Accro à l'amour, j'ai choisi le célibat (et l'abstinence)

[Adopteunefolle.com]

@MiaAttacks
Dans ces moments là, je me sens tellement au dessus de tout le monde lol
je cherche l'être élu !
Genre, il me faut du très très haut de gamme parce que Madame est difficile

Purée mais si vous saviez
Bon en vrai je suis difficile, mais c'est pour la bonne cause
je peux pas me brader quand même

je suis une peste lol
ou juste une personne "pas comme les autres"

J'édite parce que j'ai réflexionné (ouais ça m'arrive parfois)
Cette sensation de "pas être comme les autres", elle m'a accompagné depuis quasi toujours.
Aujourd'hui je me sens bcp moins "pas comme les autres" mais je me sens toujours ainsi
J'ai toujours été catégorisée "weirdoss" par les autres parce que j'ai un sens de l'humour particulier, qu'il m'arrive de faire des choses super chelou etc... mais au fond, je suis pas plus syphonnée que le commun des mortels, enfin je pense, ou peut-être que je me rassure.
J'ai longtemps cherché le mec "comme moi", ça fait super narcissique, ce qui est marrant, parce que j'ai régulièrement flirté avec la dépression, l'estime de soi à zéro etc...
Pourquoi cette recherche alors ? parce que ça me rassure de trouver un mec qui puisse comprendre la personne que je suis et surtout qui m'accepte telle quelle.
Je suis sujette à la dépendance affective, ma seule façon de me protéger c'était de tenir les mecs le plus possible éloignés de moi. Comme ça, je ne tombe pas dans ce schéma destructeur.
Sauf que ça a des effets pervers, on s'habitue à son célibat et ça devient de plus en plus difficile de donner sa chance à quelqu'un...et au fond, j'ai quand même un peu beaucoup besoin d'amour.
Du coup, ça fait un peu le serpent qui se mord un peu trop fort la queue.

Minute psychanalyse du célibat

 

[MiaAttacks]

Je trouve ça super intéressant de voir les deux côtés sous cette article ! Les "accros à l'amour" qui ont ce besoin d'avoir quelqu'un et ceux qui ont une "certaine exigence", qui ont du mal. La vie peut pas être facile hein ?

@Adopteunefolle.com Je me reconnais totalement dans ta "minute psychanalyse". On me considère aussi un peu comme la "weirdoss". Je suis chelou, je le sais et je refuse de changer ça. Je suis une grande enfant, avec ses idées, beaucoup d'ouverture d'esprit, un peu loufoque, un côté "petite fille sage", un look parfois discutable, parfois féminine, parfois décontracte... (d'ailleurs quand j'aborde quelqu'un je ne laisse jamais entrevoir cette face de moi). J'ai envie qu'on soit attirer par moi pour ce que je suis, mais en vrai, je montre pas trop mon vrai moi.

Je suis sujette à la dépendance affective

Moi aussi (coucou les amis et ex-ami nul). Pas facile de donner sa chance à quelqu'un, d'accorder sa confiance et parfois c'est un peut trop pour l'autre, alors quand on sait qu'il a le pouvoir de nous rendre encore plus mal...

Donc quand on est weirdoss, au final on l'est pas tellement, vu que y a des personne qui nous ressemblent non ?

@Chblues Je suis d'accord avec toi, c'est ce que je me dis aussi. Mais bon parfois, on souffre quand même de son "exigence". Après perso, je sais que dans mon cas, je me protège un peu "trop tôt"

 

[Adopteunefolle.com]

@Chblues
Je ne me considère pas comme exigeante, même si tout le monde me dit que je le suis.
Je suis juste une personne qui marche au coup de cœur, mais un coup de cœur assez cérébral quand même lol

ça m'arrive d'en avoir ras le bol, je suis fatiguée d'être ainsi, j'envie par moments ceux qui se laissent aller aux vertiges de l'amour si facilement.
Je me dis que même si c'est des relations foireuses, ils y trouvent un intérêt, un plaisir...au moins ils vivent quelque chose de fort
et moi je passe à côté de tout à cause de "mes blocages" mais me connaissant, je ferai pas 24h avec un mec qui me correspond pas.
et je me dis que l'homme parfait n'existe pas (même si je ne le cherche pas)
enfin, je veux dire l'homme qui me correspond vraiment n'existe pas alors il faut que j'arrête de rêver et que je me confronte à la vie réelle et puis c'est tout. Quitte à souffrir et à être déçue, après tout, ça fait partie de la vie.

