Tératogène
Je suis faillible, mais je suis capable.
Alors, pas du tout.Désolée d'avance si ce que je dis risque de faire mal à la madmoiZelle en question c'est vraiment pas mon objectif.
J'ai tout lu et ce qui m'embête beaucoup avec ce genre de texte c'est que c'est une longue plainte douloureuse avec aucune construction et aucune positivité.
Je pense que ton rapport à la nourriture est lié au fait que tu comptes encore énormément sur tes parents pour beaucoup de choses et que tu devrais partir faire tes études loin de tes parents pour vivre seule parce que j'y vois beaucoup de report de faute sur les autres.
Je suis vraiment désolée, je cherche pas à te blesser mais je comprends pas pourquoi tu flagelle tes parents, tu te victimise autant ("je voulais mourir", "tu sais pas ce que ça fait de manger une pomme par repas" "tu sais pas ce que ça fait de refuser des sorties avec des amis parce que je sais pas ce que je vais manger" "je suis faible"), de ce que tu dis j'ai quand même l'impression que tes parents t'aiment (ta mère t'accompagne à l'école, t'achète tes compléments, te paye un voyage aux usa) et encore une fois ça implique pas qui tu es mais j'ai beaucoup de mal à éprouver de l'empathie avec ce comportement que tu as.
Quand tu vivras seule tu auras plus ce rapport à tes parents et à la nourriture je pense.
Bon courage!
Parce que je vis seule depuis 4 ans et 900 km me séparent de mes parents. Et pourtant, moi, ce rapport pourri à la nourriture et à l'image que j'ai de mon corps, il n'a pas disparu comme par magie.
Et ma mère qui m'aime, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant. Aimer quelqu'un ne signifie pas ne pas lui faire de mal ni jamais projeter sur l'autre ses angoisses ou ses propres problèmes vis-à-vis de son corps. Doit-on tout pardonner parce que, tu vois, la personne qui est à l'origine d'un profond mal-être t'aime ? Non.
Je te trouve très dure et très jugeante parce qu'un traumatisme qui remonte aux premières années de sa vie et qui s'est perpétué jusqu'ici, ça ne se guérit pas en un claquement de doigts et de la distance. Ou même par la simple volonté, puisque ton message me donne l'effet d'un "sors-toi les doigts" complètement malvenu. Arriver à outrepasser un rapport conflictuel et malsain à la nourriture, alimenté par des remarques comme celles-ci tout au long de sa vie, c'est quand même bien loin d'être une question d'émancipation pas terminée vis-à-vis de ses parents. Un raccourci simpliste que tu sembles faire concernant la maturité de l'auteure (et des personnes affectées par le même problème), et qui n'a rien à faire là.
Je suis désolée, mais moi, c'est pour ce genre de jugement que je n'ai pas d'empathie.
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