de toute façon elle ne sait pas se faire d'amis!". Donc, sous prétexte qu'on n'a pas d'amis, on devrait se cacher, rester enfermé chez soi, ne pas voir ce qui se passe à côté? Je ne sais pas si c'est de cette manière de penser est générale, mais je trouve ça vraiment dur.


@Nunnally
Je me reconnais assez dans tes paroles (se sentir exclue du groupe, tout ça tout ça ...) Personnellement, au final, je crois que je m'exclus moi-même avant même que les autres ne le fassent. Quand quelqu'un s'intéresse à moi, je pense que j'en attends un peu trop (soyons amis pour la vie, youpi! < bon, là, j'exagère un peu ^^) Du coup, quand la personne se met à parler à tout le monde tout autour, j'ai comme une impression de "trahison", parce que pour moi, me lier aux gens est très difficile, et j'ai toujours cette impression de paraître bien inintéressante à côté des autres. Enfin, j'exagère dans mes paroles, mais c'est difficile de mettre les mots là-dessus. Toujours est-il que potes ou amis, ça se bouscule pas à la porte! J'essaie d'accepter le fait que ce n'est pas quelque chose qui va changer, et depuis peu, je fais de plus en plus de choses seule, au lieu de pester sur le fait que je n'aie personne avec qui aller au ciné ou visiter un musée. C'est pas facile au début, mais on s'y fait! Je crois que je ne suis tout simplement pas une fille à potes. :rire:
 
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Réactions : Kitsulia
27 Juillet 2013
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nehalya;4679473 a dit :
OUI pour l'article! ^^ C'est drôle parce que pas plus tard que vendredi dernier, on m'a posé la question, le regard plein de reproches: "Pourquoi tu ne viens jamais aux soirées? Tu loupes plein de choses". D'accord, beaucoup de personnes aiment faire la fête tous les week-ends, et tant mieux pour eux si ça leur plaît, mais depuis quand ce serait une "norme"? Ce qui les intéresse eux n'est pas une généralité. Je préfère rester chez moi regarder un bon film qu'aller faire tapisserie à une fête où je sais que je ne vais pas m'amuser et où on me regardera comme une extra-terrestre parce que je me fais chier, tout simplement parce que ce n'est pas ma façon de m'amuser. Et j'ai du mal à accepter cette étiquette de fille chiante et dépressive qu'on me colle. Au final, je crois que c'est ce qui me fait sentir le plus mal, parce que ma solitude, je l'apprécie, aussi, même si j'aimerais parfois avoir quelqu'un avec qui parler de tout et de rien, en toute confiance. Une fois, j'ai surpris des paroles de mon père qui m'ont fait très mal :  "Qu'est-ce qu'elle va faire dans cette ville (où je comptais aller étudier) de toute façon elle ne sait pas se faire d'amis!". Donc, sous prétexte qu'on n'a pas d'amis, on devrait se cacher, rester enfermé chez soi, ne pas voir ce qui se passe à côté? Je ne sais pas si c'est de cette manière de penser est générale, mais je trouve ça vraiment dur.
Je vis exactement la même chose ! Autant j'aime sortir pour faire du shopping ou aller au ciné (seule ou avec mon copain/mère/frère mdr) autant les tournées des bars c'est vraiment pas mon truc ! Genre ce soir y'avait une soirée organisée avec tout ma promo et une de nos assistante de langues que j'adore et pourtant je n'y suis pas allé, pour la simple et bonne raison que je ne m'y sens pas à ma place. Bon déjà je ne bois pas mais même, j'ai pas l'impression de faire partie de ce délire selon lequel on doit profiter de ses années à la fac pour sortir tout le temps etc... Je n'ai jamais été à une soirée étudiante, le samedi soir je ne suis pas en ville contrairement à presque tous mes potes, je préfère rester sur le pc, devant mon bon film/série/bouquin et je le vis bien ! Souvent on dit que j'ai une vie de grand mère ou on me demande si je suis triste et ça a le don de m'énerver :goth:.


(putain en plus j'écris ça à 5h du mat' ça fait vraiment associale :cyclope:)
 
Dernière édition :
22 Janvier 2014
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Je me reconnais pas mal dans ce que l'article décrit. D'ailleurs je crois même être la connasse qui ne s'emmerde pas à textoter le 31 décembre :cretin:
Mais en même temps, j'ai déjà tellement été déçue que je me dis que, socialement, il vaut mieux y aller au jour le jour, en profiter le temps que ça marche mais ne pas se dire que ce sera ad vitam.

Mais ça me taraude quand même. Est-ce qu'on devient comme ça ou est-ce qu'on est prédisposé ? Est-ce que c'est normal ? Est-ce qu'il faut réellement s'en foutre d'être, en qqpart, asocial ? :hesite:

Edit : en fait, quand je pense aux efforts que ça nécessite pour entretenir une relation amicale, j'ai tellement la FLEMME qu'au final je me dis qu'il vaudrait mieux pas que j'en fasse tout un foin...
 
23 Décembre 2012
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20anspasses.wordpress.com
J'ai lu toutes les réactions parce que ça m'intéresse pas mal. Je ne suis pas du tout dans le cas de l'auteur même si j'ai vécu un peu à droite à gauche et que j'ai des amis éparpillés dans le monde entier, certains que je ne vois pas pendant des années mais que j'aime toujours, j'ai pas mal de gens que j'appelle "amis" et plein plein de potes, j'ai pas de problème à donner ma confiance et mon amour. Donc ce témoignage ce n'est pas moi, mais ça me fait penser à d'autres gens.

