Bon. Ce syndrome, je ne le comprends pas, pas au sens où je ne m'y identifie pas (j'ai l'impression que beauuucoup de gens ressentent ça...), au contraire, c'est tout moi, mais je ne comprends pas justement pourquoi on en fait un drame, et je ne demande qu'à ce qu'on me l'explique.
Déjà, non, c'est pas facile tous les jours, mais je trouve qu'appeler nos doutes des "syndromes" c'est s'y complaire, non...?
Ensuite, je ne comprends pas le titre, le rapprochement entre "grande école", et doute en question; Si elle est dans une grande école et qu'elle doute, c'est bien que le syndrome est là...? Non... Rien est étonnant là dedans à mon avis. Personnellement, une grande école n'a fait qu'exacerber mes doutes sur mes capacités, simplement parce qu'une école est un cadre stricte, dans lequel aucun élève ne peut rentrer complètement, et chaque élève ou presque se sent presque automatiquement inférieur à la masse de travail demandé et à l'"étudiant modèle" de l'école qu'on s'imagine (en tout cas, ça se passe comme ça par chez moi.)
Enfin, j'ai l'impression que parfois, il est confondu syndrome de l'imposteur et humilité. (non, pour moi, "humilité" n'est pas un faible mot. C'est un mot fort, important, qui permet de nous rendre compte que non, nous ne sommes pas bien grands en ce monde. Et sans "syndrome" en vu, on peut avancer avec l'humilité, se servir de cette petitesse pour faire de grandes choses, via la collectivité, mais je m'égare.)
Désolée à celles que ça blesse, vraiment.
Moi, je ne demande qu'à être contredite.