 

[Kristeva]

@MiaAttacks et @Adopteunefolle.com, moi aussi je fais partie du club des "exigeantes" ! En fait comme tu dis MiaAttacks, c'est juste qu'il me faut le feeling et que ça arrive très rarement... si c'est pas le cas le mec m'ennuie profondément voire me dégoûte si je tente quand même le coup...
Les gens ne comprennent pas ça et me conseillent de baisser mes exigences... mais c'est pas comme une recherche d'appart, on coche pas les critères en faisant des compromis du type "bon tant pis pour la baignoire" ?? Je sais pas moi je peux juste pas me forcer...

Je me suis même frittée avec un pote dernièrement qui ne comprenais absolument pas ça... Il me disais aussi "mais qu'est ce que tu fais pour trouver quelqu'un, est ce que tu recherches assez ?". Ce qui m'énerve car je vois que mes copines en couple n'en ont pas "fait plus" que moi, elles ont rencontré leur copain dans la vie normale, leur cercle d'ami, leur boulot, les voyages... et j'estime avoir plutôt une vie riche pourtant...
Bon certes je n'écume pas les sites de rencontre. J'ai testé, et je trouve que ça tue toute possibilité de déclencher ce "feeling", signe que je dois avoir besoin de mystère pour que ça se développe Donc bon je vais quand même retenter même si ça m'ennuie par avance...

Donc voilà je vous rejoins sur le "mais comment font les autres pour rencontrer des gens qui leur plaisent ?"

 

[Berezina]

Je pense que tu fais là une judicieuse remarque @Flowercream- sur le / la partenaire idéale.
C'est une alchimie délicate : être sur ses gardes, ne pas s'emballer mais ne pas être trop exigeant (e) non plus, laisser sa chance malgré des défauts. Mais voilà comment savoir ? En tentant tout ? Et ensuite être considéré comme "serial loveuse à probleme" ?
Des fois ça m'angoisse, ça à l'air tellement fragile, tellement compliqué. Si j'écoute tous les témoignages (ici ou dans la vie, de la part de personnes heureuses en ménage), il faut faire tout et son contraire pour rencontrer son partenaire. Du coup, je ne sais plus quoi faire. (rien ?)

D'ailleurs, dans les défauts : S'il est attentionné mais qu'au lit ça ne va pas ? Ou si au lit c'est génial mais qu'on a rien à se dire ? Est ce que cela fait parti des "défauts" ? Il faut garder ce qui est important pour nous ? et si tout l'est ? et si rien ne l'est ? Parce que moi j'ai toujours l'impression qu'il y a un gros probleme majeur dans un domaine, et je fais abstraction sinon je ne sortirais plus avec personne. On me dit : oui mais UN JOUR (le jour magique et merveilleux ou on sera tous riches, célèbres, peut etre en couple, heureux avec des lamas nains de compagnie) tu trouveras LE BON qui sera TOUT ce que tu veux. Heu.. Mais quand tu en as fait pleins et qu'il est pas là ? Et s'ils arrivent à 90 ans ? et s'ils n'arrivent jamais ? Et si c'est toi le problème ?
Mais bon ça va parce que UN JOUR ça arrivera. En soulevant une grosse pierre je pense que je trouverais, il fera Ksss kss vaderetro et on lira des livres ensemble toutes la journée dans notre cave.
Mwuais en gros je vais tenter cette histoire de célibat moi aussi, ça vaut mieux ! Merci pour l'article ça fait du bien de lire des gens comme nous c'est vrai Force et courage à toutes.

