Hmpf.
Le vrai chiffre du déficit de l'intermittence est estimé à 320 millions d'euros. (À côté de ça, la presse écrite bénéficie de soutiens qui se chiffrent en milliards - je ne dis pas que c'est mal ni qu'il faut cesser, au contraire. Ça me fait juste profondément chier que l'intermittent soit considéré comme une sorte de mouton noir qui cause la ruine de l'état, surtout par des politiciens qui trempent dans de sales histoires de fric - dont les sommes suffiraient à boucher le déficit, tiens tiens- et surtout par des gens qui sont bien au chaud avec leur sécurité de l'emploi et qui n'ont aucune idée de la pénibilité de ces boulots et la précarité subie.) Il y a pire comme déficit, surtout pour un secteur qui
rapporte de l'argent en "contrpartie", puisque la culture contribue à plus de 3% de la richesse nationale, soit
plus que l'industrie automobile...
Plus d'intermittents ? Okay, plus de télé, plus de cinéma, plus de musique, plus de théâtre. Ça va être chouette la vie dites donc !
(Quand aux fraudeurs, faites moi rire, on s'occupe d'abord de la fraude fiscale, et ensuite on en reparle hein.)
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