Beaucoup d'entre vous, vous avez réagi en regrettant que l'auteur insiste sur sa sociabilité, comme pour déculpabiliser et vous auriez aimé que l'article mette plus en valeur un solitaire.
Le truc c'est que je crois que l'auteur n'est pas une solitaire justement et je connais des gens comme elle, ce qui m'a toujours rendu très perplexe.

D'abord, ma meilleure amie du lycée. Je me suis liée vraiment fortement à elle, je pensais que c'était 100% réciproque, premier coeur brisé quand j'ai réalisé à la fac qu'elle n'était pas capable de donner son amitié sur le long terme.
Il y a des passages d'@Amelie qui me rappellent beaucoup cette personne :
"Je ne peux pas prédire ce que je ferais plus tard et si les gens avec qui j’ai bu une pinte la veille seront les mêmes que ceux de demain."
"On n’a pas le droit d’en vouloir à quelqu’un parce qu’il grandit — et qu’entre temps, il nous oublie un peu."

Mon amie a brusquement semblé perdre tout intérêt dans notre amitié avec la 2e année de fac. Je pense qu'elle aurait qualifié ça de "grandir" mais personnellement, je ne vois pas bien en quoi ça nécéssitait qu'on s'éloigne. On est devenues super proches à 17 ans, pas à 13, je pensais donc que l'être toujours à 19 alors qu'on passait notre vie à se voir à 18 ans n'était pas irréaliste.
Mais voilà, du jour au lendemain, elle a trouvé plus d'intérêt dans les gens de sa fac, elle a commencé à m'oublier, à oublier de me rappeler, à oublier de répondre à mes textos, à oublier les rendez-vous qu'on s'était fixés, à oublier de me prévenir quand elle quittait une soirée où on était toutes les deux avec d'autres, à aller voir des films qu'on devait voir ensemble avec d'autres sans me prévenir... Elle voulait toujours garder contact pourtant. Quand je lui demandais pourquoi elle me plantait comme ça, que je lui demandais si elle voulait qu'on arrête d'être amies, que ça me faisait de la peine, ça la faisait pleurer. Elle disait qu'elle ne le faisait pas exprès, qu'elle allait changer, mais rien ne changeait.
Quand j'ai arrêté de l'appeler, elle n'a jamais cherché à le faire de son côté. Je la détestais, je ne voulais plus la voir, elle m'avait fait trop mal au coeur et elle ne semblait pas du tout éprouver la même chose de son côté, plutôt une sympathie bienveillante pour moi.
On avait des amis en commun alors parfois, j'étais forcée de la revoir. J'étais assez désagréable mais elle semblait toujours contente de me voir et ça m'énervait encore plus parce que je trouvais ça hypocrite.

Je suis partie à l'étranger et quand je suis revenue, la rancoeur était un peu passée. Elle voulait qu'on se revoit, qu'on fasse plein de trucs ensemble. J'ai accepté avec précaution mais comme avant, elle n'était pas vraiment consistante : elle oubliait qu'elle m'avait proposé des trucs et en planifiait avec d'autres gens à la place, elle oubliait de me rappeler et semblait agréablement surprise quand je la contactais etc.
Nos autres amis en commun ont presque tous, chacun à leur tout, vécu cette déception douloureuse, cette impression de se croire très proches d'elle et de réaliser que non, ce n'était pas réciproque, qu'elle était extrêmement volatile dans son amitié.
Rapidement, j'ai réalisé qu'elle ne m'avait pas délaissé moi pour quelqu'un qu'elle aimait plus. Elle n'avait simplement pas la capacité à avoir des amis, elle ne semblait pas capable de s'investir sur le long terme avec quelqu'un qui ne soit pas son copain et malgré tout, elle appréciait quand même les gens autour d'elle.

Du coup, j'ai fini par abandonner l'idée d'être son amie sans pour autant l'exclure de ma vie. Cela a pris des années mais je me suis dit que j'allais la prendre comme elle était, sans investir trop sur elle. Elle est toujours ravie de me voir, je vois bien que ça lui fait très plaisir quand je fais des efforts pour aller à une soirée d'anniversaire ou pour passer lui dire bonjour entre deux voyages. De son côté, elle fait parfois des efforts aussi même si ça ne dure pas.
Je suis toujours perplexe, je ne comprends pas comment elle peut avoir de l'affection pour moi et ses autres amis (car c'est visiblement le cas et on se connait depuis très longtemps) et en même temps être capable de laisser notre relation disparaitre parce que c'est rarement elle qui pense à nous la première.
Il m'a fallu beaucoup de maturité pour accepter ça : voilà, c'est une très bonne copine, on ne sera jamais amies, elle n'en est pas capable et elle m'a fait trop de peine mais je l'aime quand même et elle fait partie de ma vie ; il ne faut rien attendre de notre relation et juste prendre ce qui en sort de bon sans s'arrêter quand ça n'est pas satisfaisant.
Un jour, j'ai dit à quelqu'un "Ne lui en veux pas, c'est une personne loyale mais elle n'est pas fidèle". C'est un peu bizarre à dire mais c'est vraiment le cas : elle ne veut pas nous faire du mal parce qu'elle a de l'affection pour nous, mais elle ne nous aime pas assez pour nous considérer comme ses amis et faire des efforts pour maintenir un lien spécial entre nous.

Après elle, j'ai rencontré une ou deux personnes comme ça et j'ai accepté de la même manière : on prend ce qu'il y a de bon et on ne se formalise pas d'être laissé de côté parfois, il faut juste réaliser que ce n'est pas vraiment une amie et que c'est sur d'autres personnes qu'on doit compter.

Cependant, même si j'ai accepté tout ça en me disant que voilà, on ne peut pas tout comprendre, j'ai beaucoup de mal à comprendre ce qui se passe dans leurs têtes et c'est pour ça que je lis tous vos témoignages avec attention. J'espère que je finirai pas comprendre ;)
 

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