J’excelle dans peu de domaines. Si l’on exclut mon expertise théorique en danses de salon et ma connaissance exhaustive des races de chiens, je sais surtout que je ne sais rien. Comme Socrate.
Mais s’il y a un domaine que j’ai exploré bien au-delà de la théorie, s’il y a un art auquel j’ai donné toute ma sueur, c’est bien celui de la PUTAIN DE GUEULE DE BOIS. La même qui fait de la trompette, du triangle et des bolas dans mon crâne à l’heure où j’écris — péniblement — cet ersatz d’article.
On a (presque) toutes et tous déjà connu cette journée au bureau où chaque minute est une souffrance que seuls ceux qui ont assisté au dernier spectacle de Norman peuvent éprouver. On a (presque) toutes et tous déjà été été à une réu avec la bouche qui sent le cul.
Et si on attribuait aux salariés et salariées françaises des jours de congés pour « gueule de bois » ? Cette idée vous semble saugrenue ? Laissez-moi vous convaincre.
Ma gueule de bois du jour, le récit d’une souffrance...
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