 

[rythmislove1]

MERCI Queen Camille pour cet article qui me parle beaucoup. Je me reconnais bien dans cette addiction à l'amour, à la séduction surtout, à cette "consommation" effrénée de partenaires. Même si je n'ai été véritablement en couple qu'une seule fois, ça fait des années que j'ai l'habitude d'avoir quelqu'un à qui penser, à aimer, et j'ai peur du moment où je n'aurai plus personne en tête. Bon, j'ai travaillé là-dessus, ça va mieux, et j'ai compris pourquoi j'allais vers des cons (merci pour ta vidéo aussi sur les cons aha) Je pense que tout ça prend du temps pour réussir à rencontrer des mecs qui nous correspondent et qui nous feront du bien, il faut d'abord comprendre d'où vient ce besoin de courir après les relations. J'arrive de mieux en mieux à repérer les signes qui montrent que telle personne a une attitude qui ne me conviendra pas (pas à l'écoute, ne te pose pas de questions sur toi, ta vie, etc) et j'arrive maintenant à arrêter dès le début quand je vois ces signes arriver plutôt que de foncer tête baissée dans une histoire qui sent les emmerdes à plein nez. Je vous souhaite à toutes de trouver le bonheur et l'équilibre, seule ou accompagnée.

 

[Spectrine]

Merci beaucoup pour cet article ! Je suis en train de vivre la situation présentée dedans, ça fait du bien de ne pas se sentir seule. Vraiment tout pareil, fin d'une relation de 3 ans, où derrière je me suis jetée dans les bras d'un garçon qui ne me correspondait pas du tout, avec toute la naïveté du monde. Je connais ça, la dépendance affective, le fait de ne vivre que pour l'autre, de s'oublier complètement... L'article est très optimiste, ça donne beaucoup d'espoir. J'aurais bien besoin d'une période de célibat choisie aussi, pour me recentrer sur moi-même, pour apprendre à être heureuse seule. J'en suis arrivée à un point où j'ai besoin d'un amoureux pour me sentir vivre, me sentir intéressante. Ce qui donne des relations pas folichonnes, c'est sûr. Je suis curieuse de lire la suite de cette expérience

 

[Camoune45]

Je ne sui pas accro à l'amour mais a force de relations decevantes et de souffrance, j'ai opté pour le célibat et l'abstinence! Ca a duré 3ans ^^ Cela m'a fait trop du bien, j'ai pu me concentrer sur moi, faire des choses seulement pour moi, etre égoïste et savoir ce que je voulais ou pas!
Je sors du relation de 3ans et sans vouloir particulièrement rester célibataire, même si je veux aussi profiter d'être seule, je vais laisser les choses se faire, si je rencontre quelqu'un tant mieux, sinon tant pis!

 

[L'autre]

@Lord Griffith Je me reconnais dans la partie d'enchaîner les partenaires après une rupture

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[Justine Juju]

Je me suis tellement reconnu dans cet article, cette description me comprenait mieux que moi même haha. Perso c'est plutôt dans les soirées que je trouve souvent quelqu'un qui veut de moi et ça me fait chavirer, ça fait seulement 6 mois que je me suis rendu compte que je pouvais plaire et depuis je ne sais plus ce que je veux. J'étais à deux doigts de commencer une relation sérieuse avec un mec vraiment bien, mais je l'ai repoussé à la dernière minute avec comme excuse "restons amis je préfère m'amuser cet été et ne pas me prendre la tête". Depuis je regrette cette décision, je n'ai pas pu "profiter" tellement j'ai pensé à lui.
Les lendemains de soirées arrosées, je ne regrette pas les bisous, calins, papouilles que j'ai partagé avec le mec (souvent différent à chaque soirée) mais ça reste "un truc de soirée", on reste potes, on en reparle rarement, ça ne voulait rien dire. Mais au final est ce que ces moments d'affections de courtes durées valent une relation sérieuse, posée, où je pourrai m'épanouir et grandir ?
Si quelqu'un prend le temps de lire ce pavé, n'hésite pas à me donner tes conseils je suis ouverte à toutes les remarques
En tout cas merci pour cet article qui m'a bien fait réfléchir sur qui j'étais et où j'allais.

 

[Lounala]

J'ai buggé sur la phrase "Le problème c’est que BEAUCOUP de monde me plaisait, et réciproquement." parce que comme d'autres Madz c'est le contraire. Très peu d'hommes me plaisent mais c'est peut-être aussi parce que j'ai pas l'occasion d'en croiser beaucoup...

 

[Saraj]

heureux avec des lamas nains de compagnie)

Tout est dit, merci.