Cela étant il ne faut pas non plus sous estimer la responsabilité des médias entre la "Zemmour mania" et le glissement du débat à l'extrême droite. À côté des palanquées d'articles sur Zemmour, Le Pen, Macron et Pécresse, quand je lisais les news, le peu de titres consacrés à Hidalgo (y compris dans des journaux de gauche) consistaient à dire que son entourage ne croyait pas à sa candidature et que sa campagne prenait l'eau, donc ça l'a bien pilonnée aussi.
Je suis d'accord avec ça, je pense que les médias ont une grande responsabilité dans cette débâcle. Je me souviens qu'il y a un an (environ ?) plusieurs articles étaient sortis sur la peur de Macron de voir Hidalgo se présenter aux élections présidentielles. A cette époque, elle représentait une candidature solide et une bonne alternative au président sortant. Et puis Zemmour est arrivé, on n'a plus parlé que de ça pendant des mois, avec quelques coups de projecteur quand même sur d'autres candidats comme le Pen ou Pécresse.
Mais Hidalgo : RIEN. Je ne me souviens même pas l'avoir vue à la télé ou entendue à la radio. Les seules fois où on parlait d'elle, c'était pour l'enfoncer, dire qu'elle n'avait aucune chance, qu'elle était au fond du trou, que sa candidature était insignifiante, etc. Alors qu'objectivement son programme tenait la route, et qu'elle avait sans doute des trucs intéressants à proposer

Peut-être qu'elle a pâti aussi de son manque de charisme, mais sa non-exposition aux médias a très certainement joué un grand rôle dans son score final. Donc oui, pour moi elle a été victime d'une dynamique sexiste (contrairement à Pécresse, qui n'a été a priori victime que de la déroute de son parti
