Ouais c'est plutôt cool surtout que notre prof nous a expliqué qu'en fait il y a beaucoup de pays ou l'éducation sexuelle se centre que sur les DANGERS de la sexualité (MST, grosesses précoces,...) mais que du coup ça peut avoir des effets pervers notamment: voir la sexualité comme quelque chose de dangereux.
Le truc c'est que c'est vrai : oui, la sexualité peut entrainer des conséquences dangereuses (d'ailleurs les chiffres du sida remontent, et le nombre de grossesses non-désirées a été de 320.000 l'an dernier, selon l'INED, il me semble). Donc par exemple, le coup du "sexe sans prise de tête" est à mon avis, je le répèterai jamais assez de mon côté, un gros mythe, car un rapport est toujours susceptible d'entraîner des conséquences, ce n'est jamais un acte anodin et par conséquent, il faut que les personnes concernées puissent agir en toute connaissance de cause afin d'affronter d'éventuels problèmes.
Oui, la sexualité peut avoir des conséquences, et donc il ne faut pas foncer sans réfléchir. Il faut par exemple discuter avec la personne avant de faire certaines choses, histoire de voir si on est sur la même longueur d'ondes et afin de savoir un peu mieux qui on a en face de nous afin de ne pas avoir de mauvaises surprises.
Après, je pense qu'il faut créer un juste milieu en expliquant bien quels sont les dangers mais aussi comment s'en protéger (contraception, notion de consentement, dialogue entre partenaires - car l'instauration d'une confiance mutuelle est aussi un moyen de se protéger car la contraception c'est cool mais malheureusement ça protège pas toujours, etc...), ceci afin de pouvoir profiter de sa sexualité au mieux. Et évidemment ensuite, aborder le côté "plaisir", oui.
Après, il faut aussi aborder des sujets comme le droit des patientes par rapport aux gynécos. Voire même expliquer que les garçons peuvent aller voir un urologue (j'ai entendu dire que beaucoup d'hommes pouvaient avoir des problèmes mais s'en aperçevaient parfois assez tard; par exemple, des phymosis - prépuce qui découvre difficilement le gland, voire pas du tout, et qui peut mener à une posthectomie - circoncision médicale).
Alors, enseigner QUE les dangers et rien d'autre (genre comme aux USA) peut être très pervers, je suis tout à fait d'accord, mais pour autant il ne faudrait surtout pas entrer dans la logique inverse. Il faut un équilibre. L'enseignement des dangers de la sexualité et de comment s'en protéger me semble toujours incontournable, mais pour autant ça n'empêche absolument pas de montrer les choses positives de la sexualité, et en profiter pour désacraliser et dédramatiser la sexualité, notamment en lui donnant un côté adaptatif et aussi de démystifier certaines idées reçues (par exemple : non le sexe n'est pas forcément QUE la pénétration, et qu'il y a d'autres pratiques qui peuvent présenter tout autant d'intérêt également, voire même mieux convenir à certaines personnes).